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Sainte-Geneviève-de-Batiscan est une municipalité du Québec située dans la municipalité régionale de comté des Chenaux, dans la région administrative de la Mauricie. Traversée par la rivière Batiscan, Sainte-Geneviève-de-Batiscan fait aussi partie de la Batiscanie. Quant au gentilé, les habitants de Sainte-Geneviève-de-Batiscan sont des Genevièvois, Genevièvoises (avec un accent grave ou un accent aigu)[1].

Sainte-Geneviève-de-Batiscan

Municipalité de Sainte-Geneviève-de-Batiscan.
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Mauricie
Subdivision régionale Les Chenaux
Statut municipal Municipalité de paroisse
Maire
Mandat
Christian Gendron
2021-2025
Code postal G0X 2R0
Constitution
Démographie
Gentilé Genevièvois, oise
Population 1 006 hab. ()
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 32′ 00″ nord, 72° 20′ 00″ ouest
Superficie 10 060 ha = 100,6 km2
Divers
Code géographique 2437215
Localisation
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Sainte-Geneviève-de-Batiscan
Géolocalisation sur la carte : Québec
Sainte-Geneviève-de-Batiscan
Géolocalisation sur la carte : Mauricie
Sainte-Geneviève-de-Batiscan
Géolocalisation sur la carte : Mauricie
Sainte-Geneviève-de-Batiscan
Liens
Site web Site officiel

    Territoire organisé en paroisse dès 1721, Sainte-Geneviève-de-Batiscan était située sur la seigneurie de Batiscan. La première terre a été concédée en 1685. Elle est constituée en municipalité depuis 1845 et 1855 sous la désignation de «Municipalité de paroisse» parce que les limites de son territoire municipal étaient calquées sur celle de la paroisse préexistante[2]. Elle a été le chef-lieu de la municipalité du comté de Champlain de 1855 à 1981, jusqu'à la création de la municipalité régionale de comté de Francheville en 1982 (remplacée par la MRC des Chenaux en 2002). Au cours de son histoire, l'économie de la localité a porté sur l'agriculture, la sidérurgie, l'exploitation forestière, la pêche et le transport fluvial. Sainte-Geneviève a aussi été un centre de commerce prédominant pour la Batiscanie.


    Toponymie


    À l'origine et encore en 1765, le lieu était désigné sous le nom de «Rivière Batiscan». Dès 1723, la paroisse catholique a été désignée en hommage à sainte Geneviève (v420-v500). Les archives ne rapportent pas pourquoi le nom de cette sainte a été choisi. Tous les auteurs rapportent qu'elle est la patronne de la ville de Paris et suggèrent que son nom a été choisi parce que c'est à Paris où a été ordonné le premier prêtre desservant de la paroisse, l'abbé Gervais Lefebvre (vers 1672-1736)[3]. Il faudrait plutôt simplement y voir la dévotion à Sainte-Geneviève qui était très populaire à cette époque. Elle était invoquée pour les fléaux et les intempéries[4].


    Géographie


    Dans la MRC : Les Chenaux.

    Sainte-Geneviève-de-Batiscan est traversée par la rivière Batiscan, au confluent de la rivière à Veillet. Son village est réparti sur les deux rives, principalement sur la rive nord-est. Le centre du village est situé à environ 6,3 km de l'embouchure de la rivière Batiscan et à 7,6 km de la gare ferroviaire de Batiscan, sur le parcours du chemin de fer Canadien Pacifique. Deux autres rivières traversent son territoire pour se jeter dans la Batiscan : la rivière à Veillet et la rivière à la Lime.

    La zone agricole de Sainte-Geneviève-de-Batiscan s'arrête au pied de la morraine de Saint-Narcisse. Il s'agit d'une ligne montagneuse dans le sens est-ouest, qui sépare Sainte-Geneviève-de-Batiscan avec Saint-Stanislas et Saint-Narcisse. Tout le territoire de Sainte-Geneviève-de-Batiscan est compris dans la Batiscanie, sauf deux zones : l'une à l'est, à la limite de Sainte-Anne-de-la-Pérade ; et l'autre au sud-ouest, près de la limite de Saint-Luc-de-Vincennes.


