Localisation de Couillet dans la commune de Charleroi
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977, date à laquelle la commune comportait 13 234 habitants.
Histoire
La commune, située sur les bords de la Sambre, semble avoir été occupée depuis l'antiquité ainsi que l'attestent différentes fouilles archéologiques.
L'église Saint-Laurent, bâtie à partir du XIesiècle, repose sur les restes d'un sanctuaire carolingien.
Pendant la Révolution française, la commune a porté le nom de Violette-sur-Sambre.
C'est à Couillet qu'Ernest Solvay installa sa première usine de soude au XIXesiècle. L'usine est désormais complètement rasée. Seul subsiste le Casino Solvay, dernier vestige de la volonté sociale de ce précurseur.
Au début de la Première Guerre mondiale, le , l'armée allemande exécute 18 civils et détruit 406 bâtiments. L'unité en cause est le 19eDIR - Division d'Infanterie de Réserve. Ces événements font partie des Atrocités allemandes en 1914[2]. Le , la commune a donné son nom à un traité signé au château de Parentville. Ce traité est en réalité une lourde indemnité de guerre imposée à la ville de Charleroi et aux communes environnantes par le général allemand Max von Bahrfeldt.
Article détaillé: Traité de Couillet.
Particulièrement développée avant les années 1960 grâce aux aciéries, maintenant rasées, et aux charbonnages, la localité n'est plus que le reflet de son lustre passé depuis la fermeture de ses industries lourdes et extractives.
Blasonnement:De gueules à trois étoiles à six rais d'or, au chef de même chargé d'une aigle issante de sable, couronnée d'or, becquée et languée de gueules[7].
Délibération communale: 11 juin 1954
Arrêté royal: 12 mai 1965
Moniteur belge: 29 juillet 1965
Quartiers
Couillet est divisé en plusieurs quartiers:
Le village
Couillet-centre
Couillet-queue
Les fiestaux
Les Fougères (Ou Hublinbu).
Politique
Liste des maires et bourgmestres avant l'indépendance de la Belgique.
De 1792 à 1797: Paul Des Champs (bourgmestre puis maire)
De 1797 à 1800: Joseph Lebon (maire)
De 1800 à 1817: Jean Baptiste Bosquet (maire puis bourgmestre).
De 1817 à 1824: Théodore François de Thibault (Bourgmestre).
De 1824 à 1830: Frédéric de Dorlodot (Bourgmestre).
Liste des bourgmestres depuis l'indépendance de la Belgique jusqu'au rattachement de Couillet à Charleroi:
Chevalements du puits n° 25 du charbonnage de Monceau Fontaine, dit Le Pêchon.
Église Saint-Basile, édifice néo-gothique en brique et calcaire bâti par l'architecte Auguste Quinet en 1865-1867.
Notes et références
Jean Germain, Guide des gentilés: les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p.31
John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640p. (ISBN2-84734-235-4), p.479.
Jean-Jacques Jespers, Le nouveau dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Éditions Racine, , 750p. (ISBN978-2-87386-733-1), p.223
Sauf 1977 - Michel Poulain (dir.), Ville de Charleroi: Atlas géostatistique des quartiers, Charleroi, , p.55
Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t.1: Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p.217
Willy Bal, «Baussart (Elie-Jules-Ghislain)», dans Biographie nationale, t.39, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, (lire en ligne[PDF]), p.94.
Philippe Boudart, «L’avocat qui fait vaciller l’Etat belge est carolo», La Nouvelle Gazette, (lire en ligne, consulté le ).
Jean-Louis Delaet, Rina Margos et Chantal Lemal-Mengeot, Hôtels de Ville et Maisons communales de Charleroi, Ministère de la Région wallonne et Ville de Charleroi, coll.«Carnets du patrimoine» (no11), , 64p., p.21-24
Redécouvrir son quartier sous un autre regard... Charleroi: Section de Couillet, Charleroi, Espace Environnement, , 18p. (lire en ligne)
n.c. (Ministère de la Communauté Française, Administration du Patrimoine Culturel), Le patrimoine monumental de la Belgique, vol.20: Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602p. (ISBN2-87009-588-0 et 978-2-8700-9588-1, OCLC312155565, lire en ligne)
Alfred Bolle, Notice historique sur Couillet, 54p. (lire en ligne)
Document édité en 1968 pour le centenaire des Sociétés Royales des Décorés et des Amis du Progrès. Texte revu par Ghislain Abe.
Emmanuel Brutsaert (Rédacteur en chef), Gilbert Menne (Secrétaire d'édition) et Johan De Meester (Mission photographique), Histoire et patrimoine des communes de Belgique: Province du Hainaut, Bruxelles, Éditions Racine, , 608p. (ISBN978-2-87386-599-3), p.148-149
Yves Lardinois, Regard sur Couillet, iph éditions, , 110p. (ISBN2-930336-73-0).
André Lépine, «Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes», Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no503,
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