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El-Harrach (anciennement Maison-Carrée pendant la colonisation française) est une commune de la banlieue d'Alger en Algérie. C'est aussi le chef-lieu de la daîra du même nom dans la wilaya d'Alger.

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El-Harrach

Siège de l'Assemblée populaire communale (Mairie, v. 1870).
Noms
Nom arabe algérien الحراش
Nom amazigh ⵍⵃⴰⵕⴰⵛ
Administration
Pays Algérie
Wilaya Alger
Daïra El Harrach
Chef-lieu El-Harrach
Président de l'APC
Mandat
Alik Embarek
2012-2017
Code postal 16200-16131
Code ONS 1613
Démographie
Gentilé Harrachis, Harrachies, Maison-Carréens, Maison-Carréennes
Population 48 869 hab. (2008[1])
Géographie
Coordonnées 36° 43′ 16″ nord, 3° 08′ 15″ est
Divers
Saint patron Sidi M'Barek
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya d'Alger
Géolocalisation sur la carte : Algérie
El-Harrach
Géolocalisation sur la carte : Algérie
El-Harrach
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
El-Harrach
Liens
Site de la commune www.apc-elharrach.dz

    Ses habitants sont appelés les harrachi(s).


    Géographie



    Situation


    La ville et commune d'El-Harrach se situe à environ 14 km à l'Est d'Alger[2], elle fait partie en même temps du Mitidja et du Sahel algérois.

    Le centre de la ville d'El-Harrach se trouve à environ km en amont de l'embouchure de l'Oued El Harrach, la ville étant séparée en deux parties par les rives de ce cours d'eau.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes d’El Harrach
    Bourouba Mohammadia Oued Smar
    Bachdjerrah Oued Smar
    Baraki Les Eucalyptus Oued Smar

    Toponymie


    Le nom El-Harrach (ḥarrâc) est issu de tamazight ḥirâc (pl. aḥrâc) qui signifie « forêt », « bois », « maquis » et qui prend ici le sens de « lieu très boisé », « lieu à la végétation touffue »[3].

    Chez ses fondateurs français, la localité était nommée Maison-Carrée par référence à la forme géométrique du fortin qui dominait le lieu à la fin de l'époque ottomane. Toutefois, et contrairement à beaucoup d'autres établissements coloniaux de l'Algérois, ce nom européen ne fut jamais arabisé par l'usage populaire car les autochtones ont de tout temps appelé ce lieu El-Harrach, soit en référence à Oued El-Harrach dont le site a toujours abrité le principal point de passage sur la route d'Alger, soit en référence au fortin qui le surplombait du haut de la colline qui était jadis appelée Koudiet El-Harrach. La rebaptisation de la ville de Maison-Carrée en El-Harrach après l'indépendance ne fut donc que la consécration officielle d'un fait ancien.[réf. nécessaire] Dans Venture de Paradis, Tunis et Alger au XVIIIe siècle[4], ce lieu était appelé Bordj El Harrach.[source insuffisante]


    Rive droite

    Vue aérienne du centre d'El Harrach (novembre 2016).
    Vue aérienne du centre d'El Harrach (novembre 2016).

    La circonscription de Maison-Carrée ayant été à l'origine (milieu du XIXe siècle) délimitée par le cours de l'oued El-Harrach, les plus anciens quartiers de la ville se situent en fait sur la rive droite. Il s'agit, en gros, d'un double noyau constitué d'un côté par l'ensemble du centre-ville traditionnel (la Mairie et sa placette, le Marché-Couvert, le Square et jusqu'aux alentours de ce qui était jadis appelé le Parc Bomati) dans la partie basse du vallon, et d'un autre côté le quartier de Belfort (act. Hassan Badi) sur les hauteurs et autour de sa grande caserne qui abrite elle-même le plus ancien bâtiment de la ville. Constitué presque spontanément au milieu du XIXe siècle, ce hameau commence à prendre forme au cours des années 1860-1870 et se développa essentiellement grâce à l’essor du grand marché qui fut implanté dans la partie basse de la ville. Les Pères blancs font construire un hameau pour leurs ouvriers agricoles dans leur domaine d'Oulid Adda (700 hectares) autour de leur maison mère de Maison-Carrée, base de leurs activités dans toute l'Afrique pendant presque un siècle[5].