    Municipalités limitrophes


    Saint-Narcisse Saint-Stanislas Saint-Prosper-de-Champlain
    N Sainte-Anne-de-la-Pérade
    O    Sainte-Geneviève-de-Batiscan    E
    S
    Saint-Luc-de-Vincennes Champlain Batiscan

    Histoire



    Démographie


    Évolution démographique
    1851 1861 1871 1881 1891 1901
    2 0722 1712 2772 2941 9851 814
    1911 1921 1931 1941 1951 1956
    1 8471 7251 6831 4671 3191 372
    1961 1966 1971 1996 2001 2006
    1 2981 3141 1521 0441 0821 036
    2011 2016 - - - -
    1 0601 006----
    (Sources : Recensement du Canada[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16])

    Agriculture


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    Commerce des fourrures


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    Exploitation forestière


    La forêt est exploitée dès le 17e siècle par les propriétaires eux-mêmes des terres de Sainte-Geneviève, soit pour la construction, soit pour le chauffage. Au cours de la décennie 1830, les bûcherons prennent d'assaut la forêt composée de grands arbres de pin blanc et de pin rouge. Après une exploitation intensive de la forêt au cours du 19e siècle, ces essences dites nobles ont été remplacées par des essences plus pauvres comme le pin gris. Alors qu'on craignait des conséquences néfastes à l'exploitation forestière, ces essences dites vulgaires seront valorisées avec l'émergence de l'industrie de la pâte et du papier[17]. On est passé du bois de sciage (bois d'œuvre) au 19e siècle au bois de pulpe au 20e siècle. L'exploitation forestière a occupé une place importante dans l'économie régionale, de sorte qu'à Sainte-Geneviève comme ailleurs, on parlera d'économie agro-forestière, où le cultivateur l'été se fera bûcheron l'hiver ou draveur le printemps.

    Plusieurs scieries ont été opérées à Sainte-Geneviève à partir du 19e siècle. Les recensements nominatifs à partir de 1831 ainsi que des listes publiées par les gouvernements provincial et fédéral fournissent les noms des propriétaires :


    Sidérurgie


    Durant seize ans, les Forges de Batiscan ou Batiscan Iron Works ont produit de la fonte et du fer à Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Cette industrie tire son nom de la rivière Batiscan, comme les Forges du Saint-Maurice tiraient son nom de la rivière Saint-Maurice.

    Ouverte en 1798, l'entreprise était la propriété de cinq actionnaires : Thomas Dunn, ancien colocataire des Forges du Saint-Maurice, et John Craigie, tous deux membres du Conseil législatif, Thomas Coffin, seigneur de Champlain, député, Benjamin Frobisher et son fils Joseph, tous deux actifs dans le commerce des fourrures. En 1800, elle comptait 16 bâtiments et 60 hommes. À Noël 1800, un incendie a détruit le haut fourneau et les bâtiments voisins, qui ont aussitôt été reconstruits.

    Pour produire la fonte, il fallait du bois pour le charbon de bois, du minerai de fer ainsi que de la pierre à chaux. Les cultivateurs de Sainte-Geneviève contribuaient à l'approvisionnement d'une partie de ces ressources, ce qui constituait un revenu qui s'ajoutait à celui de l'agriculture.

    Un des associés, John Craigie, a été reconnu coupable de détournement de fonds publics de plus de 85 000$, qu'il a utilisé pour financer l’entreprise. Thomas Dunn s'est retiré, privant la compagnie du capital nécessaire à la poursuite des activités.

    Les problèmes de liquidités (le crédit), la concurrence des Forges du Saint-Maurice et le décès de deux actionnaires ont entraîné la fermeture de l'industrie en 1814.

    Le nom du rang des Forges rappelle l'existence de cette entreprise. Il ne reste rien de ces constructions, sinon des vestiges archéologiques.


    Paroisse catholique


    Les premiers Genevièvois ont été des paroissiens de Saint-François-Xavier de Batiscan pendant 36 ans, de 1685 à 1721. Les origines de la paroisse catholique de Sainte-Geneviève remontent à 1721 alors que le procureur général du Roi, Mathieu-Benoît Collet, consultent la population de Batiscan le et que les résidents de ce qui deviendra Sainte-Geneviève demandent d'avoir les services d'un prêtre «jusqu’à ce que les profondeurs de la dite rivière puissent estre suffisamment establis pour y ériger une paroisse». Le règlement du leur accorde la permission «de faire construire une chapelle dans le lieu le plus commode». Ce règlement a été confirmé en 1722. Elle sera construite à partir de 1723, complétée en 1727. Un premier presbytère sera construit en 1727. Les registres paroissiaux (d'état civil) de Sainte-Geneviève de Batiscan débuteront en . Un prêtre desservant ou un curé y réside depuis 1728. Le premier cimetière était ouvert en 1729. Puis il faudra attendre un siècle avant que cette mission soit érigée canoniquement en paroisse, le .

