Arbas (Arbast en occitan) est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
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Arbas | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cagire Garonne Salat |
Maire Mandat |
Sylvie Simpson 2020-2026 |
Code postal | 31160 |
Code commune | 31011 |
Démographie | |
Gentilé | Arbasiens |
Population municipale |
268 hab. (2019 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 59′ 48″ nord, 0° 54′ 24″ est |
Altitude | Min. 392 m Max. 840 m |
Superficie | 7,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnères-de-Luchon |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la mairie |
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arbas, le Fougaron et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Arbas est une commune rurale qui compte 268 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 138 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Arbasiens ou Arbasiennes.
La commune d'Arbas se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 80 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 19 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 34 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aspet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Fougaron (2,3 km), Herran (2,7 km), Chein-Dessus (3,1 km), Montastruc-de-Salies (3,9 km), Urau (4,7 km), Castelbiague (4,7 km), Saleich (6,2 km), Estadens (6,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Arbas fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Arbas est limitrophe de quatre autres communes.
Montastruc-de-Salies | ||
Chein-Dessus | ![]() |
Fougaron |
Herran |
Commune située en Comminges à 28 km au sud-est de Saint-Gaudens, au pied des Pyrénées dans le massif d'Arbas, sur l'Arbas.
La superficie de la commune est de 732 hectares ; son altitude varie de 392 à 840 mètres[7].
La commune est dans le Bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par l'Arbas, le Fougaron, un bras de l'Arbas, Goutè de Piastre, le Surgeint, le ruisseau de planque et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[9],[Carte 1].
L'Arbas, d'une longueur totale de 18,5 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Mane, après avoir traversé 7 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Augirein », sur la commune d'Augirein, mise en service en 1990[16] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 188,8 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 17 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23] : les « massifs d'Arbas, Paloumère et Cornudère » (3 918 ha), couvrant 11 communes dont deux dans l'Ariège et neuf dans la Haute-Garonne[24] et les « ruisseaux de l'Arbas et de Rieuaris » (64 ha), couvrant 9 communes du département[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] : le « massif de l'Arbas » (27 233 ha), couvrant 45 communes dont 24 dans l'Ariège et 21 dans la Haute-Garonne[26].
Arbas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[27],[I 2],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,8 %), prairies (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), zones urbanisées (3,4 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT) ou en gare de Saint-Gaudens sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Le territoire de la commune d'Arbas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arbas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2007 et 2009[32],[30].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Arbas est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[33],[34]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 36,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 229 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 213 sont en en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
L'origine du nom du village ne fait pas l’unanimité.
Ernest Nègre (n° 21134 dans son ouvrage Toponymie générale de la France) fait référence au terme « Arbast » qui désigne un mauvais fourrage. Il fait le rapprochement avec le terme « rabast » qui signifie « rebus, déchet » en languedocien.
Castillon d’Aspet avance une tout autre origine. Il considère que le terme proviendrait du nom de la tribu qui occupait le pays au moment de l'invasion romaine, les Arrevacci. Il se demande aussi si la découverte d'un autel votif dédié aux « six arbres » (sex arboribus) ne constituerait pas une explication valable.
Dufor retient cette hypothèse en parlant d'une « colonie d’Arevaces, venus d'Aquitaine à la suite de Sertorius »[37].
Sachant que l'on recense en Comminges de nombreux toponymes basques, l'origine proto-basque du nom « Arbas » n'est donc pas à exclure, pouvant provenir de la racine basque narb- « lieu des souches », présente dans les toponymes Narp, Narbaitz, Narbarte, Narbona.
Probablement au début du XIIIe siècle, les religieuses de l'abbaye de Longages établissent un monastère. Elles concèdent une charte des coutumes aux habitants en 1247[37].
En 1311, les religieuses de Longages vendent la seigneurie d'Arbas à Roger et Raimond-At d'Aspet et à Adhémar de Mauléon[37].
Jean de Grenier installe une verrerie à Gourgues, près d'Arbas, et une autre à Montastruc en 1498.
En 1789, le comte de Panetier de Montgrenier, seigneur d'Arbas et d'autres lieux, sera le dernier maître de la seigneurie locale[37]. Pendant la Révolution, le château est vendu puis démoli mais les verreries sont sauvées[37].
1830-1832 : guerre des Demoiselles dans la vallée de l'Arbas.
