Seranville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Seranville | |
![]() Mairie-école. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Lunéville |
Intercommunalité | Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle |
Maire Mandat |
Pascale Malglaive 2020-2026 |
Code postal | 54830 |
Code commune | 54501 |
Démographie | |
Population municipale |
101 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 30″ nord, 6° 31′ 03″ est |
Altitude | Min. 270 m Max. 338 m |
Superficie | 5,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lunéville-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Gerbéviller | ||
Remenoville | ![]() |
Vallois |
Giriviller | Mattexey |
Le village est traversé par la route départementale 147 qui le relie au Nord à Gerbéviller et à Mattexey au Sud. Les trois autres communes riveraines sont reliées par des routes communales.
Selon la carte IGN, le bâtiment de la mairie est à 300 mètres d'altitude. Le territoire culmine à 330 mètres, à son extrémité Sud-Ouest, en direction de Giriviller. Il existe deux point les plus bas. L'un est sur le ruisseau de Boiret à la limite du territoire de Vallois. L'autre est sur le ruisseau du trou d'Avedeuy, à la limite du territoire de Gerbéviller. Les deux point sont à 275 mètres d'altitude.
La totalité du territoire communal se situe dans le bassin versant de la Mortagne qui reçoit les deux principaux cours d'eau du village : le ruisseau du trou d'Avedeuy qui prend sa source à l'angle des territoires de Giriviller et de Remenoville et se jette dans la Mortagne en amont de Gerbéviller ; le ruisseau de Boiret qui prend aussi sa source à Giriviller et qui se jette dans la Mortagne à Vallois.
Seranville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,1 %), forêts (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), prairies (2,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom du village se serait formé de manière hybride entre les noms de personnes de l'ancien gaulois et le nom de personne germanique SESA[8].
Anciens noms : Alodium de Sesanivilla en 1156 ; Seseravilla en 1164 ; Sesaraivilla en 1171 ; Ceranvilla et Ceronvilla en 1402[9] ; Seserawillae en 1164[10].
Le nom du village se prononce localement « S'ranville ».
Le nom du ruisseau d'Avedeuy est lorrain et se prononçait « Avedeuille ». ave ou awe signifie eau tandis que deuy ou deuille signifie trou d'eau ou source. Deuille est un nom courant en Lorraine puisqu'on trouve à proximité immédiate, une rue de la Deuille à Gerbéviller ainsi qu'un lieu-dit à Haillainville. Selon Nicolas Haillant, deuille a la même étymologie que le vieux français duit et doit[11],[12].
Dans son étude des voies antiques en Lorraine, Jean Godfrin mentionne une « viae vicinale au moins d'époque romaine », reliant Giriviller à Moyen[13]. Cette voie traverse forcément le territoire de Seranville.
Des sondages archéologiques réalisés en 1986 ont permis de localiser une villa gallo-romaine au lieu-dit Mazura. Elle aurait été occupée entre le 1er et le 4e siècle de notre ère[14]. Le même document fait état d'une voie antique reliant Clayeures à Baccarat. L'orientation donnée oblige à considérer cette voie comme différente de celle du paragraphe précédent.
Une charte d'Henri de Lorraine évêque de Toul en 1156 confirme la donation qui avait été faite à l'abbaye de Beaupré par Ferry de Saint-Germain et ses enfants de leur « alleu de Sesanivilla ».
Au mois de , en reconnaissance des services rendus à leur père et à eux-mêmes, René Ier et Isabelle son épouse donnent à Gérard d'Haraucourt, sénéchal de Lorraine et de Bar, les villages et bans de Landécourt, de Seranville et de Franconville. André, fils aîné de Gérard d'Haraucourt hérite de ces biens mais ayant pris le parti de la Bourgogne contre René II, cet héritage lui est confisqué[15].
En 1477, le duc de Lorraine cède les trois villages cités au paragraphe précédent, à Jean Wisse de Gerbéviller, son conseiller, chambellan et bailli d'Allemagne[15].
En 1588, on signale une épidémie de peste comme conséquence indirecte des ravages de l'armée du duc de Bouillon[16].
Dans le procès-verbal d'accusation de sortilège de Nicolle Grillat en date du , il est indiqué que plusieurs sorcières furent exécutées à Seranville le mardi précédant[17].
Il est écrit dans l'État du temporel des paroisses de 1710 : « Seranville est une seigneurie de haute, moyenne et basse justice appartenant à M le Marquis de Gerbéviller et à M le comte d'Haussonville, chacun pour moitié. Ils ont leurs officiers pour l'exercice de la justice. Les appellations ressortissent au bailliage de Nancy »[18]. Cette dernière phrase signifie que les appels des décisions de justice locale sont portés devant la cour du bailliage.