    Le , la paroisse de Sainte-Geneviève-de-Batiscan est fusionnée avec celles de Saint-Prosper, Saint-Stanislas et Sainte-Anne-de-la-Pérade pour former la nouvelle paroisse Sainte-Élisabeth. Ces quatre anciennes paroisses deviennent des communautés locales. Ce changement s'inscrit dans un vaste projet de tournant missionnaire commencé en et par lequel les 66 paroisses de la Mauricie sont regroupées en treize nouvelles paroisses, dont celle de Sainte-Élisabeth. Le nom de Sainte-Élisabeth a été retenu par le comité de transition après consultations des paroissiens. Le comité de transition était formé de deux représentants de chacune des quatre anciennes paroisses.

    Le territoire paroissial de Sainte-Geneviève-de-Batiscan a relevé du diocèse de Québec de 1685 à 1852. Il relève du diocèse de Trois-Rivières depuis sa création en 1852.


    Corporation catholique


    Église Sainte-Geneviève.
    Église Sainte-Geneviève.
    Statue de sainte Geneviève en façade de l'église Sainte-Geneviève, sauvée de l'incendie de 1933.
    Statue de sainte Geneviève en façade de l'église Sainte-Geneviève, sauvée de l'incendie de 1933.

    Fondée en 1721, La Fabrique de la paroisse de Sainte-Geneviève[21] a été incorporée le [22] avec l'érection canonique par Mgr Joseph Signay, évêque de Québec[23]. La première mention du nom Sainte-Geneviève date de 1723. Elle est une corporation religieuse locale à but non lucratif, dont l'objet est d'acquérir, de posséder, de détenir, et d'administrer les finances et les biens pour les fins de l'exercice de la religion catholique romaine à Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Elle compte six membres bénévoles et un prêtre qui forment le conseil d'administration (le conseil de fabrique).

    Les biens que possède la corporation catholique en 2016 sont un terrain initial acquis en 1749 et dont il reste deux portions. Sur la première portion, il y a l’église construite en 1870-1871 (incendiée en 1933, reconstruite et rouverte en 1934), un presbytère construit en 1897, un hangar construit au XXe siècle, deux stationnements, un monument du Sacré-Cœur datant de 1921, un monument à la Vierge datant de 1923, un monument en hommage à Maurice Bellemare érigé en 1969, le monument aux pionniers érigé en 1985 devant l’église. Sur le terrain appartenant à la Fabrique, la Municipalité possède depuis 1980 la salle communautaire construite en 1917, ainsi que le calvaire de la Rivière-à-Veillet de 1827, cité monument historique en 2002, transporté sur le terrain de la fabrique en 2006 et donné par la Société historique à la Municipalité. Une des deux entrées du terrain appartenant à La Fabrique est signalisée comme étant la «Rue du Centre», nom donné par la Municipalité dans les années 1970, c’est une rue privée appartenant à la Fabrique. Sur la seconde portion, il y a un cimetière ouvert en 1912, avec son calvaire érigé la même année.


    Corporation municipale de Sainte-Geneviève-de-Batiscan


    Incorporée le , la corporation municipale de Sainte-Geneviève-de-Batiscan porte le nom de «Municipalité de paroisse de Sainte-Geneviève-de-Batiscan». Elle est une corporation civile locale, publique, à but non lucratif, dont l'objet est d'administrer les finances, les biens et généralement l'organisation territoriale à Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Elle compte six conseillers et un maire, tous rémunérés, qui forment le conseil d'administration (le conseil municipal).

    Ses origines remontent à 1845 et à 1855. Le , le gouvernement créait d'abord une corporation locale sous le nom de «Municipalité de paroisse de Sainte-Geneviève-de-Batiscan», qu'il a abolie deux ans plus tard, en 1847. Cette année-là, le , l'administration du territoire de Sainte-Geneviève-de-Batiscan était confiée à une corporation régionale, la «Municipalité de comté de Champlain», créée en 1847 de la fusion de plusieurs municipalités locales et dont le siège était fixé à Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Le , le gouvernement abolissait la corporation régionale de 1847, et créait à nouveau une corporation locale sous le nom de «Municipalité de paroisse de Sainte Geneviève». Le , la désignation de la corporation «Municipalité de paroisse de Sainte Geneviève» fut modifié en devenant «Municipalité de paroisse de Sainte-Geneviève-de-Batiscan»[24].