La deuxième implantation d'ours slovènes dans les Pyrénées fut précédée par une manifestation d'éleveurs opposés à l'introduction de nouveaux ours, le . Au nombre de 200 environ, ils ont aspergé la mairie de sang et brûlé une statue d'ours en bois qui ornait la place du village[38]. Le 25 avril suivant, les opposants à l'ours ont réussi à empêcher que l'ourse slovène Palouma soit relâchée à Arbas, en présence de Nelly Olin, ministre de l'environnement[39]. Finalement, trois ours ont été relâchés à Arbas en 2006 : Hvala, Balou et Sarousse.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[40],[41].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Arbas faisait partie de l'ex-canton d'Aspet).
Avant le , elle faisait partie de la communauté de communes des Trois Vallées et du SIVOM de la région de Salies-du-Salat.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1795 | Jean-Pierre Cazes | ||
1795 | 1797 | Marc Grenier | ||
1797 | 1800 | Bertrand Mailleau | ||
1800 | 1808 | Jean-Pierre Estrade | ||
1808 | 1809 | Escaig | ||
1809 | 1823 | Grenier de Montgaillard | ||
1824 | 1830 | Achille Estrade | ||
1831 | 1836 | Ferran | ||
1837 | 1847 | Jacques Bataille | ||
1847 | 1853 | Achille Lamole | ||
1853 | 1865 | Jacques Bataille | ||
1865 | 1867 | Julien Alexandre Bataille | ||
1867 | 1870 | Jean Jacques Ferdinand Grenier | ||
1870 | 1874 | Jean Timothée Bec | ||
1874 | 1876 | Jean Jacques Ferdinand Grenier | ||
1876 | 1878 | Lucien Escaich | ||
1878 | 1898 | Jean Timothée Bec | ||
1898 | 1908 | Joseph Ortet | ||
1908 | 1917 | Jean Baron | ||
1917 | 1920 | Abel Bataille | ||
1921 | 1944 | Augustin Estrade | ||
1944 | 1947 | Charles Copel | ||
1947 | 1956 | Maurice Ferran | ||
1956 | 1977 | Jean Auret | ||
1977 | 1989 | Charles Copel | ||
1989 | 1990 | Georges Daurut | ||
1990 | 1995 | André Pradère | ||
juin 1995 | juillet 2017 | François Arcangeli | EELV | Architecte Président de Pays de l'ours - Adet (1998-) Conseiller régional de Midi-Pyrénées (2010-2015) puis d'Occitanie (2016-2021) Président de la Communauté de communes Cagire Garonne Salat (2017-) |
juillet 2017 | En cours | Sylvie Simpson | SE |
François Arcangeli est maire d'Arbas de 1995 à 2017. Conseiller régional écologiste, architecte, président de l'association Pays de l'Ours - Adet[42], il a favorisé la réintoduction des ours dans le massif des Pyrénées. Depuis le , il est président de la Communauté de communes Cagire-Garonne-Salat. Il démissionne alors de sa fonction de maire pour respecter ses engagements sur le non-cumul des mandats et devient premier adjoint de la nouvelle maire Sylvie Simpson[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2019, la commune comptait 268 habitants[Note 8], en augmentation de 17,54 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].
En 2019, la commune comptait 268 habitants[Note 8], en augmentation de 17,54 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Arbas fait partie de l'académie de Toulouse.
Spéléologie, parapente, vélo tout terrain, pump track[50].
Un projet de forêt cinéraire à Arbas a été suspendu par le ministère de l'Intérieur en 2019, alors que les 3/4 des 200 concessions étaient déjà vendues et des cérémonies déjà programmées[51].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 119 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 227 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 680 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 12,1 % | 9,8 % | 12,9 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 141 personnes, parmi lesquelles on compte 66,9 % d'actifs (54 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 33,1 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 50 emplois en 2018, contre 43 en 2013 et 46 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 81, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,7 %[I 11].
Sur ces 81 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 78,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,3 % les transports en commun, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
21 établissements[Note 11] sont implantés à Arbas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 21 entreprises implantées à Arbas), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 10 | 7 | 5 | 5 |
SAU[Note 13] (ha) | 176 | 115 | 50 | 86 |
La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le centre-nord du département de la Haute-Garonne[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 86 ha[54],[Carte 6],[Carte 7].
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