Perrefitte est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif du Jura bernois. Du temps de l'Évêché de Bâle ses anciens noms allemands furent Beffert et Pfeffert[3].
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Perrefitte | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
Arrondissement administratif | Jura bernois |
Communes limitrophes | Moutier, Champoz, Petit-Val, Haute-Sorne (JU) |
Maire | Virginie Heyer (PLR) |
NPA | 2742 |
No OFS | 0701 |
Démographie | |
Gentilé | Beutchin |
Population permanente |
481 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 16′ 35″ nord, 7° 20′ 30″ est |
Altitude | 600 m |
Superficie | 8,57 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | |
Liens | |
Site web | www.perrefitte.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Perrefitte est situé à environ 600 mètres d'altitude. Cet ancien village agricole s'étend à 2 km à l'ouest de Moutier, dans la chaîne du Jura, sur la rive gauche du ruisseau Chalière qui se jette dans la Birse à Moutier.
Sa surface de 8,7 km2 constitue la partie ouest du Grand Val (vallée de Moutier), et est baignée par la Chalière qui prend sa source à l'ouest en dessous du hameau (Les Écorcheresses, commune de Petit-Val). Dans la région sud se trouve la Combe Fabet, une petite gorge formant une vallée secondaire. La Montagne de Moron constitue la frontière sud de la commune et s'élève à 1 140 m sur le territoire de la commune de Perrefitte. Au nord, le territoire communal s'étend de la chaîne de la Montagne de Moutier à la montagne Sur la Chèvre, la crête qui relie ces 2 montagnes s'élève jusqu'à 1 158 m le point le plus haut de Perrefitte. En 1997, le territoire se répartissait dans les proportions suivantes : 4 % d'habitations, 66 % de forêt, 29 % de surface agricole et un peu moins de 1 % de surface improductive.
Les communes limitrophes sont Haute-Sorne dans le canton du Jura, Champoz, Moutier et Petit-Val dans le canton de Berne. Le ski étant devenu mode dans les années soixante les fins de semaines bien enneigées étaient bondées de Bâlois. Un endroit escarpé porte encore le nom de Cimetière des bâlois.
La première mention écrite du village date de 1295 et fait référence au nom de Pierefite. En 1321 apparaît le terme Perefiten, puis Pierefetteau, et en 1548 Pierrefette[3]. Le village reste attaché à l'Abbaye de Moutier-Grandval jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. De 1797 à 1815, Perrefitte fait partie de la France, au sein du département du Mont-Terrible, puis, à partir de 1800, du département français du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché. En 1815, le congrès de Vienne attribue l’ancien évêché de Bâle au canton de Berne. En 1842, la commune a vendu du terrain à Moutier comprenant la chapelle de Chalière, Chalière était autrefois un village mais il a été rayé de la carte à cause de la peste, probablement entre 1400 et 1500[4]. Dans les années 1970, les votes d'autodétermination faussés par l'affaire des « caisses noires » de la Loterie cantonale bernoise ont dégagé une majorité favorable à Berne. En 2013, cette majorité n'était plus que de 58 %.
La bourgeoisie de Perrefitte se compose de trois familles : Girardin, Grandliénard et Mérillat. Les deux dernières nommées habitent encore la localité. Au nombre de 30 personnes, la Bourgeoisie comporte 10 votantes et 10 votants. Son Conseil est formé de cinq personnes. La Commune bourgeoise est propriétaire d’une ferme sise à la Montage de Moutier, d’une surface totale de 262 911 m2. Sur le territoire de la commune elle possède forêts (1 750 000 m2), pâturages et terrains (1 181 000 m2), deux loges ainsi qu'un bâtiment servant à récupérer les eaux de pluie destinées à alimenter les fontaines du pâturage de Moron, eux-mêmes loués à des agriculteurs au village. La bourgeoisie est également propriétaire d’une maison d’habitation nommée « La Bergerie ».
Perrefitte a été pendant longtemps caractérisée par l'agriculture. Puis, à la suite de l'industrialisation de Moutier, quelques petites entreprises se sont établies le long de la Chalière, à la frontière de Moutier. Les dernières décennies ont vu le village se transformer en un lieu calme où il fait bon vivre. Beaucoup d'habitants du village travaillent à Moutier ou ailleurs.
La commune s'étend le long de la route cantonale qui relie Moutier à Bellelay en passant par Souboz. Avec l'autoroute A16, qui joint le réseau autoroutier de la Suisse avec celui de la France, Perrefitte obtient un accès rapide aux autres régions.
Le FC Perrefitte[5], fondé en 1933, est l'une des principales sociétés sportives de la commune. Son équipe est actuellement en 5e ligue.
Le Ski-Club de Perrefitte (SCP) a été fondé en 1934 par une poignée de mordus du ski. Plusieurs de ses membres se sont illustrés, à l'époque, lors de la course de descente Moron - Perrefitte, longue de plusieurs kilomètres, de même que dans les courses de fond sur le plan régional.
Le guide gastronomique Gault et Millau recense un restaurant à Perrefitte : le Restaurant de l'Étoile décrochant 13 points sur 20 dans le guide 2013[6].