Châtelineau (en wallon Tcheslinea) est une section de la ville belge de Châtelet située en Région wallonne dans la province de Hainaut. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Ses habitants sont appelés les Castellinois.
Châtelineau apparaît pour la première fois en 1247. Son nom désigne un petit châtelet, qui lui-même est un petit château. Contrairement à Châtelet et Bouffioulx, Châtelineau n’a pas appartenu à la Principauté de Liège, mais au Comté de Namur. Ses familles seigneuriale furent successivement les Chestelineal, les Glinnes, les Bois de Mérodes, les de Gand dite de Vilain XIV et les Arenberg. Le Seigneur y possédait, outre un château, de nombreux bien et droits féodaux. Les habitants de Châtelineau obtinrent une charte en 1503. Au XIXe siècle, Châtelineau se transforma en cité industrielle avec installation de nombreux puits de charbonnages et ateliers métallurgiques. Châtelineau a été fusionné avec Châtelet et Bouffioulx pour former la nouvelle Ville de Châtelet.
Châtelineau possède plusieurs hameaux :
Châtelineau possède plusieurs cités d'habitations.
Monument aux Morts des deux guerres, ce monument fut érigé aux "Six Bras", et en 1966 il fut transféré sur la place d'Arenberg.
Monument aux marcheurs, monument dédié aux marcheurs de la Marche de la Grande Terre Notre-Dame de Rome, il se situe à l'angle des rues Ferrer et de la Loi.
Monument à Louis Dumont, il est situé dans la Cité Louis Dumont.
Sur le rond-point près du Cora, il y avait un tram S. 10 093, surnommait Pimpon qui est aujourd'hui démoli en septembre 2016. Aujourd'hui un autre monument dédié "Au Emigrés castelterminesi" est érigé sur le rond-point.
Buste d'un mineur se trouve sur un rond-point près du cimetière de Châtelineau centre.
Dès le XVIème siècle, la principale industrie fut la clouterie aujourd'hui disparue[1].
La société des Hauts Fourneaux, Usines et Charbonnages de Châtelineau installe, en 1852-53, un atelier de construction mécanique qui lui appartient en totalité mais dont les bénéfices réalisés sont partagés avec Clémentin DENEUBOURG qui n'est autre que le directeur de l'atelier.
Par le truchement de la société en nom collectif Gustave DUMONT et Cie, le 1 janvier 1866, la société de Châtelineau fusionne avec la S.A. des Hauts Fourneaux, Usines et Charbonnages de Marcinelle et Couillet. A ce moment, l'entreprise occupe 1.134 ouvriers mineurs et 984 ouvriers métallurgistes et produit 18.300 tonnes de fer. Le 15 mars 1910, les installations sont achetées par Hippolyte RENSON, industriel à Ham-sur-Heure et, le 18 février 1911. une nouvelle société anonyme est fondée sous la raison sociale Usines de Châtelineau RENSON fait apport en nature de ses installations à la nouvelle société anonyme et en contrepartie, il reçoit 2.000 actions de capital de 500 francs de la nouvelle société, au capital social de 4 millions de francs. Ces fonds permettent notamment la construction d'une nouvelle aciérie THOMAS et la remise en activité du second haut fourneau. A la fin de 1911, la production de l'usine s'élève à 95.000 tonnes de fonte et à 40.000 tonnes d'acier brut[3].
Le Gouffre fut une importante société charbonnière de la région de Châtelet. Il est, cependant, difficile de développer systématiquement l'historique de la dizaine de puits que la société exploita. Néanmoins, nous vous présentons une synthèse des principaux sièges d'exploitation qui marquèrent, au fil des années, l'activité industrielle de ce charbonnage[4].
La société du Gouffre rachète, en 1874, la fosse Maton qui regroupait, déjà, la fosse Thomas située au Taillis-Pré (en activité de 1855 à 1873). Auparavant, les propriétaires de la fosse Thomas rachetaient, en 1855, la fosse du Grand Chêne ou de Soleilmont, fosse intensément exploitée de 1806 à 1847[4].
Le charbonnage ferme ses portes, le 15 juillet 1969 et sa mise en liquidation paraît au Moniteur Belge, le 16 janvier 1971[5].
Puits n°3, rue Gendebien, puits n°5, emplacement sur l'actuelle Carrefour Market près de l'église Saint-Barthélemy, puits n°6, puits n°7, rue des Charbonnages, puits n°8, puits n°9, rue Pirmez, puits n°10, rue du Fayt, arrête son extraction, le 31 mars 1969.
