Grimentz est une localité de montagne situé à 1572 mètres d'altitude au cœur des Alpes valaisannes. C'est aussi une station de sports d'hiver. Le village a su préserver son architecture typique du val d'Anniviers[3].
Sortie Sierre-est, direction val d'Anniviers à 20 km par une route de montagne très pittoresque.
Toponymie
Le nom de Grimentz a légèrement varié au cours de l'histoire du village: «Grimiens» en 1052, «Grimesi» en 1243, «Grimenchy» et «Grimenchi» en 1250, «Grimeynchi» en 1305 et «Grimenzi» et «Grimentzy» en 1812. L'ancienne forme allemande est «Grimensi». Le mot «Grimentz» a certainement été formé en tant qu'adjectif par la combinaison d'un nom propre germanique —Grimo, Grima ou Chrimo— avec le suffixe latin «-incu» ou «-inca». Le nom de Grimentz signifierait ainsi «[possession de] Grimo»[4].
Histoire
Site archéologique des Pierres à Cupules.
Antiquité et Moyen Âge
Les premières traces d'habitation sur ce territoire remontent au IIIe ou IVe av. JC. Puis les Romains, les Barbares, les Huns et les Burgondes ont successivement occupé cette vallée[5]. L'ancien nom du village est «Grimiens». Au XIesiècle, ces territoires appartiennent aux seigneurs de Granges puis à l’évêque Aymon de Savoie[6]. En 1243, Grimentz est le premier village du val d'Anniviers à se constituer en commune. Au XIVesiècle, il forme avec le hameau de Saint-Jean l'un des quartiers du val d'Anniviers[3], les autres étant Vissoie, Saint- Luc (autrefois nommé Luc) et Ayer[6].
De nos jours
Le centre du village.
Par 65,8% des votants, les citoyens de l'ancienne commune de Grimentz ont accepté, le , la fusion avec cinq autres communes du val d'Anniviers pour former la nouvelle commune d'Anniviers. Cette fusion est effective depuis le [7].
Population et société
Évolution de la population
Évolution de la population de Grimentz entre 1850 et 2008[8],[9]
Sports
VTT
Les becs de Bosson.
Chaque année, le Grand Raid arrive à Grimentz en passant au pied des becs de Bosson, à un peu moins de 3 000 mètres[10].
Tour de Romandie
Grimentz est à l'arrivée de la 1reétape du Tour de Romandie 1972, remportée par Emanuele Bergamo[11]. Grimentz est de nouveau à l'arrivée de la 4eétape du Tour de Romandie 1987 et Beat Breu franchit la ligne en vainqueur[12]. L'ascension de Grimentz fait son retour sur le Tour de Romandie 2022 vers le final de la 4eétape. Le cycliste colombien Einer Rubio franchit cette difficulté en tête[13]; toutefois, l'arrivée de l'étape est située plus haut, à Zinal.
Avec le village voisin de Zinal, Grimentz compte un domaine skiable doté de 48 pistes[15], d'un total de 114 km[16].
Économie
Jusqu'au début du XXesiècle, le village vit de l'agriculture de montagne, élevage de la race d'Hérens sur les alpages d'Avoin, de Moiry et de Torrent. Puis son économie se tourne vers la production d'électricité avec la construction du barrage de Moiry en 1957 et le tourisme dès la fin des années 1960[3].
Culture et patrimoine
Raccard. Pour la plupart réserves de nourriture, elles permettaient de la protéger contre les rongeurs.
Traditions et architecture
Le 17 janvier, le village célèbre une tradition ancienne. La légende du Boconett raconte qu'en 1348, des jeunes filles qui gardaient le bétail au-dessus de l'alpage de Saint-Jean échappèrent à la peste qui tua la plupart des habitants du village. Elles promirent alors que chaque année une part de fromage de l’alpage de Torrent serait prélevée pour être distribuée aux enfants[17].
Grimentz fait partie depuis 2016 de l'association Les plus beaux villages de Suisse[18]. Son architecture typique et ses vieux raccards ont fait de lui un membre de cette association.
Héraldique
Le blason de Grimentz est attesté sur le fourneau de la salle bourgeoisiale avec la date 1771 et l'inscription «LC DG», signifiant «Louable Commune De Grimentz». Les quatre étoiles représenteraient les anciens quartiers du val d'Anniviers; leur émail, qui était resté indéfini, est fixé en 1945. Une variante avec six étoiles et le bouquetin d'Anniviers a également été attestée[19].
(fr + de + it) Florence Cattin, Dorothée Aquino-Weber, Max Kully et Andres Max Kristol, Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Centre de dialectologie - Université de Neuchâtel, , 1102p. (ISBN9783719313081), p.412.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии