Lescheraines est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Lescheraines | |
La commune vue au niveau du pont sur le Chéran. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Chambéry |
Intercommunalité | Grand Chambéry |
Maire Mandat |
Gérard Merlin 2020-2026 |
Code postal | 73340 |
Code commune | 73146 |
Démographie | |
Gentilé | Lescherainois |
Population municipale |
781 hab. (2019 ![]() |
Densité | 96 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 42′ 33″ nord, 6° 06′ 21″ est |
Altitude | Min. 578 m Max. 1 305 m |
Superficie | 8,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Annecy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Alban-Leysse |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lescheraines.fr |
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Lescheraines est une commune savoyarde, située au cœur du massif des Bauges. Le principal noyau urbain est installé dans la plaine, où se situait un ancien lac[1]. Il s'agit d'une position de carrefour où convergent les vallées du Chéran et du Nan[1] ou ruisseau de Saint-François et se dirige ensuite vers le pays de l'Albanais, puis aux villes d'Aix et de Chambéry[1]. Au nord, la route permet de rejoindre le col de Leschaux, puis le bassin du lac d'Annecy. Cette position stratégique a permis l'installation d'un pont, probablement au XVIe siècle[1].
La commune est membre du Parc naturel régional du Massif des Bauges.
Bellecombe-en-Bauges | ||
Arith | ![]() |
La Motte-en-Bauges |
Saint-François-de-Sales Le Noyer |
Aillon-le-Vieux | Le Châtelard |
Lescheraines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,5 %), forêts (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (6,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les premières mentions du toponyme dans les documents médiévaux sont Lascherena (1108), Escarena (1215), Escherena (1238), Lescherène (1278), Escherena (XIVe siècle) ou plus récemment Lescheraines-en-Savoye (1732)[8],[9],[10]. En 1793, la commune porte le nom de Chéran[9].
Le toponyme de Lescheraines est dérive du mot écherêne (scalena / scarena, variante de scale), désignant une « crête de montagne », « petite échelle », , avec agglutination de l'article[8],[9],[10],[11]. André Pégorier (Les noms de lieux en France, glossaire de termes dialectaux, 2006) propose quant à lui un lieu d'« éboulis ravinés »[10].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Leshrèna, selon la graphie de Conflans[12].
La position de carrefour du bourg, traversé par le Chéran, amène à la construction d'un pont au cours du XVIe siècle[1]. Ce dernier sera reconstruit en 1678 et à nouveau en 1870[1].
Au Moyen Âge, la famille des Métral de Desingy y détient une maison forte. Elle est acquise au XIVe siècle par Jean D'allèves, bourgeois de Chambéry et clerc du comte Amédée VI, avec la juridiction, routes et droits qui en dépendaient et en reçoit l'investiture et la mestralie.
Dans la nuit du 4 au , un incendie ravage le centre équestre de la commune, faisant 8 morts dont principalement des adolescents. L'origine de cet incendie est accidentelle, probablement dû à des normes de sécurité très défaillantes, mais les experts n'ont pas pu déterminer précisément l'origine du brasier. Ce centre équestre a depuis été reconstruit.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1995 | Edmond Darvey | DVG | ... |
mars 2001 | mars 2008 | Anne Gagneur | ... | ... |
mars 2008 | mars 2014 | Michel Le Pavec | ... | ... |
mars 2014 | Albert Darvey | DVG | Ingénieur conseil Conseiller général (2004-2015) (canton du Châtelard) puis départemental (canton de Saint-Alban-Leysse) (depuis 2015) | |
mars 2020 | En cours (au 30 juin 2020) |
Gérard Merlin |
Ses habitants sont appelés les Lescherainois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 781 habitants[Note 3], en augmentation de 4,83 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
480 | 509 | 547 | 647 | 646 | 713 | 620 | 636 | 595 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
635 | 608 | 656 | 660 | 653 | 607 | 583 | 557 | 533 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
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480 | 474 | 459 | 453 | 436 | 489 | 512 | 438 | 395 |
1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 | - |
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425 | 495 | 556 | 695 | 708 | 724 | 773 | 781 | - |
Les principales activités sont la vente de fromage, de lait, et les activités industrielles comme le bois.
De nombreux habitants des Bauges travaillent dans les villes alentour telles que Chambéry, et dans une moindre mesure Annecy et Aix-les-Bains.
La base de loisirs les Îles du Chéran accueille des vacanciers dans son camping, près d'un plan d'eau. Celui-ci est beaucoup plus fréquenté par la population locale.
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