Aillon-le-Vieux est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Aillon (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Aillon-le-Jeune.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Savoie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Aillon-le-Vieux | |
Chef-lieu d'Aillon-le-Vieux vu depuis le Margériaz en hiver. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Chambéry |
Intercommunalité | Grand Chambéry |
Maire Mandat |
Christian Gogny 2020-2026 |
Code postal | 73340 |
Code commune | 73005 |
Démographie | |
Gentilé | Aillonnais |
Population municipale |
182 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 39′ 06″ nord, 6° 05′ 38″ est |
Altitude | Min. 673 m Max. 2 040 m |
Superficie | 21,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Alban-Leysse |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.aillonlevieux.fr |
modifier ![]() |
Le chef-lieu d'Aillon-le-Vieux est situé sur le flanc de la chaîne de montagne Rossanaz dont la Dent de Rossanaz et surplombé par le mont Colombier (2 043 m).
Aillon-le-Vieux est limitrophe des communes suivantes :
![]() |
Le Noyer Les Déserts |
Le Noyer Lescheraines Le Châtelard | Le Châtelard | ![]() |
Aillon-le-Jeune | N | La Compôte École Aillon-le-Jeune | ||
O Aillon-le-Vieux E | ||||
S | ||||
Aillon-le-Jeune | Aillon-le-Jeune | Aillon-le-Jeune |
Aillon-le-Vieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,3 %), prairies (15,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Aillon-le-Vieux est composé d'un toponyme dérivé du nom d'un propriétaire gallo-romain auquel a été ajouté l'adjectif « le Vieux », la distinguant de sa voisine « le Jeune », à partir de la création de sa voisine "Aillon-le-Jeune" en 1863[7] (voir ci-après).
Aillon ou Allionis est un toponyme semblant désigner un ancien fundus (propriété) dont le nom provient du propriétaire un certain Allio, Allionis, dérivé du gentilice Allius selon le chanoine Gros[8], ou peut être est-il un hypocoristique du prénom Élie[9].
Dans les documents médiévaux, la paroisse unique d'Aillon, de sa chartreuse ou de ses occupants, apparaît sous les formes Guigo prior de Allione en 1158, Domus Allionis vers 1178, date supposée de la fondation de la chartreuse, puis Bernardus prior de Allione en 1198, prior Allonis en 1223, Cura de Allion vers 1344, Prioratus de Ayllone au XIVe siècle[8],[9].
En 1803, lors de la division de la paroisse, on distingue désormais Aillon-le-Vieux, là où se trouve l'ancienne église dédiée à Saint Donat, d'Aillon-le-Jeune où est érigé une nouvelle église dédiée à Notre-Dame de l'Assomption[8]. Trois ans après l'annexion de la Savoie, en 1863, la division des deux paroisses donne naissance à deux communes distinctes portant le nom des deux paroisses[8],[10],[11].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Alyon-le-Vyeû, selon la graphie de Conflans[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
? | 1910 | Joseph Antoine Miguet | ||
1910 | 1937 | Félix Miguet | ||
1937 | ? | Alphonse Miguet | ||
? | 2001 | Georges Miguet | ||
mars 2001 | mars 2014 | Roger Miguet | ||
mars 2014 | En cours (au juin 2020) |
Christian Gogny[13] | SE | Cadre supérieur |
Les habitants de la commune sont appelés les Aillonnais[7],[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 182 habitants[Note 2], en augmentation de 4,6 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 476 | 2 353 | 1 688 | 1 860 | 1 677 | 1 732 | 1 502 | 1 516 | 688 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
660 | 644 | 642 | 635 | 628 | 586 | 558 | 553 | 516 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
432 | 370 | 369 | 337 | 301 | 249 | 207 | 169 | 169 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
155 | 156 | 169 | 173 | 177 | 178 | 182 | - | - |
La commune de Aillon-le-Vieux est située dans l'académie de Grenoble. En 2015, elle administre une école primaire publique regroupant 21 élèves[18].
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio ou encore la radio des Bauges Radio Alto... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré[19]. Plus localement, on trouve aussi d'autres journaux avec La Vie nouvelle[20] ou encore l'Essor savoyard.
Les clouteries des Bauges, au XIXe siècle, participèrent à l'essor économique du village et plus largement des Bauges. Installées au bord du Nant (ruisseau qui prend sa source dans la combe de Savoie), ces industries expliquent l'essor démographique du village à cette époque. Les clous de charpente s'exportaient jusqu'à Genève. Le déclin de cette activité explique en partie l'exode rural.
À partir des années 1960, le tourisme hivernal avec la station de ski d'Aillon-le-Jeune puis en 1980, l'extension du domaine skiable à la montagne Margériaz, Les Aillons-Margériaz, participe à l'économie locale.
L'élevage permet à la commune de perpétuer la tradition laitière et la production de tome des Bauges (la tome des Bauges s'écrit avec un seul M tandis que la tomme de Savoie comprend deux M).
Aillon-le-vieux possède également une chèvrerie.
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 354 lits touristiques répartis dans 67 structures[Note 3], dont 19 meublés[21].
Sur les autres projets Wikimedia :