Gimel est commune du district de Morges, dans le canton de Vaud, en Suisse. Elle située au pied du massif du Jura, sur la route menant au col du Marchairuz[3]. Elle fait partie du Parc naturel régional Jura vaudois[4].
Population
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Gimelans (ou les Gimelands).
Ils sont surnommés lè Dzemelan (soit les Jumeaux en patois vaudois)[5],[6].
Démographie
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Histoire
Si le nom de Gimel n'apparait pour la première que dans la seconde partie du Xesiècle, des vestiges plus anciens ont été trouvés sur le territoire de la commune[3]. Il s'agit notamment de pierres à écuelles datant de l'âge du bronze, de tombes de La Tène remontant à l'époque romaine et de nécropoles du haut Moyen Âge à Bauloz[3]. Pendant le Moyen Âge, le village de Gimel dépend de la seigneurie d'Aubonne, tandis qu'une partie des terres appartient à l'abbaye de Saint-Maurice, puis à celle de Romainmôtier[3]. Pendant l'occupation bernoise, qui commence en 1536, Gimel fait partie du bailliage d'Aubonne, et ce jusqu'en 1798[3]. Elle est alors le centre d'une paroisse regroupant également Saubraz, Saint-Oyens, Mont-sur-Rolle (jusqu'en 1621) et Essertines-sur-Rolle (jusqu'en 1837)[3]. Pendant cette période, Gimel est dotée d'une cour de justice et obtient au XVIIIesiècle le droit d'organiser deux foires au bétail[3].
Au XIXesiècle, une activité de villégiature se développe grâce à une source alcaline se trouvant dans la commune[3]. Depuis, l'hôtel des bains a été transformé en hôpital psychogériatrique[3]. Le village est raccordé au télégraphe en 1860 et au téléphone en 1895[7]. En 1862, la commune inaugure son Auberge communale[8]. En 1960, la commune de Gimel accueille le Championnat suisse motocycliste sur route[9]. En 1961, elle joue un rôle de pionnier dans le Jura vaudois en créant un réserve naturelle protégeant le marais de la Sèche et les chambres de la Rolat[10]. En 1980, la commune inaugure une nouvelle place des sports comprenant terrains de football et piste d'athlétisme[11].
En 1984, le Conseil communal élit pour la première fois une femme, Geneviève Delafontaine, à sa tête[12]. Trois ans plus tard, elle est également la première femme à accéder à la municipalité[13]. En 2011, Sylvie Judas devient la première femme à accéder au poste de syndic[14].
En 1989, la commune inaugure une nouvelle école, le collège du Marais, agrandi dès 1994[15].
Politique et administration
La commune de Gimel est dotée d'un législatif, le Conseil communal, et d'un exécutif, la Municipalité, tous deux élus directement par la population[16],[17]. La Municipalité est présidée par un syndic[18].
Liste des syndics
1887-1882: Victor Debonneville, radical-conservateur, conseiller d'État[19].
1894-1901: Octave Champion, radical, député au Grand Conseil[20].
L'Église Saint-Pierre de Gimel date du XIIesiècle, mais a connu de grandes transformations au XVIIesiècle[3]. Les cloches sont électrifiées depuis 1985[30].
Historiquement, Gimel a été reliée par deux lignes de tramway actuellement disparues: le Allaman-Aubonne-Gimel qui circula du au et le Rolle-Gimel qui circula du au . Malgré leur remplacement par des bus, ces deux lignes restent les principaux liens de transports publics de la commune.
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