    Les biens que possède la corporation municipale en 2016 sont un bureau municipal, un garage municipal, un réseau routier[25] avec ses ponts et son système d'éclairage, une salle communautaire désignée sous le nom de «Centre communautaire J.-A.-Lesieur» (située sur le terrain de La Fabrique), l'édifice du Service des loisirs, des installations de loisirs (un terrain de baseball, un terrain de tennis), une caserne de pompier, une station de pompage d'eau potable, un réseau d'aqueduc, un réseau d'égouts, un champ d'épuration des eaux usées, un pavillon Halte Desjardins, la bibliothèque Clément-Marchand qu'elle partage avec la Commission scolaire du Chemin du Roy, ainsi que le calvaire de la Rivière-à-Veillet (situé sur le terrain de La Fabrique).

    Le territoire de municipalité de Sainte-Geneviève-de-Batiscan a été détaché des paroisses de Saint-François-Xavier-de-Batiscan et de La Visitation-de-Champlain[26].

    Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[27].

    Sainte-Geneviève-de-Batiscan
    Maires depuis 2001
    Élection Maire Qualité Résultat
    2001 André Magny Voir
    2005 Voir
    2009 Christian Gendron Voir
    2013 Voir
    2017 Voir
    2021 Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Administration régionale (la MRC)


    Depuis 1855, la municipalité faisait partie de la municipalité du comté de Champlain dont elle a été le chef-lieu jusqu'au . En 1982, la municipalité relève dorénavant de la municipalité régionale de comté de Francheville, en partie remplacée par la municipalité régionale de comté des Chenaux en 2002.

    Sainte-Geneviève-de-Batiscan, vue de la rive opposée.
    Sainte-Geneviève-de-Batiscan, vue de la rive opposée.

    Climat


    Normales climatiques à Sainte-Geneviève-de-Batiscan de 1971 à 2000
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) −18,7 −17 −9,9 −1,3 5,3 10,7 13,3 12,2 7,2 1,8 −4,3 −13,6
    Température moyenne (°C) −13,2 −11,2 −4,6 3,8 11,6 16,9 19,4 18,1 12,8 6,6 −0,5 −8,9
    Température maximale moyenne (°C) −7,6 −5,3 −0,8 9 17,9 22,9 25,4 24 18,3 11,3 3,3 −4,2
    Record de froid (°C) −40 −43,3 −33,5 −18,9 −6,7 −0,5 2,5 0,6 −7 −11,1 −26,7 −38
    Record de chaleur (°C) 12,5 10,5 16,7 31 32,2 34 36,7 35 31,7 27,8 22,2 16,5
    Précipitations (mm) 82 65,1 78,8 83,8 98,5 107,2 111,7 111,4 110,1 95,8 98,9 88,5
    Source : Environnement Canada[28]
    Normales climatiques à Sainte-Geneviève-de-Batiscan de 1981 à 2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) −18,1 −16,1 −9,5 −0,7 5,6 10,9 13,6 12,6 8 2,2 −3,4 −12,3
    Température moyenne (°C) −12,8 −10,3 −4,2 4,5 11,8 17 19,5 18,5 13,7 7 0,3 −7,9
    Température maximale moyenne (°C) −7,4 −4,7 1 9,6 17,9 23 25,4 24,4 19,3 11,7 4,1 −3,5
    Record de froid (°C) −40,5 −43,3 −33,5 −18,9 −6,7 −0,5 2,5 −0,6 −7 −11,1 −26,7 −38
    Record de chaleur (°C) 12,5 11,5 16,7 31 34,5 34,5 36,7 35 33 27,8 22,2 16,5
    Précipitations (mm) 81,6 66,7 74,3 88,4 96,2 110,8 122,6 100,5 112,6 104,2 100,9 90,5
    Source : Environnement Canada[29]

    Culture locale et patrimoine



    Lieux


    Parc Le Gicq, à Sainte-Geneviève-de-Batiscan dans la MRC des Chenaux, en Mauricie, au Québec.
    Parc Le Gicq, à Sainte-Geneviève-de-Batiscan dans la MRC des Chenaux, en Mauricie, au Québec.

    Monuments, plaques et panneaux d'interprétation


    Monument au Sacré-Coeur, érigé devant l'église Sainte-Geneviève.
    Monument au Sacré-Coeur, érigé devant l'église Sainte-Geneviève.
    Panneau d'interprétation placé sur la terre ancestrale de Jean Veillet et Catherine Lariou, à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, en face de l'église, près du pont.
    Panneau d'interprétation placé sur la terre ancestrale de Jean Veillet et Catherine Lariou, à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, en face de l'église, près du pont.

    Inventaire du patrimoine bâti (maisons)


    Selon le recensement de 2006, la municipalité de Sainte-Geneviève-de-Batiscan compte 440 logements. De ce nombre, 115 ont été construits avant 1921, ce qui représente un logement sur quatre, et 50 ont été construits de 1921 à 1945, ce qui signifie que le tiers du bâti de Sainte-Geneviève-de-Batiscan date d'avant 1946[36].