L'un des plus anciens actes de concession connus de l'exploitation houillère de la mine du Trieu-Kaisin remonte au 26 juin 1658. A cette époque. Marguerite de MERODE. comtesse d'Isenghien, seigneur de Châtelineau, accorde aux exploitants parchonniers, Nicolas COLLART. Remy et François JENNART, le droit de travailler toutes les veines de houille situées entre le moulin et le bois Belle Haye à Châtelineau pour la some annuelle de vingt Florins[6].
En 1808, le TK[7] fusionne avec une exploitation voisine dénommée: «Grand Forêt». Les deux sociétés réunies forment, alors, une concession de 454 ha 96 a 53 ca.
Le 29 juin 1886, cette société civile se constitue en société anonyme et devient la "Société Anonyme des Charbonnages du Trieu-Kaisin à Châtelineau"[6].
Les bâtiments abritant les bureaux et ateliers du TK sont construits en 1865, près de l'ancienne forge du charbonnage de Forest. En 1978, le site est entièrement assaini afin d'accueillir la grande surface CORA CITY[8].
Au fil des années, les puits d'extraction ferment les uns après les autres. Le puits n° 1 "des Viviers" cesse toute activité le 27 juin 1959 et, le 24 mars 1967, c'est le tour du n° 8 « Pays-Bas », dernier siège du charbonnage du Trieu-Kaisin en exploitation[9].
Les puits n°1 et 2, dits des Viviers, commune de Gilly, desservis par la gare de Gilly-Sart-Culpart[6], le puits n°4 dit de Sébastopol sur Châtelineau[6], le puits n°6, dit de la Duchère, sur Montignies-sur-Sambre, le puits n°8, dits des Pays-Bas, sur Châtelineau, desservi par la gare de Montignies-Formation[6].
Les Hauts Fourneaux du Sud, Laminoirs de Couillet et Châtelineau, Fonderie Jacques Léon & Fils, Fonderie de Fer, Société Métallurgique de Sambre et Moselle, Laminoirs du Phénix, Fabrique d'Agglomérés de Châtelineau, Tannerie Corroirie "Jules Demotte", S. A. des Tréfileries et Laminoirs de Châtelineau, les Laminoirs Schumacker, S. A. du Laminoir de la Concorde.
Le centre commercial Shopping Cora Châtelineau, à l'emplacement des bureaux du Trieux-Kaisin, Tournesols, magasin de jardinage et de décoration[10], Brico Plan-it, magasin de bricolage, Décathlon, magasin d'articles de sport, Cultura, magasin de produits culturels. Il y a aussi dans le centre de Châtelineau des petits magasins.
Châtelineau avais des entreprises commerciale que les sièges sociales se trouvait : Brasserie du "Faleau", Manufacture Générale de Tabacs, Cigares, Cigarettes & Rolles, les magasins L'ÉLAN, dont le siège social se trouvait à la rue Grégoire Soupart. Le nom de l'entreprise se trouve encore sur le mur au-dessus du portail, Carlo & Fils, déclaré en faillite le 25 mai 2020.
Complexe sportif, place Wilson, parc de la Grande Terre, rue des Hayettes, marché le samedi, place Wilson.
Châtelineau possède trois cimetières : cimetière de Châtelineau (centre), rue de la Croix, cimetière de la Floche, rue des Haies, cimetière de Taillis-pré, rue des Masuirs.
Maison de repos "Le Sart-Allet", rue du Sart-Allet, Le Centenaire, rue Gendebien, Résidence "Les Peupliers", rue Wimart.
Châtelineau possède des écoles : académie de musique, place Wilson, Institut Sainte-Marie, place d'Arenberg, Collège Episcopal Saint-Pie 10, rue Llyod George, école primaire et gardienne Sainte-Marie, rue Llyod George, école Saint-Barthélemy, rue Adolphe Chif, école du Grand Chêne[11], rue de la Plaine (Taillis-Prés), école Hayettes-Solvay[11], rue Sainte-Anne, groupe scolaire Destrée[11], rue du Sart-Allet.
Groupe scolaire Destrée implantation Charbonnages[11], rue des Charbonnages, Groupe scolaire Boubier implantation Gendebien[11], rue Gendebien.
Notre-Dame de Rome (Marche impériale de la grande terre) célébré le dernier dimanche du mois d’août.
Sur les autres projets Wikimedia :