Montastruc-de-Salies est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
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Montastruc-de-Salies | |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cagire Garonne Salat |
Maire Mandat |
Bertrand Lacarrere 2020-2026 |
Code postal | 31160 |
Code commune | 31357 |
Démographie | |
Gentilé | Montastrucains |
Population municipale |
305 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 01′ 50″ nord, 0° 53′ 38″ est |
Altitude | Min. 327 m Max. 811 m |
Superficie | 16,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnères-de-Luchon |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-montastruc-de-salies.fr/fr/index.html |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arbas, le Rucan, le ruisseau de la Justale, le ruisseau de Rieumajou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montastruc-de-Salies est une commune rurale qui compte 305 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 652 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Montastrucains ou Montastrucaines.
La commune de Montastruc-de-Salies se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 78 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 16 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 36 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aspet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Chein-Dessus (1,4 km), Castelbiague (2,7 km), Rouède (2,8 km), Estadens (3,8 km), Arbas (3,9 km), Montgaillard-de-Salies (4,7 km), Urau (5,4 km), Fougaron (5,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Montastruc-de-Salies fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Montastruc-de-Salies est limitrophe de neuf autres communes.
Rouède | Figarol | Montgaillard-de-Salies |
Estadens | ![]() |
Castelbiague |
Chein-Dessus | Arbas | Urau, Fougaron |
La superficie de la commune est de 1 612 hectares ; son altitude varie de 327 à 611 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par l'Arbas, le Rucan, le ruisseau de la Justale, le ruisseau de Rieumajou, un bras de l'Arbas, un bras du Rieumajou, le ruisseau de Ladoux, le ruisseau de ouriat, le ruisseau de Souleilla et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[9],[Carte 1].
L'Arbas, d'une longueur totale de 18,5 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Mane, après avoir traversé 7 communes[10].
Le Rucan, d'une longueur totale de 12,1 km, prend sa source dans la commune d'Aspet et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans l'Arbas à Castelbiague, après avoir traversé 4 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Augirein », sur la commune d'Augirein, mise en service en 1990[17] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 188,8 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 19 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,3 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[23].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24] : les « prairies naturelles, bois et ruisseaux des vallées de la Justale et du Louch-Rieumajou » (487 ha), couvrant 7 communes du département[25] et les « ruisseaux de l'Arbas et de Rieuaris » (64 ha), couvrant 9 communes du département[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] : le « massif de l'Arbas » (27 233 ha), couvrant 45 communes dont 24 dans l'Ariège et 21 dans la Haute-Garonne[27].
Montastruc-de-Salies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[28],[I 2],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,1 %), forêts (30,8 %), prairies (20,1 %), terres arables (5,9 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par l'autoroute A64 sortie no 20 puis la route départementale D 117, D 83, D 13 et avec le réseau Arc-en-ciel ainsi qu'en gare de Saint-Gaudens.
Le territoire de la commune de Montastruc-de-Salies est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Rucan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[33],[31].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Montastruc-de-Salies est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[34],[35]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 216 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 181 sont en en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[31].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[38],[39].
Montastruc-de-Salies fait partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon.
Avant le redécoupage départemental de 2014, Montastruc-de-Salies faisait partie du canton de Salies-du-Salat et, avant le , de la Communauté de communes du canton de Salies-du-Salat.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2013 | Bernard Rampon | PS | |
2013 | En cours | Bertrand Lacarrère | PS | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 305 habitants[Note 8], en augmentation de 15,97 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[44] | 1975[44] | 1982[44] | 1990[44] | 1999[44] | 2006[45] | 2009[46] | 2013[47] |
Rang de la commune dans le département | 156 | 233 | 242 | 282 | 285 | 314 | 325 | 336 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Montastruc-de-Salies fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une école maternelle au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[48] avec les communes d'Arbas, Rouède et Castelbiague.
Comité des fêtes, foyer rural, maison Pimant,
Chasse, randonnée pédestre.
La commune de Montastruc(-de-Salies possède un club de football : le FCMVA (Football Club Montastruc Vallée de l'Arbas). En 2009 le club est sacré champion de 1re division et monte en excellence : le plus haut niveau départemental. En cette saison 2010/2011, le club ajoute une équipe 3 dans son effectif pour la 1re fois de son histoire
Depuis , un autre club est présent à Montastruc : il s'agit du PCM qui compte une trentaine de licenciés. Le PCM dispose d'un centre de formation avec un très fort potentiel, menés vers le haut par les plus anciens, les jeunes mettent très peu de temps avant d'intégrer l'équipe première. En , un an après sa création le PCM compte 37 membres (42 en 2011). De plus, le stage préparation qui aura lieu à Salou sera l'occasion d'établir des liens plus fort entre les joueurs pour pouvoir peut être participer à la coupe de France qui commencera cet été.
Le PCM devient le premier club du village avant le FCMVA. En , les jeunes espoirs ont percé, de ce fait le meilleur d'entre eux Alexis Denat comptabilise 4 sélections en équipe de France espoir.
Le , le FCMVA se qualifie pour la première fois de son histoire pour le 4e tour de coupe de France,40 ans après la création du club.
En , le Fcmva crée une équipe féminine de football qui atteint la même année la finale de la coupe du Comminges.
Déchetterie du SIVOM sur la commune de Mane[49].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 139 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 280 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 830 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,7 % | 5,6 % | 4,9 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 185 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 4,9 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 49 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 132, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 11].
Sur ces 132 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
13 établissements[Note 11] sont implantés à Montastruc-de-Salies au [I 14]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,5 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 13 entreprises implantées à Montastruc-de-Salies), contre 12 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 45 | 25 | 17 | 13 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 002 | 623 | 840 | 845 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 25 en 2000 puis à 17 en 2010[52] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[53],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 002 ha en 1988 à 845 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 65 ha[52].
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