    Très tôt aussi (fin du XIXe siècle), ce premier noyau urbain fut prolongé vers le Sud, le long de l'Oued Smar, par une petite zone industrielle qui commence à se profiler avec l'implantation des usines des familles Altairac (actuellement Cité El-Mokrania) puis Bomati, Zévaco et Botella (Briqueterie du parc) suivies de la minoterie Duroux et de quelques briqueteries et huileries dont les restes s'étalent encore le long de la route qui va, du-delà du bureau de la Poste jusqu'aux usines citées. Par-contre, il faudra attendre le début des années 1940 pour voir fleurir les quartiers résidentiels de Bellevue et Lavigerie au Nord (devenu commune de Mohammadia après l'indépendance) et, un peu plus tard, celui de Banlieue à l'Est. De ce côté de l'Oued, la dernière cité en date est celle des Dunes qui fut entamée juste avant l'indépendance et achevée peu après 1962, tandis que les quartiers de Kourifa et des Trois-Caves se sont constitués à partir des années 1990. À noter que ce dernier secteur, plutôt excentré et assez éloigné du centre-ville historique, occupe une zone qui fut toujours interdite de construction au cours de la période coloniale car se trouvant dans le lit de débordement habituel de l'oued El-Harrach.

    Les quartiers de la rive droite sont :


    Rive gauche

    Entamé dans les années 1880, le développement de la petite ville de Maison-Carrée en centre industriel de l'Algérois connait sa pleine vitesse au cours des premières décennies du XXe siècle. Cela va drainer -surtout au cours des années 1920-1930- un flux de plus en plus important de populations algériennes de l'intérieur du pays, notamment des régions du Titteri, et qui vont presque systématiquement se concentrer sur la rive gauche de Oued El-Harrach.

    Jusqu'au début du XXe siècle, cette partie de la ville relevait administrativement de la commune de Hussein-Dey. Mais, tout au long de ce qu'on appelait la "Route d'Alger" et de la rive gauche de l'Oued, une sorte de faubourg épars et informel s'était constitué après que le chemin de fer et la gare eurent été construits par la compagnie PLM en 1863. C'est de là que vient le nom d'ensemble pour désigner les divers quartiers de la rive gauche (on disait "Quartier de la Gare PLM" puis "Quartier PLM" tout court) et c'est dans ce secteur, plutôt prolétaire et à l'habitat précaire mais pas cher, que les populations musulmanes immigrées vont vite prédominer face à une rive droite qui restera majoritairement européenne jusqu'à l'indépendance : la Rue d'Alger d'abord, la Gare ensuite Ste-Corinne Djenane-Mabrouk L'Engrais et le quartier Fouquereau sont les plus anciens quartiers dans ce secteur. S'y ajouteront plus tard , Dessoliers, cité d'urgence, , etc. Au début des années 1920 fut construite ce qu'on appelle de nos jours « Cité PLM » à proprement parler, essentiellement pour loger d'anciens combattants indigènes de la 1re Guerre Mondiale. Par la suite, cet ensemble sera encadré par les bâtiments de la « Cité musulmane » et celle de « La Montagne » en 1956 puis les imposantes tours d'habitation de la cité Diar-Djemâa vers la fin de la décennie.

    Après l'indépendance de l'Algérie, ce secteur continuera à s'étendre sur tous les côtés, s’adjoignant des quartiers nouveaux mais toujours populaires comme les diverses cités de Bachdjerrah.

    Les quartiers de la rive gauche (qui actuellement font pour la plupart partie des communes de Bachdjerrah et Bourouba) sont :



    Démographie


    Évolution démographique
    1856 1861 1867 1870 1881 1885 1891 1897 1906
    652161 0001 6933 0493 0004 8005 5887 582
    1911 1921 1926 1928 1931 1936 1948 1954 1960
    9 20011 29014 64817 00021 68624 59541 19551 01780 000 (?)
    1987 1998 2008 - - - - - -
    47 37548 16748 869------
    (Source : ONS + divers documents coloniaux)

    À partir de 1977, les chiffres indiqués sur le tableau ne concernent plus que l'actuelle commune d'El-Harrach. Celle-ci est constituée de la ville d'El-Harrach proprement dite amputée de certains anciens quartiers ; elle ne recouvre donc qu'une petite partie du territoire de l'ancienne circonscription de Maison-Carrée (10e Arrondissement d'Alger). Cela explique la stagnation relative ou même la régression du nombre d'habitants sur les chiffres post-indépendance par rapport à la période coloniale, les recensements ne prenant plus en compte les populations des quartiers et zones qui ont été érigés en nouvelles communes ou qui furent rattachés à d'autres circonscriptions administratives. Si l'on souhaite garder une certaine continuité dans l'image que donne l'évolution démographique dans la région, il serait plus adéquat de considérer la population de l'ensemble de l'actuelle Daïra d'El-Harrach (qui regroupe les communes de Bachdjerrah, Bourouba, Oued Smar et El-Harrach) en y ajoutant celles des communes de Mohammadia, les Eucalyptus et Baraki. Un tel décompte donnerait une population de près de 541 000 habitants selon le recensement de 2008.[réf. nécessaire]