    De 2011 à 2014, la MRC des Chenaux a fait procéder à un premier inventaire du patrimoine bâti de neuf des dix municipalités qui la composent (Notre-Dame-du-Mont-Carmel n'a pas participé au projet). À Sainte-Geneviève-de-Batiscan, les travaux ont été réalisés par des membres de la Société historique. Outre l'église, le presbytère et la salle communautaire qui figurent à l'inventaire du patrimoine religieux, seize maisons ont été identifiées dans le cadre de cet inventaire du patrimoine bâti :

    Cet inventaire a été versé au Répertoire du patrimoine culturel du Québec[37].

    Même si l'occupation de Sainte-Geneviève remonte à la concession de la première terre en 1685, sous le régime français (1608-1760), il ne subsiste aucun bien de tout le premier siècle de son histoire. La plus ancienne maison serait la maison Baribeau, construite vers 1780. Les seize maisons inventoriés sont représentatives des styles de trois siècles d'architecture :

    Parmi les styles architecturaux, il n'existe plus de maisons d'inspiration française (XVIIe-XVIIIe siècles), et il existe plusieurs maisons dite Québécoises (XVIIIe-XIXe siècles), des maisons à toit mansardé (1880-1910), des maisons néoclassiques québécoises (XIXe siècle), des maisons d'esprit victorien (1875-1910) ainsi que des maisons d'influence nord-américaine (1880-1930).


    Petits patrimoines


    Le calvaire de la Rivière-à-Veillet, situé près de l'église.
    Le calvaire de la Rivière-à-Veillet, situé près de l'église.
    Au Jeudi saint, la tradition veut que les cloches des églises de partout dans le monde partent pour Rome pour revenir le Samedi saint. Celles de Sainte-Geneviève-de-Batiscan s'y rendent aussi, comme en témoigne cette photo.
    Au Jeudi saint, la tradition veut que les cloches des églises de partout dans le monde partent pour Rome pour revenir le Samedi saint. Celles de Sainte-Geneviève-de-Batiscan s'y rendent aussi, comme en témoigne cette photo.

    Contes et légendes



    Personnalités liées à la municipalité


    Benjamin Gervais (1792-1876), né à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, considéré comme le « père du premier enfant blanc né à Saint-Paul, Minnesota » et aussi comme le fondateur en 1844 de Little Canada, une ville du comté de Ramsey au Minnesota, aux États-Unis.
    Benjamin Gervais (1792-1876), né à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, considéré comme le « père du premier enfant blanc né à Saint-Paul, Minnesota » et aussi comme le fondateur en 1844 de Little Canada, une ville du comté de Ramsey au Minnesota, aux États-Unis.

    Héraldique, drapeau, logotype et devise


    La Municipalité s'est dotée d'armoiries dans les années 1980, avec la devise Venus pour demeurer. En 2014, elle s'est aussi dotée d'un logo, avec le slogan Un village, une rivière, un parc.

    Blason à dessiner
    Blason à dessiner
    Venus pour demeurer

    L'écu de Sainte-Geneviève-de-Batiscan se blasonne ainsi :

    D'argent au chevron d'azur, accompagné en chef à senestre d'un marteau croisé de la hache avec au centre une billette de bois ou de métal et surmonté de doré, le tout de gueules, et à dextre d'une feuille d'érable d'or entourée de sept fleurs de lys d'azur, et en pointe le devant d'une barque hachurée de sable[46].

    Les armoiries comportent les éléments suivants :

    La Municipalité n'a pas de drapeau.

    En 2014, lors de la mise en ligne de son nouveau site web, la Municipalité s'est dotée d'un logo créé par Jean-François Gagnon, résident à Sainte-Geneviève. Il met l'emphase sur trois principaux atouts de la municipalité : L'arbre symbolise le Parc de la rivière Batiscan et la nature qui couvre le territoire, la vague bleue représente la rivière Batiscan qui traverse la municipalité, les bâtiments (église, grande-étable, maisons) et les deux personnes évoquent les résidents et son patrimoine. Le slogan est Un village, une rivière, un parc.


    Tourisme



    Publications



    Auteurs originaires ou résidents de Sainte-Geneviève


    Les publications qui suivent sont celles d'auteurs originaires ou résidents de Sainte-Geneviève-de-Batiscan mais dont les ouvrages ne traitent pas de Sainte-Geneviève.


