Ham-sur-Heure est un gros village de l'Entre-Sambre-et-Meuse, en province de Hainaut (Belgique). Traversé par l'Eau d'Heure, un affluent de la Sambre, le village fait aujourd'hui administrativement partie de la commune d'Ham-sur-Heure-Nalinnes, en Région wallonne de Belgique. Avant 1977 et la fusion des communes, il était composé de deux ensembles principaux (Ham-sur-Heure, dit 'le Bourk', et Beignée) et de quelques autres hameaux.
Ham-sur-Heure
Château d'Ham-sur-Heure vu des prairies (XVesiècle).
Administration
Pays
Belgique
Région
Région wallonne
Communauté
Communauté française
Province
Province de Hainaut
Arrondissement
Thuin
Commune
Ham-sur-Heure-Nalinnes
Code postal
6120
Zone téléphonique
071
Démographie
Gentilé
Hamois(e)
Géographie
Coordonnées
50° 19′ 19″ nord, 4° 23′ 20″ est
Localisation
Localisation de Ham-sur-Heure au sein de Ham-sur-Heure-Nalinnes
Les habitants d'Ham-sur-Heure sont les Hamois. Leur blason populaire est Bourquî[1].
Histoire
Le village était possédé par l'abbaye de Lobbes au IXesiècle, mais a été perdu au profil de propriétaires laïcs. La localité faisait partie de la Principauté de Liège, dans le quartier de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Ham-sur-Heure est cité pour la première fois en 868-869 dans le polyptyque de l'abbaye de Lobbes. Ham-sur-Heure était en possession des seigneurs de Morialmé jusqu'au XVIe siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, des batailles s'organise à l'est et à l'ouest de Ham-sur-Heure, les Allemands sont accueillis par l'artillerie Française, à la fin de la première guerre les Australiens libère le village de l'occupation allemand. En 1977 date de la fusion des communes Ham-sur-Heure fut fusionné avec les autres localités pour former Ham-sur-Heure-Nalinnes.
Patrimoine et autres bâtiments
Le Château d'Ham-sur-Heure, appartient de 1487 à 1941 à la famille de Mérode. Il passa par héritage aux Oultremont, qui le vendirent en 1952 à la commune d'Ham-sur-Heure dont il devint la maison communale, avant de devenir celle de l'entité d'Ham-sur-Heure-Nalinnes.
L'église Saint-Martin, bâtiment néo-gothique fut construite entre 1876 et 1881 suivant les plans de l'architecte Jos Schadde, qui a également conçu la seconde gare de Bruges. À l'intérieur, on peut admirer un superbe ensemble de peintures, une grotte, un retable de la Vierge-Marie classé par la Région wallonne, et beaucoup d'autres choses encore. L'église possède également un orgue d'Emile Kerkhoff, datant de 1906, et comprenant 13 jeux répartis sur 2 claviers et pédalier. Elle possède également un ensemble remarquable de 4 cloches. L'église a été complètement restaurée (intérieur et extérieur) entre 1989 et 1994. À la suite d'un incendie, heureusement très limité, l'église a été partiellement nettoyée à la fin de l'année 2014.
La chapelle Saint-Roch, date du XVIIesiècle.
La place du village, dite Grand-Place, avec l'église Saint-Martin, l'ancienne maison communale de style Louis XIII (1867) et le monument aux morts pour la patrie.
L'église Saint-Louis, de Beignée (hameau de Ham-sur-Heure), fut bâtie en 1903 à l'aide des dons versé en l'honneur du Bienheureux Richard. Lambert Trouvez né en 1585. Devenu Franciscain sous le nom de Richard de Sainte Anne, son destin le mena au Japon. C'est à Nagazaki qu'il mourut, brûlé à petit feu en 1622. Il fut béatifié le 7 juillet 1867.
Folklore
Article détaillé: Marche Saint-Roch de Ham-sur-Heure.
Le dimanche qui suit le 15 août a lieu la procession et marche militaire Saint-Roch, remontant, tout comme la chapelle dédiée au saint, à 1638. Elle fait partie des Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse et est reconnue au titre de Patrimoine immatériel de l'Unesco[2]. Cette marche possède un «Règlement de la Marche Saint-Roch», en 16 articles, datant du 29 septembre 1890. C'est le plus ancien règlement, écrit et aussi complet, connu parmi toutes les Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse, (héritage de Odilon Haye, Président de la Marche, en 1890[réf.nécessaire]. L'original de ce document se trouve chez P.M.[Qui?]à Walcourt).
Transports
Le village de Ham-sur-Heure est desservi par les trains circulant sur la ligne 132 allant de Charleroi à Couvin.
La fierté des "Bourkîs" s'exprime souvent, lors des fêtes locales, en chantant l'hymne du village "I n'y a qu'in Bourg, yèt qu'in Paris", un chant en wallon de la région de Charleroi, vantant la bonté des gens du village "toujours joyeux, toujours contents"'[3].
Galerie
Vues de Ham-sur-Heure
Grand'Place.
Cour avant du château.
Jardins en terrasse du château.
Église Saint-Martin.
Chapelle Saint-Roch (1638).
Monument aux morts.
Ancienne maison communale.
Pont sur l'Eau d'Heure vers le château.
L'ancienne gare de Ham-sur-Heure.
Le parc du château.
L'Eau d'Heure et le pont du chemin du Hameau près de la gare.
Château de Hameau, aujourd'hui une maison de retraite "Le Castel".
Le château au crépuscule.
Bibliographie
Abbé Auguste Soupart, Ham-sur-Heure - Nalinnes — Les seigneurs (945-1795) (Maison de Florennes 977-1075; Morialmé 1075-1256; Condé 1256-1413; Enghien 1441-1487; Mérode 1487-1795), Cahier du Musée de Cerfontaine n° 338, 76 pages, 1982.
André Lépine, «La ligne 132 en cartes postales anciennes», Cahier du Musée de Cerfontaine, no500, , p.120 vues.
Philippe Lejeune, Ham-sur-Heure en cartes postales anciennes, Bibliothèque Européenne, Zaltbommel, Pays-Bas, MCMLXXIII, 38 p.
Philippe Lejeune, Mémoire en Images Ham-sur-Heure Nalinnes, 128 p, Alan Sutton, 2000. (ISBN2-84253-356-9)
Philippe Lejeune, Mémoire en Images Ham-sur-Heure II Château et Village, 128 p, Tempus, 2004 (ISBN2-84253-381-X)
Jean Germain, Guide des gentilés: les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p.36.
Patrick Lemaire, «Quinze marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse admises au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco», L'Avenir (Belgique), (lire en ligne)
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