    Dans la même optique, mais pour une projection un peu plus restreinte, on pourrait se limiter à l'ancien territoire de la commune de Maison-Carrée avant la création du 10e Arrondissement d'Alger en 1958. Cela recouvrirait les communes actuelles d'El-Harrach, Bourouba, Mohammadia, Oued Smar et Les Eucalyptus et donnerait une population totale de 331 254 habitants selon le recensement de 2008.[réf. nécessaire]


    Histoire


    Article détaillé : Histoire d'El-Harrach.
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    Liste des maires


    Liste des maires successifs depuis 1851
    Période Identité Étiquette Qualité
    1851 1861 François Trottier  ? Maire de la Rassauta
    1861 1861 Aristide Tisserand  ? Maire de la Rassauta
    1861 1869 Alexandre Van-Maseyk  ? Maire de la Rassauta
    1869 1882 Alexandre Van-Maseyk  ? Maire de Maison-Carrée
    1884 1893 Louis Garry Droite Maire de Maison-Carrée
    1893 1912 Louis-Eugène Lebailly Gauche Maire de Maison-Carrée
    1912 1916 Frédéric Altairac Droite Maire de Maison-Carrée
    1916 1920 Léon Eldine  ? Maire de Maison-Carrée
    1920 1929 Léon Tourenne Gauche Maire de Maison-Carrée
    1929 1935 Georges Altairac Droite Maire de Maison-Carrée
    1935 1941 Léon Tourenne Action Républicaine et Sociale Maire de Maison-Carrée
    1941 1941 Vincent Pons Parti Populaire Français (fasciste) Maire de Maison-Carrée par intérim
    1941 1941 Noé Bérnard Droite Maire de Maison-Carrée par intérim
    1941 1941 Charles Ratto  ? Maire de Maison-Carrée par intérim
    1941 1942 Charles Gaubert Droite Maire de Maison-Carrée par intérim
    1942 194? Favier Droite Maire de Maison-Carrée
    195? 1962 Jamilloux Gauche Maire de Maison-Carrée
    1962 196? Chèche M'hamed et Lounici Mustapha  ? Maire d'El-Harrach
    1967 19??  ?  ? Maire d'El-Harrach
    1977 1982  ?  ? Maire d'El-Harrach
    1990 1992  ?  ? Maire d'El-Harrach
    1992 1997     Maire d'El-Harrach
    2004 2007 Abdelkrim Abzar FLN Maire d'El-Harrach
    2002 2007  ?  ? Maire d'El-Harrach
    2007 2012 Abdelkrim Abzar FLN Maire d'El-Harrach
    2012 2012 Embarek Allik RND Maire d'El-Harrach

    Économie



    Transports



    Train

    La commune d'El-Harrach, qui est traversée par la plus ancienne ligne de chemin de fer du pays, abrite une gare ferroviaire depuis 1862. À partir de 1877 la gare de Maison-Carrée devient le point de jonction des lignes Oran et Constantine allant vers Alger et elle est actuellement desservie tant par les trains de banlieue que par les long-courriers de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF)

    À noter que la gare d'El-Harrach est devenue multimodale depuis sa connexion à la ligne M1 du Métro d'Alger en juillet 2015 (station El-Harrach-Gare).


    Tramway

    Établie par les Chemins de fer sur routes d'Algérie (CFRA), la première ligne de tramway à El-Harrach reliait l'ancienne Maison-Carrée à Saint-Eugène (act. Bologhine) dès 1894, d'abord par des locomotives à vapeur avant d'être électrifiée en 1901. À partir d'octobre 1898, une seconde ligne de tramway vapeur reliera Maison-Carrée à Rovigo (act. Bougara) dans la Mitidja, puis une troisième vers Aïn-Taya en janvier 1909. Déficitaires, ces lignes seront fermées une trentaine d'années plus tard : d'abord les deux lignes vapeur (Aïn-Taya en juin 1933, Rovigo en décembre 1934)[6], ensuite une grande partie de la ligne électrifiée Maison-Carrée - Saint-Eugène qui est remplacée, en janvier 1937, par des trolleybus avec rotations de 30 minutes au lieu de une heure auparavant. Seule la section Maison-Carrée - Nelson continuera encore à être desservie par tram, du moins jusqu’à la fin des années 1940. Après cette date, El-Harrach ne connaîtra plus de transport urbain par ce mode jusqu'au lancement des travaux pour le nouveau Tramway d'Alger en 2006.