    Médiagraphie


    1. Gouvernement du Québec, « Sainte-Genevieve-de-Batiscan », Répertoire des municipalités, sur Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation
    2. Municipalité de Sainte-Geneviève-de-Batiscan: Site officiel
    3. Municipalité régionale de comté (MRC) des Chenaux: Site officiel
    4. Massicotte, Édouard-Zotique, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Trois-Rivières, Éditions du Bien public, 1936, 131 pages (Collection «Pages trifluviennes», série A, no 18) (réimpression en 1983 par la Société historique de Sainte-Geneviève-de-Batiscan) (En ligne : http://www.ourroots.ca/toc.aspx?id=1842&qryID=724adb19-c934-43c9-8d42-57079357a6d8)
    5. Rivard, Raymond, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, 1833-1983, Sherbrooke, Albums souvenirs québécois, 1983, 160 pages

    Notes et références


    1. Le gentilé a été officialisé le 3 février 1986. Les deux graphies sont possibles : Genevièvois (avec un accent grave) et Geneviévois (avec un accent aigu), selon Jean-Yves Dugas, Gabriel Martin, Répertoire des gentilés officiels du Québec Éditions du Fleurdelysé, 2016, page 170
    2. Il ne faut pas confondre une municipalité et une paroisse. Selon le ministère des Affaires municipales et de l'organisation du territoire, une «municipalité locale est formée d’un territoire et des habitants et contribuables de celui-ci. [La municipalité est organisée en corporation et] est dirigée par un conseil composé d’un maire et de conseillers, tous élus parmi les électeurs de la municipalité.» Par comparaison, une paroisse est formée d'un territoire et des résidents de celui-ci. La paroisse est dirigée par un curé ou une équipe pastorale, nommés par l'évêque, et administrée par une corporation intitulée La Fabrique de la paroisse de (nom) dirigée par un conseil composé d'un président d'assemblée, du curé et de six marguilliers élus parmi les paroissiens de la paroisse. Autrement dit, la municipalité est chargée des affaires civiles tandis que la paroisse est chargée des affaires religieuses. Dans le régime municipal actuel, au Québec, les municipalités locales ont été, au XIXe siècle, créées sous six désignations qui tendent à disparaître pour ne conserver que la désignation «Municipalité», c'est le cas pour 646 municipalités (dites «sans désignation»). Les cinq autres désignations sont : «ville» (autrement dit «municipalité de ville», territoire urbanisé) pour 224 municipalités, «municipalité de paroisse» pour 151 municipalités (territoire calqué sur celui d'une paroisse préexistante), «municipalité de village» pour 44 municipalités (territoire calqué sur celui d'un village), «municipalité de canton» pour 43 municipalités (territoire calqué sur celui d'un canton), «municipalité de cantons-unis» pour 2 municipalités. Source : Ministère des Affaires municipales et de l'organisation du territoire, L'organisation municipale au Québec en 2016, Québec, le ministère, 2016, page 4.
    3. «On a longtemps pensé que [ce] nom avait été choisi parce que les ancêtres des pionniers venaient majoritairement de Paris et que ces derniers avaient réclamé le patronage de sainte Geneviève. Or, un examen attentif des lieux de naissance de ceux-ci a révélé qu'il n'en était rien. Il faut plutôt y voir le fait que le premier desservant de la paroisse, l'abbé Gervais Lefebvre (vers 1672-1736), curé de Sainte-Foy (1712-1714) et de Batiscan (1714-1730), a été ordonné prêtre à Paris et qu'il y a obtenu son doctorat en théologie, encore que le nom retenu rappelle quand même sainte Geneviève constituait un prénom féminin assez courant à l'époque.» Source : Commission de toponymie du Québec, «Sainte-Geneviève-de-Batiscan», Banque de noms de lieux du Québec, [en ligne], http://www.toponymie.gouv.qc.ca/CT/toposweb/fiche.aspx?no_seq=57797 (page consultée le 30 avril 2016)
    4. L'église de Champlain, paroisse voisine, conserve un tableau de dévotion à Sainte-Geneviève et un tableau ex-voto consacré aussi à Sainte-Geneviève, tous les deux datant de la période de l'attribution du nom à la paroisse Sainte-Geneviève en 1727 ou avant. Voir le site web de l'église de Champlain : http://www.eglisedechamplain.qc.ca/eglise2.htm
    5. Édouard-Zotique Massicotte, «Sainte-Geneviève de Batiscan», Bulletin des recherches historiques, août 1934, pages 492-497
