Aigremont, « Aigramont » en occitan languedocien est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.
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Aigremont | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Gilles Trinquier 2020-2026 |
Code postal | 30350 |
Code commune | 30002 |
Démographie | |
Gentilé | Aigremontois, Aigremontoises |
Population municipale |
777 hab. (2019 ![]() |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 58′ 01″ nord, 4° 07′ 24″ est |
Altitude | Min. 78 m Max. 160 m |
Superficie | 12,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | aigremont-gard.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Courme, le ruisseau de Bay et par un autre cours d'eau. Elle est homonymes avec trois autres communes, un en Île-de-France, une en Bourgogne et une en Champagne-Ardenne. La commune fait partie de la communauté de communes du Piémont cévenol, depuis septembre 2012.
Aigremont est une commune rurale qui compte 777 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Aigremontois ou Aigremontoises.
Aigremont est un petit village du Gard situé dans le piémont cévenol.
Saint-Jean-de-Serres | Lédignan | Saint-Bénézet |
Savignargues | ![]() |
Domessargues, Mauressargues |
Saint-Théodorit | Moulézan | Montagnac |
Il y a cinq cours d'eau traversant Aigremont, la rivière La Courme, le Ruisseau de Bay, celui des Trois Seigneurs, des Buissières, de la font de Linque.
La commune a connu plusieurs catastrophes naturelles :
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[1],[2],[3].
Aigremont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[I 1],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (31,6 %), prairies (4,3 %), zones urbanisées (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Aigremont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau de Bay et la Courme. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1995, 2001, 2002, 2005, 2010 et 2014[9],[7].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 345 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 345 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[11].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine De Acre-Munto en 957[13], sous la forme De Acre-Monte en 1060[14], Acer Mons en 1162.
Ce toponyme signifie « colline escarpée », « Mont pointu », du latin acer, acris (« pointu ») et Montem (« mont »)[13].
C'est un toponyme assez répandu. Quatre communes françaises et de nombreux hameaux portent ce nom ; Aigremont dans le Gard, Aigremont dans la Haute-Marne, Aigremont dans l'Yonne, Aigremont dans les Yvelines.
La commune d'Aigremont devient en l'an 957 le prieuré de Saintt Pierre d'Aigremont.
Au début du XIVe siècle, Philippe le Bel fait don de la Baronnie d'Aigremont au seigneur Guillaume de Plaisian qui construit le château en 1320. Ce dernier est achevé en 1360.
Le château d'Aigremont est détruit et pillé pendant la Révolution, mobilier et archives totalement brûlés en . Il fut habité au XVIe siècle par Marguerite de Cambis[15].
Les murailles du château définissent un cercle presque parfait qui laisse supposer qu'Aigremont naquit sous la forme d'une « circulade » (vocable moderne), ainsi que Pawlowski l'a défini pour le Bas Languedoc : bâtisse construite en continuité et circulairement autour d'un point fort : ici un donjon semble-t-il.
Au centre de la cour du château, remarquable tour donjon d'architecture romane (XIIe ou XIIIe siècle), hélas défigurée par appendice sommital moderne. Au nord, se trouve une tourelle de 2 m de diamètre. Au sud, le porche d'entrée s'impose avec sa porte charretière en plein cintre sur laquelle on lit les dates de 1360 et 1760.
L'église fut incendiée en 1703 par les Camisards, restaurée puis détruite à la Révolution. Une nouvelle église, construite au XIXe siècle sur la placette a disparu également.
Le temple est situé juste à la limite du village.
En 1992, le Mémorial départemental dédié aux soldats gardois morts pour la France en Afrique du Nord, est érigé sur le territoire de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 19 septembre 1961[16] | Léon Castanet | SFIO | Député de 1928 à 1936 Président du conseil général (1957-1961) |
1961 | 1981 | Francis Perrigot | SFIO-PS | Conseiller général |
1981 | 1985 | Georges Maurin | PS | |
1985 | 2010 | Françoise Laurent-Perrigot | PS | Sénatrice du Gard, conseillère générale, ancienne vice-présidente du conseil général. conseillère départementale du canton de Quissac, vice-présidente du conseil départemental du Gard |
2010 | 2020 | Claude Castanet | DVG | Retraité |
2020 | En cours | Gilles Trinquier | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 777 habitants[Note 3], en augmentation de 11 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
372 | 365 | 409 | 404 | 428 | 412 | 402 | 454 | 453 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
448 | 440 | 410 | 444 | 417 | 313 | 293 | 321 | 309 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
334 | 380 | 333 | 304 | 309 | 339 | 319 | 304 | 299 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
274 | 256 | 241 | 243 | 313 | 449 | 618 | 638 | 670 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
755 | 777 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 388 hommes pour 396 femmes, soit un taux de 50,51 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 0,8 |
6,3 | 75-89 ans | 5,1 |
21,8 | 60-74 ans | 21,9 |
23,1 | 45-59 ans | 20,8 |
17,6 | 30-44 ans | 18,0 |
15,0 | 15-29 ans | 15,2 |
15,5 | 0-14 ans | 18,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,9 |
7,9 | 75-89 ans | 10,3 |
18,9 | 60-74 ans | 19,4 |
20,6 | 45-59 ans | 20,6 |
17,1 | 30-44 ans | 17,1 |
16,5 | 15-29 ans | 14,6 |
18,1 | 0-14 ans | 16,2 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 304 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 747 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 670 €[I 5] (20 020 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 9,9 % | 11,6 % | 10,3 % |
Département[I 8] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 494 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 62 emplois en 2018, contre 62 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 334, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 11].
Sur ces 334 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 91,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
47 établissements[Note 6] sont implantés à Aigremont au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 47 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 12,8 % | (7,9 %) |
Construction | 10 | 21,3 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 14 | 29,8 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 2,1 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,1 % | (3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 12,8 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 14,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 2 | 4,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 47 entreprises implantées à Aigremont), contre 30 % au niveau départemental[I 15].
L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[22] : P.artisan du vin, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (6 k€).
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[23]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 36 | 19 | 22 | 14 |
SAU[Note 9] (ha) | 735 | 545 | 595 | 488 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 19 en 2000 puis à 22 en 2010[25] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[26],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 735 ha en 1988 à 488 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 35 ha[25].
Le village d'Aigremont possède plusieurs hameaux qui lui sont rattachés : Antignargues, le Mas d'Alphonse, les Baraques et le Mas Blanc qui fut édifié à la fin du XIXe siècle.
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Les armes d'Aigremont se blasonnent ainsi : De sinople à l'ombre de croix de filets cantonnée au premier d'un demi-vol contourné cousu de gueules, au deuxième et au troisième d'un château donjonné de trois pièces d'or, celle du milieu plus élevée, au quatrième d'un demi-vol cousu de gueules[27].
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