    À partir de juin 2012, la ligne T1 du nouveau Tramway d'Alger longe le territoire de la commune d'El-Harrach sur l'ensemble de sa limite N. avec la commune de Mohammadia, la ville étant ainsi desservie par quatre stations (La Glacière, El-Harrach-Le Pont, Bellevue, Bekri-Bouguerra) et reliée aux stations terminus des Fusillés (Hussein-Dey) à l'O. et Dergana (Bordj-El-Bahri) à l'E.


    Bus

    La première liaison par bus entre Alger et El-Harrach est inaugurée en janvier 1932 par la CFRA, d'abord en parallèle avec la desserte par tramway électrique puis, à partir de 1937, exclusivement en bus et trolleybus. Le terminus de la ligne était alors établi à Belfort (act. Hassan Badi).

    Actuellement, la commune d'El-Harrach est desservie par les lignes 01, 05, 69, 72, 80, 98 et 113 de l'ETUSA.


    Métro

    La ligne 1 du métro d'Alger traverse la commune d'El-Harrach qui est directement desservie par deux stations El Harrach Gare et El Harrach Centre depuis juillet 2015.

    Peu avant cette date, des travaux ont été lancés en vue d'étendre la ligne 1 depuis son terminus actuel (El-Harrach-Centre) jusqu'à l'aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène. L'ouverture est prévue en 2020 et la commune sera alors desservie par une troisième station à Belfort.


    Équipements publics et patrimoine



    Santé



    Sécurité



    Prison d'El-Harrach

    Article détaillé : Prison d'El-Harrach.

    Une prison est installée par les autorités coloniales dans la localité dès 1855, lorsqu'on désaffecta le vieux « Bordj de la Maison-Carrée » et qu'on le transforma en pénitencier pour indigènes sous le nom « Maison Centrale de l'Harrach ». Ce fut l'une des toutes premières prisons françaises en Algérie avec celle de Barberousse à Alger (1852). Le centre s'ouvrit par la suite aux prisonniers politiques et aux déportés français et accueillit notamment les socialistes et les gauchistes sous le régime de Napoléon III. Ce premier bagne restera en service jusqu'en 1915, date à laquelle sera construit  quelques centaines de mètres plus loin  ce qui était officiellement appelé « Nouveau Groupe pénitentiaire de Maison-Carrée » ou, plus communément, la « Prison de Belfort » qui est encore en service de nos jours. Il s'agissait alors de la plus grande prison d'Algérie (d'où son nom populaire de « Quatre hectares » ou Rab'a qtârate), tandis que l'ancien bordj reprenait sa première fonction de caserne.


    Poste et Télécommunications


    Centre postal d'El-Harrach : le premier bureau de poste de l'histoire d'El-Harrach fut installé en 1898, quelque part sur l'ancienne rue Arago (act. rue Ahmed Aouen)[7]. En 1915, ces premiers locaux deviennent trop exigus et on dut négocier une pièce supplémentaire avec le propriétaire pour y abriter le téléphone de la ville. Un nouvel agrandissement sera effectué en juin 1920, mais là une décision fut prise à ce moment par la municipalité de construire des locaux neufs pour la Poste. Un terrain, situé à côté de l'ancienne École Laverdet, sera alors acheté d'un certain M. Pérez et c'est ainsi que naquit le bâtiment qui abrite encore de nos jours les guichets et services d'Algérie Poste à El-Harrach.


    Commerce


    Le marché aux bestiaux au début du XXe siècle.
    Le marché aux bestiaux au début du XXe siècle.

    Dans l'imaginaire algérois, le nom d'El-Harrach est encore largement associé aux marchés, tant permanents que périodiques, qui ont jadis fait sa renommée. Dans les faits, cette réputation est nettement moins justifiée de nos jours car cette vocation commerciale est beaucoup moins marquée. Mais, certains marchés subsistent encore et maintiennent, dans un certain sens, la tradition.


