Dictionnaire topographique du département de la Drôme[1]:
1178: Ais (cartulaire de Die, 5).
1178: Axium (cartulaire de Durbon).
1224: Ays (cartulaire de Durbon, 64).
1286: Aysium (Valbonnais, II, 61).
1300: Ayo (Valbonnais, II, 100).
1319: Aczio (archives des Bouches-du-Rhône, B 1397).
1320: Ayssium (inventaire des dauphins, 156).
1343: Aisium (choix de documents, 82).
1391: Ays-en-Diez (choix de documents, 215).
1529: Ays-en-Dyes (archives hospitalières de Crest, B 11).
1891: Aix, commune du canton de Die.
Non daté[réf.nécessaire]: Aix-en-Diois.
Étymologie
Aix est une formation toponymique gallo-romaine que l'on rencontre du sud au nord de l'ancienne Gaule (voir Aix). Elle est issue du latin aquis, forme à l'ablatif locatif pluriel du latin aqua «eau»[2].
Aix-en-Diois possède une source bicarbonatée dont l'eau salée était autrefois utilisée pour frauder la gabelle (enquête parlementaire pré-révolutionnaire)[réf.nécessaire].
Les Gallo-romains ont mis en valeur la source d'eau bicarbonatée en construisant ces thermes. La source et les vestiges des thermes sont actuellement enterrés[réf.nécessaire].
H. Desaye a fait des sondages sur les thermes de cette ville d'eau connue depuis longtemps par une dédicace aux divinités Bormanus et Bormana. Plusieurs salles ont été mises à jour dont une sur hypocauste[4].
Du Moyen Âge à la Révolution
Le mandement d'Aix et la baronnie du même nom étaient formés de quatre paroisses (Aix, Laval-d'Aix, Molières et Saint-Roman)[1].
La seigneurie:
Possession des comtes de Diois puis des évêques de Die (XIIesiècle[3].
(non daté): un temps sous l'autorité de Guigues de Baix, seigneur de Baix-aux-Montagnes (Plan-de-Baix), La Bâtie de Baix, Suze et Aix-en Diois[réf.nécessaire].
Possession des Artaud, branche cadette des premiers comtes de Diois qui prit ensuite le nom de Montauban[1].
1573: passe (par mariage) aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs[1].
1578 à 1579: un moment possédée par les Cazeneuve[1].
Avant 1790, Aix était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest, et du bailliage de Die.
Elle formait, avec les communautés de Laval-d'Aix et de Molières, une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Genis, était celle d'un prieuré connu dès le XIVesiècle dont le titulaire était décimateur à Aix, Laval-d'Aix, Molières et Saint-Roman[1].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Châtillon-en-Diois. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Die[1].
En 1886, le chantier de prolongement de la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch entre les gares de Die et d'Aspres-sur-Buëch provoque le doublement momentané de la population: 285 ouvriers étrangers à la commune et leurs familles se sont ajoutés aux 347 habitants de la population municipale[5].
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 358habitants, en augmentation de 1,99% par rapport à 2008 (Drôme: 3,24%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
211
129
166
194
230
225
225
232
283
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
297
305
284
259
300
272
632
312
313
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
316
312
302
236
275
259
260
254
222
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2008
2013
-
213
200
175
196
209
255
351
358
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Château de la Salle (XVIIesiècle)[3] construit par un commerçant protestant, racheté comme résidence d'été pour l'évêque de Die, Gaspard-Alexis Plan des Augiers, frère de Plan de Sieyes, conseiller au Parlement de Grenoble[réf.nécessaire].
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Aix)
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.7b
Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Aix-en-Diois
André Pelletier, André Blanc, Pierre Broise, Jean Prieur, Histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône-Alpes, Le Coteau (42 120), Horvath, (ISBN27171-0561-1), Aix-en-Diois, page 221
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