En 1734, deux lits sont réservés à l'hospice Saint-Jacques de Lunéville au profit de deux malades de Seranville ou à défaut, de Gerbéviller aux frais de Monsieur Gaillard, curé de Seranville[19].
En 1782, il y a 68 ménages et 217 communiants[18].
Au début de la Première Guerre mondiale, le village a été occupé pendant deux jours. Il n'y a pas eu de victime civile. Il y a eu 8 maisons incendiées ou détruites et de nombreuses autres immeubles endommagés[20].
Le site mémoire des hommes recense 52 fiches de soldats français tués sur le territoire communal en 1914.
Le , le ministre de la guerre a cité la commune de Seranville à l'ordre de l'armée[21].
En 1226, le chapitre de Saint-Dié reçoit en don de Pierre de Maladarrata de Gerbéviller deux parts dans le droit de patronage de l'église de Seranville[22].
En 1281, les chanoines du chapitre de Saint-Dié ont quelques possessions à Seranville[22].
En 1315, le curé de Seranville reconnaît le droit du chapitre de Saint-Dié[22].
Dans l'État du temporel des paroisses de 1710, il est indiqué que le patronage de la cure de Seranville appartient au chapitre de Saint-Dié. La communauté est composé d'environ 20 ménages[18].
Par testament du , Dominique Mougel curé de Seranville lègue à la communauté de Seranville, une maison ainsi qu'une somme de 500 livres à distribuer aux pauvres de la paroisse. Cet argent servit à fonder un bureau de charité[18].
En date du , le journal ecclésiastique de l'abbé Chatrian mentionne un curieux paragraphe : « on assure que dorénavant Monseigneur » (l'évêque de Nancy) « veut donner les cures au mérite et à la science, sans égard pour l'ancienneté. Il prétend que tant de concours sur un seul prêtre sont une preuve de la médiocrité de ses talents et de ses connaissances ». Il indique ensuite que l'abbé Charée est nommé à Seranville à la suite de son 15e concours[23]. N'ayant pu prendre possession de la cure de Seranville, il est finalement nommé à Haraucourt[24].
Selon Henri Lepage, En 1853 Seranville est une annexe de la paroisse de Mattexey mais le même auteur dit l'inverse en page 25 du même document[18].
Le en gare d'Avricourt, partie annexée, Alphonse Fresée curé de Seranville est arrêté par la police allemande en compagnie d'une femme originaire de Dieuze. Il est reproché au couple d'avoir «eu une conversation criminelle dans un compartiment de seconde classe »[25]. Fresée est condamné le à un mois de prison pour outrage à la pudeur par la chambre civile du tribunal de Saverne. Sa compagne est condamnée à huit jours de prison[26]. Alphonse Fresée démissionne et quitte le diocèse de Nancy. On le trouve ensuite en poste à Châlons en Champagne ? à partir d'[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1852 | Jean-Baptiste Villaume | nommé par le préfet ; loi du 7 juillet 1852 et décret du prince-président du même jour | ||
1896 | après 1901 | Edmond Deroux | ||
avant 1906 | février 1933 | Jules George | décédé en cours de mandat | |
mars 1933 réélu en 1935 |
avant mai 1941 | Maurice Simonin | ||
1965 ? | 1989 ? | Claude Simonin | ||
1989 ? | Juin 1995 | Jean Contois | DVD | |
1995 | 2002 | Claude Simonin | ||
2002 | 2014 | Hubert Hagniel | ||
2014 | novembre 2015 | Anne Rolley-Briolat | ||
novembre 2015 | En cours (au 27 mai 2020) |
Pascale Malglaive [28] Réélue pour le mandat 2020-2026 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 101 habitants[Note 3], en augmentation de 6,32 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
199 | 220 | 243 | 259 | 270 | 281 | 269 | 283 | 274 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
238 | 242 | 209 | 213 | 204 | 186 | 190 | 188 | 169 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
160 | 161 | 121 | 125 | 115 | 108 | 104 | 96 | 95 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
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79 | 74 | 77 | 75 | 91 | 98 | 100 | 95 | 102 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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101 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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Éloi Dupays, peintre né à Seranville en 1841, mort le . Est mentionné dans le dictionnaire général des artistes de 1885[33].
![]() |
Blason | Mi-parti de gueules semé de croix pommetées au pied fiché d’argent à deux bars adossés de même, et d’or à la croix frettée d’argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Les habitants de Seranville étaient surnommés les cochons[34].
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