    Enseignement



    Enseignement scolaire

    * École Ahmed Mahloul
    * École Miloud Boutrik
    * École Abdelhamid Tata
    * École Errabie Bouchama 1
    * École Errabie Bouchama 2
    * École Mohamed Hadjres
    * École Aissat Idir
    * École Hassen Badi 1
    * École Hassen Badi 2
    * École Abdelkader Metat
    * École M'hamdi Si M'hamed
    * École Abderrahmane Zaghnoun
    * École l'Emir Abdelkader
    * École Abdelkader Atba
    * École Mohamed Mokrani
    * École Taher Kadem
    * École Mohamed Bendadou
    * École Mohamed Zeghnoun
    * École Dhaliz 3
    * CEM Mohamed Chaanan
    * CEM Mohamed El-Amine El-Amoudi
    * CEM El-Farazdaq (anc. Groupe scolaire Laverdet, 1899)
    * CEM Ahmed Reda Houhou
    * CEM Omar Driss
    * Lycée Mohamed Bousaidi
    * Lycée Djamel-Eddine El-Afghani
    * Lycée de Jeunes-filles Ourida Meddad (anc. Ecole primaire supérieure, 1920)

    Formation professionnelle

    * Rabah Belghafour (El-Harrach 1)
    * Hassaine Belkacem (El-Harrach 2)
    * Aissat Idir (El-Harrach 3)

    Enseignement supérieur


    Installations militaires



    École militaire supérieure de transmission

    Cette institution occupe ce qui est communément appelé Caserne de Belfort et Caserne de Bellevue qui, en réalité, sont une seule caserne dont les accès donnent sur deux façades éloignées (l'ensemble tenait presque le quart de la surface totale de la ville dans les années 1950). La partie la plus ancienne est la Caserne de Belfort dont le noyau originel n'est autre que le vieux Bordj de la Maison-Carrée ou Bordj l'Agha qui remonte à l'époque ottomane. L'édifice fut occupé par une unité de cavalerie de l'armée française de 1830 à 1832 avant de passer à la Légion Étrangère. Il joua un rôle majeur dans la défense d'Alger par les Français contre l'Emir Abdelkader en 1839-1841, puis sera dévolu à une unité du Génie à la fin de la guerre et jusqu'en 1855, date à laquelle le fort est transformé en prison. Il sera rendu à l'usage militaire en 1912 et accueillit le 5e Régiment de Tirailleurs Algériens jusqu'à la dissolution de cette unité en 1940. Il abrite alors un éphémère Régiment de Marche du Levant qui sera lui aussi dissous à la suite de la grave mutinerie de janvier 1941 et passera alors au 45e Régiment de Transmissions jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962.


    École militaire supérieure du matériel (ESM)

    L'institution occupe une grande partie ce qui est communément appelé Caserne de Beaulieu près du quartier de Sidi-Embarek. Construite en 1936 sous le nom de Cité militaire de Maison-Carrée, cette caserne abritait avant l'indépendance le 65e Régiment d'Artillerie, le 5e Régiment de Chasseurs d'Afrique, le 10e C.O.M.A ainsi que l'Administration des Subsistances Militaires.


    Religion


    Articles détaillés : Direction des affaires religieuses et des wakfs d'Alger et Liste des mosquées dans la wilaya d'Alger.

    Cette commune algéroise abrite plusieurs Mosquées. Ces mosquées sont administrées par la Direction locale wakfs d'Alger sous la tutelle du Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.

    La Grande mosquée d'Alger est située sur le territoire de la ville dans le quartier Lavigerie dans l'actuel commune de Mohammadia (Alger).


    Sports



    Racing Sport de Maison-Carrée (RCMC : 1912-1962)


    Premier club de football fondé à El-Harrach, les équipes du RCMC portaient un damier rouge et noir comme couleurs. Le club s'établit en 1930 dans le vieux Stade Zévaco dont on venait d'achever la construction[13] et sera ensuite transféré au nouveau Stade Lavigerie (act. Stade du 1er novembre 1954). En plus du football, le RCMC comptait de nombreuses sections dont le rugby et la chasse sous-marine. Fondé à une époque où la ville était encore majoritairement européenne, il est resté le club des européens jusqu'à la fin et cela explique sa disparition immédiatement après l’indépendance.