    6. Transcription parue dans le Rapport de l’archiviste de la province de Québec, tome 2, 1921-1922, p. 278-280
    7. Transcription parue dans l’Histoire de la paroisse de Champlain, tome 1, p. 408-410. Aussi dans C.-E. DESCHAMPS, Municipalités et paroisses dans la province de Québec, 1896, p. 450 et 1193
    8. Marcel Trudel, Dictionnaire des esclaves
    9. Jean Roy et autres,Les populations municipales et paroissiales de la Mauricie, Dossier statistique : 1850-1971, Publication du Groupe de recherche sur la Mauricie, Université du Québec à Trois-Rivières, 1981, page 148, cahier no 3.
    10. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Sainte-Geneviève-de-Batiscan, PE » (consulté le )
    11. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Sainte-Geneviève-de-Batiscan, PE » (consulté le )
    12. Rapport de l'Archiviste de la province de Québec, 1946-1947, pages 26-29 et Rapport sur les archives du Canada, 1918, app. B, pages 158-189. Sur les 20 localités recensés en 1760 dans le gouvernement des Trois-Rivières, Sainte-Geneviève se classe au cinquième rang des populations, après la Mission Saint-François (700 habitants), Trois-Rivières (586), Yamachiche (566) et Sainte-Anne (528). Une partie des 515 habitants habitent déjà la Rivière-des-Envies d'où ils réclamaient une église dès 1756. Voir : Trudel, Marcel, Le Régime militaire dans le gouvernement des Trois-Rivières, 1760-1764, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952, page 7
    13. Sainte-Geneviève-de-Batiscan ou Rivière-Batiscan n'apparaît pas dans le recensement de 1765, tel que publié dans le Rapport de l’archiviste de la province de Québec, 1936-1937, pages 1-121
    14. Sauf indication contraire, les données de 1851 à 1971 sont tirées de Les populations municipales et paroissiales de la Mauricie, Dossier statistique : 1850-1971, Publication du Groupe de recherche sur la Mauricie, Université du Québec à Trois-Rivières, 1981, cahier no 3.
    15. Recensement du Canada, 1860-1861, Québec, 1863, page 12
    16. Recensement du Canada, 1891, Ottawa, Département de l'agriculture, 1891, page 17
    17. Voir René Hardy et autres, L'exploitation forestière en mauricie, Dossier statistique 1850-1930, Trois-Rivières, U.Q.T.R., 1980, pages 12-17
    18. Les détails sur ces sept moulins sont tirés de René Hardy et autres, L'exploitation forestière en mauricie, Dossier statistique 1850-1930, Trois-Rivières, U.Q.T.R., 1980, page 92
    19. Les détails sur ces quatre moulins sont tirés de René Hardy et autres, L'exploitation forestière en mauricie, Dossier statistique 1850-1930, Trois-Rivières, U.Q.T.R., 1980, page 98
    20. Les détails sur ces deux moulins sont tirés de René Hardy et autres, L'exploitation forestière en mauricie, Dossier statistique 1850-1930, Trois-Rivières, U.Q.T.R., 1980, page 104
    21. Conformément à l'article 12 de la Loi sur les Fabriques, le nom de la corporation commence par l'article «La», donc avec une majuscule.
    22. La corporation a été inscrite au Registre des entreprises du Québec à compter du 1er janvier 1966, conformément à la loi, comme toutes les autres fabriques. Toutes les compagnies et tous les organismes sont inscrits dans ce registre. Puis la corporation a été immatriculée le 19 novembre 2012 par le Registraire comme toute autre organisation.
    23. La paroisse de Sainte-Geneviève-de-Batiscan n'était pas encore érigée canoniquement qu'elle avait déjà ses registres paroissiaux dès plus d'un siècle (1727), ses marguilliers dès 1721, ses curés, son église.
    24. Janko Pavsic, «Sainte-Geneviève-de-Batiscan (paroisse)», Prosopographie des administrateurs dirigeants et répertoire des entités municipales du Québec (PADREM Québec), Institut généalogique Drouin, [en ligne], http://www.mairesduquebec.com/mairesduquebec/munic.php?id=1349 (page consultée le 30 avril 2016.
    25. Quelques rues n'appartiennent pas à la corporation municipale, elles sont privées, comme c'est le cas de la «Rue du Centre» qui appartient à La Fabrique de la paroisse Sainte-Geneviève-de-Batiscan.
    26. Magnan, Hormisdas, "Dictionnaire historique et géographique des paroisses, missions et municipalités de la Province de Québec", 1925, p. 402.
    27. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
