Neuville-sur-Vanne, dénommée officiellement jusqu’au Neuville-sur-Vannes[1], est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. La commune inclut le hameau de Bourg de Partie.
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Mesnil-Saint-Loup | ||
Aix-Villemaur-Palis | ![]() |
Estissac |
Villemoiron-en-Othe |
Située au cœur du Pays d'Othe aubois à 5 km au nord-est d'Aix-en-Othe (généralement vue comme la "capitale" du Pays d'Othe) et 25 km au sud-ouest de Troyes, la commune est traversée par la Vanne.
Neuville-sur-Vanne est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,4 %), forêts (32,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), zones humides intérieures (3,2 %), zones urbanisées (2,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Vanne est un toponyme désignant un « retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons »[9]. Voir l'origine du mot vanne
Le territoire où se trouve Neuville a été occupé de longue date dans la préhistoire comme le prouvent les artefacts de la civilisation celtique retrouvés en ce lieu et qui sont conservés dans la collection des bronzes antiques de la Bibliothèque nationale (Catalogue de Rabelon et Blanchet n°513).
« La mémoire visible du village remonte à l'époque gallo-romaine, au lieu-dit de Logny, où s'élevait encore au XIIIe siècle le château du sieur du même nom. Les écrits de 1187 confirment l'existence du village de Novilla, dont les différents propriétaires des terres rendent foi et hommage aux barons de "Villemor". En 1241, prédomine la famille de Nuevella, mais il faudra attendre le XVe siècle pour que les terres de "Bourde de Partie" & de "Novilla" soient réunies, temporairement, sous une même entité, par le seigneur de Scépéaux. Entretemps de multiples possesseurs de parcelles, d'ascendance chevalière, ducale, princière & royale sont enregistrés sur la prisée de "Villemor". »[10]
La châtellenie de Neuville, contrairement aux seigneuries voisines, appartenait au Comte de Champagne et donc devenait, en 1284, dépendance royale.
• La famille des Guillaume de Neuville pendant près de 2 siècles dès 1173,
• Pierre de Rohan, seigneur de Gié et maréchal de France (1505),
• Damoiselle Perrette de Courcelles, qui reçut la terre de Neuville en 1514 de son père Georges de Courcelles pour son premier mariage avec Guillaume Drouart, seigneur de Rochefort. À la même période, Philippe, bâtard de Courcelles, fils naturel de Pierre de Courcelles, seigneur de Saint-Liébault, possédait le fief d'Oiselet en la seigneurie de Neuville, fief vendu en 1527 à la Collégiale Saint-Étienne de Troyes[11].
• La famille d’Auquoy par l'alliance de Jacques d'Auquoy et de Perrette de Courcelles de Saint Liébault[12],[13] de 1518 à 1630 puis de 1653 à 1664. Les familles d'Aulquoy & Thomelin se partagent la seigneurie en parts inégales : "Neufville" pour la première, "Bourde de Partie", le 1/5ème restant, pour les seconds, établissent leur château de "Bourde de Partie". Au début du XVIIe siècle, la Seigneurie de "Bourg de Partie" avait un droit de justice. Le château fort possédait donjon et dépendances.
• Louis de Chomedey, écuyer du roi de 1631 à 1653. Le naît Paul au château du Sieur de Chomedey, époux en secondes noces de la Dame de Thomelin. Paul Chomedey de Maisonneuve (1612-1676) fondateur de Montréal. En 1651, Guillaume de Rouxel, mari de la fille de Jacques d'Aulquoy, décide d'accaparer la totalité des terres du village, en assassinant Jacqueline, la sœur de Paul, héritière des Thomelin. Condamné à être rompu vif, il mourra tranquillement dans son lit. C'est finalement la procédure administrative qui spoliera Paul de Chomedey, héritier sans descendance.
• Se succèdent les familles Vassau, Maraillyon, Vuilleserin, puis Gense de 1721 à 1770. En 1765, Dame Louise de Gense, châtelaine de Neuville, Bourg de Partie & autres lieux, a permis la création de la première école du village, en faisant don d'un bâtiment pour instruire les enfants de la paroisse.
• La famille Jaillant (Deschaînets) de 1771 à 1789. De 1778 à 1800, Neuville, qui relève de Chennegy, tout en conservant le statut d'arrière-fief de Villemaur - dont le baron le plus célèbre fut le chancelier Séguier - est créé en chef-lieu de canton regroupant : Aix en Othe, Bucey en Othe, Chennegy, & Villemaur. Position éphémère, dont le village conservera sa nouvelle appellation : Neuville sur Vanne. À noter que la folie du despotisme révolutionnaire de 1789 ne fit à Neuville aucunes représailles, le seigneur Antoine Nicolat Jaillant n’étant pas noble.[14]
En 1784, le château de Bourg de Partie n'était plus qu'une ferme, dont il ne restait en 1910 que deux pièces de plain pied au toit élancé. En 1950, seul le mur d'enceinte côtés Est et Nord, délimitait les lieux qui n'étaient que pâturages et verger. Aujourd'hui cinq maisons occupent l'endroit. De la chapelle, seule une statue de saint Roch, conservée en l'église de Neuville, témoigne de l'importance du hameau qui comptait encore 58 habitants en 1860.
Politique et administration
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1857[15] | M. CAILLOT | - | ||
1887[15] | M. Ulysse PARISET | - | ||
19-- | 19-- | M. Eugène Frédéric Raby | - | - |
19-- | 1977 | M. Jean Raby | - | - |
1977 | 1983 | M. Jacques Jouffrieau | - | - |
1983[16] | 2020 | M. Jean-Pierre Vereecke[17] | UDF puis NC-UDI | Agriculteur |
2020 | en cours | M. Etienne Ghisalberti [18] | - | - |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 435 habitants[Note 3], en augmentation de 3,33 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
322 | 359 | 407 | 406 | 469 | 547 | 551 | 519 | 498 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
516 | 499 | 497 | 500 | 500 | 464 | 443 | 428 | 422 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
419 | 382 | 401 | 288 | 322 | 357 | 346 | 340 | 361 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
423 | 393 | 312 | 340 | 327 | 340 | 432 | 421 | 419 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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435 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : écartelé : au 1) et au 4) d’or aux trois flammes de gueules, au 2) et au 3) d’azur à la croix d’argent cantonnée de quatre fleurs de lys du même.
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