Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Oise.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Angivillers est un village rural du Plateau picard situé à 5 km au sud-est de Saint-Just-en-Chaussée, 13 km au nord-est de Clermont (Oise), 24 km au nord-ouest de Compiègne et {{>Unité|19|km}} au sud de Montdidier (Somme). Il est aisément accessible par l'ancienne route nationale 16 (actuelle RD 916).
La commune a une superficie de 627ha et une altitude d'environ 120 m et était décrite de la manière suivante au milieu du XIXesiècle: «son territoire, dépourvu d'eau et de bois, est coupé par quelques légers plis de terrain courant de l'ouest à l'est[1]».
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Airion», sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[12] à 10,6°C pour 1981-2010[13], puis à 11,1°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Angivillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (95,5%), zones agricoles hétérogènes (4,5%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 90, alors qu'il était de 77 en 2013 et de 82 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 86,2% étaient des résidences principales, 5% des résidences secondaires et 8,8% des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,7% d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,3% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Angivillers en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5%) supérieure à celle du département (2,5%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,7% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,6% en 2013), contre 61,4% pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
5
2,5
9,7
Logements vacants (en%)
8,8
7,1
8,2
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
La localité a été désignée sous les noms suivants: Angivillier, Angivillier, Angiviler, Anjolviller, Angevillers, (Angevillare, Angvillare, Angevillare)[1]
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Dans la première moitié du XIXesiècle, la commune comptait deux moulins à vent, et la population était exclusivement agricole. Quelques femmes augmentaient leurs revenus par la confection de gants de peau[1].
La commune a été desservie par la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. La gare se situait en limite de commune en direction de Ravenel.
La gare de Ravenel
Horaires 1936. Deux des 3 trains jourbaliers sont assurés par des autorails.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France de 1940, 118 soldats français de la 4e division d'infanterie coloniale sont tués sur le territoire de la commune, les 8 et . Un cimetière militaire est aménagé de 1941 à 1952, puis les dépouilles des soldats sont transférées dans un autre lieu. Un calvaire commémoratif a été édifié à l’angle des routes départementales RD 530 et RD 36 en hommage aux soldats africains, "massacrés sur place" et "victimes de la lâcheté nazie"[22],[23]
Articles connexes: Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 172 habitants[Note 8], en diminution de 2,82% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
360
343
359
341
298
274
284
279
267
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
253
235
232
240
252
241
219
223
222
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
237
235
212
245
216
215
223
239
223
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
177
178
156
159
181
200
191
189
183
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
182
172
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 89 hommes pour 89 femmes, soit un taux de 50% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,2
2,4
75-89 ans
6,0
19,3
60-74 ans
15,7
28,9
45-59 ans
20,5
15,7
30-44 ans
20,5
15,7
15-29 ans
12,0
18,1
0-14 ans
24,1
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[33]
L'église Saint-Martin, construite au XVIesiècle, possède quelques parties datant du XIIesiècle. Elle est décrite par Louis Graves en 1835:«est -un petit bâtiment du seizième siècle, en forme de T, devenu humide,par
l'exhaussement du .sol voisin. Le chœur et les chapelles sont voûtés et à nervures, la nef est. lambrissée; le clocher central est une tour carré recouverte d"'ardoises; le portail est formé d'une arcade en anse
de panier[1].» Trois objets: deux dalles funéraires de la famille de Guillebon et les fonts baptismaux sont classés monument historique[34].
Calvaire édifié par les anciens combattants de la commune à la mémoire des 118 soldats français morts au combat les 8 et . Une stèle à la mémoire de la 4e division d'infanterie coloniale a été par la suite apposée au pied du calvaire.
Stèle à la mémoire de Maurice Arnoux, commandant pilote aviateur, tombé le
Calvaire dédié aux 118 combattants qui ont péri lors de la Seconde Guerre mondiale.
Détail de ce calvaire.
Autre détail.
Monument aux morts.
Stèle à la mémoire de Maurice Arnoux, commandant pilote aviateur, tombé le .
Personnalités liées à la commune
Selon Louis Graves, «La seigneurie d'Angivillers appartenait, dans le treizième siècle,,à la maison de Candavène; elle fut acquise en 1494 par Philippe Le Toillier, dit Guillebon, docteur en' théologie, des descendants duquel elle parvint par alliance, vers 1614, au marquis de Nesle, et plus tard par alliance aussi à la .maison -dé.Flahaut; elle relevait du comté de Clermont[1]». Selon d'autres sources, la terre et seigneurie d'Angivilliers a été tenue par la famille d'Amerval, puis par la famille de Le Thoillier de Guillebon qui la transmit aux Flahaut de la Billarderie[35].
Hélinand de Froidmont (1160-1230), poète médiéval, chroniqueur et écrivain ecclésiastique français est peut-être né à Angivillers.
Charles Claude Flahaut de La Billarderie (1730-1809), titré comte d'Angivillers, fut le dernier directeur général des Bâtiments du roi sous Louis XVI.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Saint-Just-en-Chaussée, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p.45-46.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean-Paul Delance, «Seconde Guerre mondiale: retour sur le massacre des tirailleurs sénégalais en juin 1940 dans l'Oise: À l'occasion des 80 ans de la Bataille de France, notre journaliste Jean-Paul Delance revient sur les événements marquants du printemps 1940. Aujourd'hui, il relate le massacre des troupes coloniales françaises par les Allemands», France 3 Hauts-de-France, 9/6/2020 mis ç jour le 12/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии