Aigremont est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
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Aigremont | |
![]() L'hôtel de ville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine |
Maire Mandat |
Samuel Benoudiz 2020-2026 |
Code postal | 78240 |
Code commune | 78007 |
Démographie | |
Gentilé | Aigremontois |
Population municipale |
1 086 hab. (2019 ![]() |
Densité | 272 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 13″ nord, 2° 01′ 12″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 168 m |
Superficie | 4,00 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Germain-en-Laye |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Les habitants d'Aigremont sont appelés les Aigremontoises et les Aigremontois.
Aigremont est situé à 3 km à l'ouest de Saint-Germain-en-Laye et 25 km environ à l'ouest de Paris.
La commune se trouve au sud de la forêt de Saint-Germain-en-Laye et au nord de la forêt de Marly.
Il n'existe aucun réseau hydrographique de surface[1].
Poissy | ||
![]() |
Chambourcy | |
Feucherolles |
Aigremont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 82,52 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 3,82 % d'espaces ouverts artificialisés et 13,56 % d'espaces construits artificialisés[7].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Archimons en 767, Actricus mons en 768 [8],[9], Acremons au Xe siècle, Acer mons au XIIIe siècle[9], puis Acrimons[9] ou Acrimonte en 1254, Egremont en 1757[10].
C'est une mélecture par Benjamin Guérard de Actrico-monte pour Aetrico-monte. Elle avait été bien lue par l'abbé Lebeuf[11] qui correspond à l'ancien nom de Montlhéry.
Ce toponyme signifie « colline escarpée », « Mont pointu », du latin acer, acris (« pointu ») et Montem (« mont »)[12].
C'est un toponyme assez répandu. Quatre communes françaises et de nombreux hameaux portent ce nom; Aigremont dans le Gard, Aigremont dans la Haute-Marne, Aigremont dans l'Yonne, Aigremont dans les Yvelines.
Au Moyen Âge, Simon III de Poissy aurait auparavant donné le domaine d'Aigremont[réf. nécessaire] à Agnès sa fille, châtelaine de Neauphle-le-Château[13] en 1254.
Par la suite, le domaine d'Aigremont aurait appartenu à Marguerite, dame d'Aigremont (1315), fille du seigneur Simon V de Poissy, ce dernier fils de Simon IV de Poissy "le jeune", et petite-fille de Simon III de Poissy "le Vieux" 1222[14],[15]. Aigremont apparait donc dans la France de Philippe Auguste à l'aube du XIIIe siècle.
La seigneurie d'Aigremont reste dans la mouvance des châtelains de Poissy ou de seigneurs des environs jusqu'à la fin de la guerre de Cent Ans. Au bord de la route de Paris vers la Normandie, la ferme fortifiée d'Aigremont joue pendant toute cette période un rôle militaire modeste parmi les points fortifiés tout au long de cette route : Béthemont, Poncy, Retz, La Mont joie.
A la fin du XVe siècle sous Louis XI, la paix revenue, la seigneurie d'Aigremont passe aux mains de la nouvelle noblesse des Parlements et de la robe, avec les familles Poignant, Viole et Longueil. Pour ces grands et riches parlementaires, Aigremont reste une possession lointaine où ils ne résident pas et dont ils assurent l'exploitation à travers leurs intendants, les receveurs de la Terre d'Aigremont qui habitent la ferme fortifiée transformée en pacifique demeure agricole et qui détiennent le vrai pouvoir local.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1789 | 1792 | Félix Denyau | Prêtre | |
1792 | 1793 | Jean-Charles Lapierre | ||
1793 | 1794 | Jean-Charles Renard | ||
1794 | 1815 | Pierre Purget | ||
1816 | Fourchy | |||
1893 | ? | Jean-Adrien Dubreuil | ||
1925 | 1929 | Edmond Marbouty[16] | ||
1929 | 1971 | René Meslé | ||
1971 | 1995 | Désiré Prunier | ||
1995 | 2014 | Gilbert Dijon | UMP | |
2014 | En cours | Samuel Benoudiz |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 1 086 habitants[Note 3], en diminution de 4,65 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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148 | 137 | 148 | 158 | 162 | 154 | 156 | 166 | 167 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
177 | 191 | 175 | 179 | 176 | 184 | 202 | 194 | 200 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
200 | 185 | 186 | 155 | 165 | 189 | 187 | 186 | 217 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
280 | 262 | 406 | 864 | 914 | 873 | 1 063 | 1 105 | 1 090 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 086 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 553 hommes pour 527 femmes, soit un taux de 51,20 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,6 |
8,3 | 75-89 ans | 7,0 |
16,5 | 60-74 ans | 17,0 |
27,2 | 45-59 ans | 29,2 |
10,0 | 30-44 ans | 13,2 |
18,7 | 15-29 ans | 16,7 |
19,3 | 0-14 ans | 16,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,3 |
5,7 | 75-89 ans | 7,7 |
13,4 | 60-74 ans | 14,5 |
20,6 | 45-59 ans | 20,3 |
19,8 | 30-44 ans | 19,9 |
18,4 | 15-29 ans | 17 |
21,5 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune est desservie par un groupe scolaire composé d'une école maternelle et d'une école primaire : l'école de la Forêt.
Le village, précédemment à vocation agricole et surtout fruitière à l'instar des communes alentour participait, entre autres, à l'élaboration du Noyau de Poissy et est devenu aujourd'hui une commune résidentielle pavillonnaire.
Au recensement agricole de 2000, l'agriculture dans la commune ne comptait plus que trois exploitations agricoles professionnelles contre huit en 1988[23].
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Blason | De sinople aux trois chevrons d'or, à la pomme de même en pointe. |
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Détails |
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