Aillon-le-Jeune est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Aillon (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Aillon-le-Vieux.
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Aillon-le-Jeune | |
Entrée dans le chef-lieu de la commune. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Chambéry |
Intercommunalité | Grand Chambéry |
Maire Mandat |
Serge Tichkiewitch 2020-2026 |
Code postal | 73340 |
Code commune | 73004 |
Démographie | |
Population municipale |
433 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 37′ 09″ nord, 6° 04′ 53″ est |
Altitude | Min. 877 m Max. 2 040 m |
Superficie | 34,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Alban-Leysse |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du massif des Bauges.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Aillon-le-Jeune | ... h/an | ... mm/an | ... j/an | ... j/an | ... j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Les précipitations y sont moyennement fréquentes, en voici un aperçu pour l'année 2007 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures (sous abri, normales) °C | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... |
Source: Météo France et Météociel[1] |
Aillon-le-Jeune est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,8 %), prairies (6,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones urbanisées (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Aillon-le-Jeune est composée d'un toponyme dérivé du nom d'un propriétaire gallo-romain auquel a été ajouté l'adjectif « le Jeune », la distinguant de sa voisine « le Vieux » (voir ci-après).
Aillon ou Allionis est un toponyme semblant désigner un ancien fundus dont le nom du propriétaire est passé à la propriété, dans la période gallo-romaine le terme recouvre le territoire d'une exploitation agricole avec ses installations spécifiques et le logis de son propriétaire[8],[9]. Le propriétaire semble être un certain Allio, Allionis, dérivé du gentilice Allius selon le chanoine Gros[8], ou peut être est-il un hypocoristique du prénom Élie[9].
Les mentions de la paroisse ou de sa chartreuse ou de ses représentants évoluent au cours des siècles. Le chanoine Adolphe Gros reprend le travail de l'historien spécialiste du territoire des Bauges, l'abbé Laurent Morand (1830-1894), auteur de Les Bauges : histoire et documents (3 tomes, Chambéry, 1889- 1890-1891). On trouve ainsi Guigo prior de Allione en 1158, Domus Allionis vers 1178, date supposée de la fondation de la chartreuse, puis Bernardus prior de Allione en 1198, prior Allonis en 1223, Cura de Allion vers 1344, Prioratus de Ayllone au XIVe siècle[8],[9].
En 1803, lors de la division de la paroisse, on distingue Aillon-le-Vieux, là où se trouve l'ancienne église dédiée à Saint Donat, et Aillon-le-Jeune où l'on érige une nouvelle église dédiée à Notre-Dame de l'Assomption et qui accueille la station de sports d'hiver Les Aillons-Margériaz[8]. Trois ans après l'annexion de la Savoie, en 1863, la division des deux paroisses donne naissance à deux communes distinctes portant le nom des deux paroisses[8],[10],[11].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Alyon-le-Zhoènô, selon la graphie de Conflans[12].
La commune a accueilli le prologue du Rallye automobile Monte-Carlo 1986. Cette discipline était alors à son apogée et le public se rue sur le parcours sinueux, enneigé et en partie boisé de 2,6 km. Plus de 60 000 spectateurs sont présents, le double de ce qui était prévu par la gendarmerie. La spéciale est d'ailleurs retransmise en direct sur TF1 en multicaméras avec les commentaires de Bernard Darniche, et profite évidemment d'une bonne audience, succès du rallye de l'époque oblige. Le village se voit ainsi offrir une belle publicité et 60 000 personnes présente sur la journée. Les embouteillages furent nombreux autour du village après l'épreuve. Le rallye de nos jours n'a que peu de chance de revenir sur les routes d'Aillon-le-Jeune, le parcours ne s'étendant pas plus haut que nord de Valence et le village célèbre de Saint-Bonnet-le-Froid[réf. nécessaire].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[13].
Les élections municipales de 2014 se sont déroulées par élections des candidats au scrutin majoritaire, en deux tours[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Gaston Trépier | DVG | |
mars 2001 | mars 2008 | André Guerraz | DVD | |
mars 2008 | mars 2014 | Roger Ginollin | SE | |
avril 2014 | octobre 2018 (démissionnaire) |
Philippe-Albert Trepier | SE | |
décembre 2018 | mars 2020 | Emmanuelle Andrevon | SE | |
mars 2020 | En cours | Serge Tichkiewitch[15] | SE |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 433 habitants[Note 3], en diminution de 0,92 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
742 | 710 | 693 | 698 | 734 | 712 | 649 | 613 | 563 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
546 | 420 | 395 | 354 | 352 | 293 | 284 | 232 | 211 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
225 | 250 | 261 | 339 | 424 | 446 | 437 | 434 | 433 |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 26,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 224 hommes pour 210 femmes, soit un taux de 51,61 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,96 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,0 |
5,4 | 75-89 ans | 5,2 |
19,2 | 60-74 ans | 17,6 |
30,4 | 45-59 ans | 25,7 |
17,0 | 30-44 ans | 19,0 |
14,3 | 15-29 ans | 11,9 |
13,4 | 0-14 ans | 19,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,9 |
7 | 75-89 ans | 9,7 |
16,7 | 60-74 ans | 17,4 |
21,3 | 45-59 ans | 20,6 |
19 | 30-44 ans | 18,4 |
17,2 | 15-29 ans | 15,3 |
18,2 | 0-14 ans | 16,6 |
La commune de Aillon-le-Jeune est située dans l'académie de Grenoble. En 2015, elle administre une école primaire publique « La Combe », constituée d'une école maternelle et une école élémentaire et regroupant 34 élèves[21].
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio ou encore la radio des Bauges Radio Alto... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré[22]. Plus localement, on trouve aussi d'autres journaux avec La Vie nouvelle[23] ou encore l'Essor savoyard.
Station de ski des Aillons-Margériaz : 1 850 m au sommet des pistes ; 40 km de pistes de ski alpin ; 40 km de ski de fond.
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 3 735 lits touristiques répartis dans 642 structures[Note 4]. Les hébergements se répartissent comme suit : 137 meublés ; une structure d'hôtellerie de plein air ; 3 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 5 refuges ou gîtes d'étape et deux chambres d'hôtes[24].
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[26].
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