Saint-Luc, qui s'appelait encore Luc (« la terre mouillée ») au début du XXe siècle, est une localité et une ancienne commune de Suisse. Elle forme une partie du domaine skiable de Saint-Luc/Chandolin. Le village compte 300 habitants à l'année mais plus de 6 000 lits touristiques[3].
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Saint-Luc | |
![]() Le village de Saint-Luc en . | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Sierre |
Commune | Anniviers |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 13′ 19″ nord, 7° 35′ 53″ est |
Altitude | 1 655 m |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Le village de Saint-Luc se situe entre 1 500 et 1 800 mètres d'altitude sur la rive droite de la Navisence dans le Val d'Anniviers.
L'ancienne commune de Saint-Luc s'étendait entre 800 et 1 000 m puis de 1 500 à 3 000 m d'altitude. Elle était composée de deux localités : Saint-Luc et Niouc. Le territoire de la commune était séparé en deux parties car Niouc était enclavé entre l'ancienne commune de Chandolin et les communes de Chippis, Sierre et Chalais. Le territoire de la localité de Niouc était situé entre 800 et 1 000 m d'altitude, tandis que le village de St-Luc avait pour communes limitrophes les anciennes communes de Chandolin, Ayer et Vissoie dans le district de Sierre, et les communes d’Agarn et d’Oberems dans le district de Loèche à l’Est. Le territoire de l'ancienne commune s'étendait entre 1 500 m à 3 000 m d'altitude. Il est dominé par le Toûno (dont le sommet atteint 3 018 m). Le point le plus élevé de Saint-Luc se trouve au sommet de la Bella Tola à 3 025 m d'où l'on jouit d'une vue panoramique des Alpes.
L'ancienne commune comptait la localité de Niouc. Elle se situe à 902 m d'altitude.
La première appellation de Saint-Luc est « Luc », attestée en 1304, 1312 et 1327 et ayant disparue au début du XXe siècle. Ce nom est tiré du latin « lūcus » signifiant d'abord « petit bois sacré autour d'un édifice consacré à une divinité » puis simplement « bois » avec la disparition des cultes païens. La forme « Saint-Luc » est quant à elle apparue au milieu du XIXe siècle. Elle est due principalement à un manque de compréhension du nom original et à une remotivation pieuse[4].
Le centre de Saint-Luc a été reconstruit en pierre, après que 2 incendies successifs - le et le [5] - ont détruit les précédentes constructions en bois.
Les citoyens de la commune de Saint-Luc ont accepté à 86,6 % le , la fusion avec les cinq autres communes du Val d'Anniviers pour former la nouvelle commune d'Anniviers. Depuis le , la fusion est effective et la commune appartient à Anniviers.
Évolution de la population de Saint-Luc entre 1850 et 2008[6],[7].
Le village sert de décor à l'aventure du journaliste Guy Lefranc dans l'album de BD Le Repaire du Loup de Jacques Martin. Saint-Luc devient « Saint-Loup » mais on reconnait aisément certains lieux du village. En particulier l'hôtel Weisshorn, qui est justement le repaire du loup dans l'album.
Saint-Luc a également servi de décor à la série britannique des années 1970 À skis redoublés.
Un film muet en noir et blanc, tourné en 1923, se passe aussi à Saint-Luc : Visages d'enfants de Jacques Feyder.
Le village et ses environs furent le lieu principal de tournage en juillet 1998 du film le Pique-nique de Lulu Kreutz de Didier Martiny scénarisé par Yasmina Reza, avec notamment Philippe Noiret et Carole Bouquet.
En 2017, certains endroits de Saint-Luc, de l'hôtel Weisshorn et de ses environs, servent aussi partiellement de décor au téléfilm Altitudes du réalisateur Pierre-Antoine Hiroz.
Le blason de Saint-Luc est moderne. Les trois sapins font référence à l'origine du nom du village, tandis que le taureau représente l'emblème du saint Luc[8].
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Les armes de Saint-Luc se blasonnent ainsi[9] :
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