    Palmarès : Coupe de la Ligue d'Alger (1953, 1956)


    Union sportive Madinet El-Harrach (USMH)


    Palmarès : Coupe d'Algérie (1974, 1987) ; Championnat d'Algérie (1998)


    Amel Riadhi El-Harrach AREH (dite "El-Kahla"), 1952


    Chihab Riadhi El-Harrach CREH (1962) : prenant la suite du Red Star d'Alger, le Chihab d'El-Harrach fut un des clubs omnisports (boxe, judo, karaté, lutte, football, etc.) les plus actifs du pays au lendemain de l’indépendance et jusqu'au milieu des années 1970. Il perdra toutefois cet élan à la suite de la réforme sportive de 1977 qui le met sous la tutelle directe de la municipalité d'El-Harrach : délesté de tous ces biens, le club activa pendant une saison sous l'appellation d'IRBEH avant d'être dissout. Il reprendra du service en 1989 sous son ancienne appellation de CREH, mais uniquement avec la section football et accéder à la 2e Division Régionale en 2003.


    Notables et personnalités



    Notes et références


    1. [PDF]Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya d'Alger, sur le site de l'ONS.
    2. Journal officiel de la République Algérienne du 19/12/1984, page 1514, délimitation du territoire de la commune d'El Harrach.
    3. Mohand-Akli Haddadou, Dictionnaire toponymique et historique de l'Algérie, Tizi Ouzou, Éditions Achab, , 636 p. (ISBN 978-9947-972-25-0), p. 284.
    4. Tunis et Alger au XVIIIe siècle. Mémoires rassemblés par Joseph Cuoq, Sindbad, 1983, page ??.
    5. Le supérieur général s'installe à Rome en 1953, cf Francis Nolan, Histoire des Pères blancs entre les deux guerres, Paris, Éditions Karthala, 2015, p. 9
    6. En 1926, ces deux lignes rurales furent séparées du réseau urbain de la CFRA (électrifié) et rattachées aux Chemins de Fer Algériens d’État (CFAE).
    7. Selon les archives municipales, le propriétaire de l'immeuble n’était autre que Nicolas Zévaco.
    8. Ce vaste terrain faisait jadis partie de la zone marécageuse du vallon et relevait de l’administration des domaines qui le concéda à la commune de Maison-Carrée par décret le 2 janvier 1864
    9. Site de l'École Nationale Polytechnique
    10. Site de l'Institut National Agronomique
    11. Le transfert de cet établissement de Rouiba vers ce qui était appelé "Plateau de Belfort" fut à l'initiative du docteur Trabut et Roger Marès, à la suite d'une demande de De Peyerimhoff, directeur de l'Agriculture et de la Colonisation au Gouvernement Général de l'Algérie et après adoption du projet par les Délégations Financières, le parlement colonial.
    12. Site de l'EPAU
    13. La municipalité de Maison-Carrée avait entamé le projet d'un stade communal conforme aux normes dès le début des années 1920 mais qui ne sera finalement réalisé qu'en 1930. Le site qui fut choisi se situait alors à la sortie de la ville, à l’intersection des routes de Rivet (act. Meftah) en face de la Minoterie Duroux. Ce terrain appartenait au départ à la famille Altairac, mais le stade sera appelé « Stade Zévaco » car réalisé essentiellement grâce aux dons de la famille Zévaco dont le chef était aussi président du club RCMC. Le nom perdurera dans l'usage populaire jusqu'à nos jours, le site abritant actuellement une salle de sport communale.
    14. Journal Les Echos d'Alger, édition du 08/08/1917
    15. Journal Les Echos d'Alger, édition du 06/06/1928
    16. Journal Les Echos d'Alger, édition du 06/02/1933
    17. Guerre d'Algérie, guerre des coups bas.

    Annexes



    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] El-Harrach

    El-Harrach (arabisch الحرّاش al-Harrāsch, DMG al-Ḥarrāš, tamazight ⵍⵃⴻⵔⵔⴰⵛ; bis 1962 französisch Maison-Carrée) ist ein Stadtteil der algerischen Hauptstadt Algier, sieben Kilometer östlich der Stadt gelegen. Er bildet das 18. Arrondissement von Algier. El-Harrach gehört verwaltungsmäßig zum gleichnamigen Kreis in der nordalgerischen Provinz Algier und hat knapp 80.000 Einwohner.

    [en] El Harrach

    El Harrach (Berber: ⵍⵃⴻⵔⵔⴰⵛ Arabic: الـحرّاش, formerly Maison-Carrée) is a suburb of the Algerian capital Algiers.
    - [fr] El-Harrach

    [ru] Эль-Харраш

    Эль-Харраш (араб. الحراش‎, фр. El-Harrach, во времена Французского Алжира — Мезо́н-Карре́, фр. Maison-Carrée[1]) — коммуна на севере Алжира, на территории вилайета Алжир, административный центр одноимённого округа.



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