    28. « Moyennes 1971-2000 calculées à partir des relevés effectués à la station météorologique de Sainte-Anne-de-la-Pérade, située à 15 km à l'est de Sainte-Geneviève-de-Batiscan », Environnement Canada (consulté le )
    29. « Moyennes 1981-2010 calculées à partir des relevés effectués à la station météorologique de Sainte-Anne-de-la-Pérade, située à 15 km à l'est de Sainte-Geneviève-de-Batiscan », Environnement Canada (consulté le )
    30. Rodolphe Fournier, Lieux et monuments historiques des Trois-Rivières et environs, Trois-Rivières, Éditions Le Bien public, 1978
    31. Édouard-Zotique Massicotte, «Une fête mémorable pour S.-Geneviève de Batiscan», La Presse, 9 juillet 1934, page 1. Paul de Chomedey a été baptisé à l'église Saint-Martin de Neuville-sur-Vanne le 15 février 1612. Construite au XIIIe siècle, cette église a été restaurée en 1925 par la Société historique de Montréal grâce à une campagne québécoise de financement.
    32. Eric Morasse, «La maison du notaire de Sainte-Geneviève-de-Batiscan», Le Bulletin des Chenaux, 25 novembre 2015 [en ligne] http://www.lebulletindeschenaux.com/2015/11/25/la-maison-du-notaire-de-sainte-genevieve-de-batiscan/ (Page consultée le 29 décembre 2017)
    33. Sur la définition du mot Village, voir : Louis-Edmond Hamelin, « Rang, côte et concession au sens de « peuplement aligné » au Québec depuis le XVIIe siècle », Revue d’histoire de l’Amérique française, Volume 42, numéro 4, printemps 1989, pages 519–543. La Commission de toponymie du Québec croit que cette route porte ce nom parce qu'elle conduit à la Municipalité de Champlain qui avait le statut de village jusqu'en 1962. Or, ce n'est pas le cas. Cette route porte le nom de la rivière Champlain qu'elle longe, comme le rang de la Rivière-à-Veillet et le rang de la Rivière-à-la-Lime portent le nom des rivières qu'elles traversent.
    34. Sur la définition du mot Village, voir : Louis-Edmond Hamelin, « Rang, côte et concession au sens de « peuplement aligné » au Québec depuis le XVIIe siècle », Revue d’histoire de l’Amérique française, Volume 42, numéro 4, printemps 1989, pages 519–543.
    35. Eric Morasse, «Les membres de la CDC des Chenaux : un trésor à partager», Le Bulletin des Chenaux, 17 novembre 2017, [en ligne] http://www.lebulletindeschenaux.com/2017/11/17/membres-de-cdc-chenaux-tresor-a-partager/ (Page consultée le 30 décembre 2017)
    36. Recensement du Canada, 2006. Compilation par René Beaudoin.
    37. En ligne : http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detailInventaire.do?methode=consulter&id=313&type=inv#.WkZ3VlXibX4
    38. Patrimoine du Québec, [en ligne] http://www.patrimoineduquebec.com/croix/SainteGenevievebatiscan.html (Page consultée le 30 décembre 2017)
    39. Michèle Brassard et Jean Hamelin, «Pierre-Léon Ayotte», Dictionnaire biographique du Canada, [en ligne] http://www.biographi.ca/fr/bio/ayotte_pierre_leon_13F.html (Page consultée le 28 décembre 2017)
    40. Atelier d'histoire d'Hochelaga-Maisonneuve, Histoire des écoles d'Hochelaga-Maisonneuve, tome 2, L'école Baril, 2006, 60 pages. En ligne : http://www2.csdm.qc.ca/patrimoine/ecoles/B/pdf/Ecole_B.pdf
    41. Archives de l'Ordre du Canada : https://www.gg.ca/fr/distinctions/recipiendaires/146-14180
    42. A.G. Morice, Aux sources de l'histoire manitobaine, 1908, page 29
    43. Commission de toponymie du Québec, «Rivière Mélinac», http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=40391
    44. Commission de toponymie du Québec, «Lac Mékinac», http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=40390
    45. Roger Le Moine, «Le quatrième Fauteuil : Édouard-Zotique Massicotte, Raymond Douville», Les Cahiers des dix, Numéro 51, 1996, page 86.
    46. « Armoiries », sur Municipalité de Sainte-Geneviève-de-Batiscan (consulté le )

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    [en] Sainte-Geneviève-de-Batiscan

    Sainte-Geneviève-de-Batiscan is a parish municipality in the Mauricie region of the province of Quebec in Canada. This municipality is part of the Les Chenaux Regional County Municipality in Batiscanie and in the administrative region of Mauricie. It is located along the Batiscan River.
    - [fr] Sainte-Geneviève-de-Batiscan



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