Bière est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.
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Bière | |
![]() Le village vu du ciel. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Morges |
Communes limitrophes | Le Chenit, Berolle, Ballens, Yens, Saint-Livres, Aubonne, Saubraz, Gimel |
Syndic | Michel Dénéréaz |
NPA | 1145 |
No OFS | 5425 |
Démographie | |
Gentilé | Birolan |
Population permanente |
1 621 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 65 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 32′ 17″ nord, 6° 19′ 59″ est |
Altitude | 699 m |
Superficie | 25,01 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
Carte de la commune
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Liens | |
Site web | www.biere-vd.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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L'origine du nom est peu sûre : il peut venir de Beria qui signifie plaine, ou selon la légende, de l'endroit où l'évêque de Lausanne saint Protais aurait été mis en bière[3].
Le village se développe au XIIe siècle. Un incendie détruit partiellement le village le .
L'armée fédérale suisse utilise des terrains de la commune à partir de 1822, depuis le 2e camp fédéral de tactique organisé en août 1822, après celui de Wohlen en 1820[4]. L'artillerie s'installe en 1864. Les casernes sont construites en 1874. Aujourd'hui, la place d'arme accueille les écoles de recrues d'infanterie et d'artillerie, ainsi que le Centre d'Instruction de l'Artillerie Ouest[3].
Château, vers 1700, transformé en ferme au début du XIXe siècle[5].
Temple réformé, ancienne église Saint-Benoît. Certaines parties, notamment le chœur couvert d'une voûte en arc brisé remontent à la fin du Moyen Âge[5]. Rénovation après incendie, le linteau de la porte d'entrée est daté 1900. Restauré par Frédéric Gilliard en 1942-1943[6]. Cloches. Deux d'entre elles sont dues au fondeur François Livremont (1764 et 1772), de Pontarlier, et l'autre est l’œuvre de Pierre-Isaac-Henri Meuron, de Saint-Sulpice (1740). Vitraux (vers 1950-1960) par le peintre peintre verrier François Ribas (1903-1979). L’orgue en tribune (Kuhn) date de 1965[7].
Cure. La cure médiévale se trouvait dans l'ancien prieuré de la Vierge-Marie, dépendant de l'hospice du Grand-Saint-Bernard, et était contiguë au chœur de l'église. Cet édifice a été démoli vers 1770 au profit du domaine du château, et le seigneur de Bière fournit en échange la cure actuelle. Elle est dite alors « nouvellement réparée », mais sa conception, similaire à celle du château voisin, doit remonter aux alentours de 1700[8].
Ancienne maison de ville, construite vers 1784, réparée après incendie en 1869[5].
École (1842-1844) par l'architecte lausannois Henri Perregaux. Le clocher, en façade, n'est pas sans rappeler le temple de Mont-sur-Rolle, dû au même constructeur[9].
Casernes (1868-1874) par l'architecte David Braillard[5].
Église catholique (1929)[5].
Bière est un village situé sur un plateau au pied du Jura. La commune s'étage d'une altitude de 569 mètres à la confluence du Toleure et de l'Aubonne à 1 606 mètres au Grand Cunay[3]. Le Veyron et l'Aubonne prennent leur source sur la commune de Bière.
Bière accueille le terminus du chemin de fer Bière-Apples-Morges, qui rejoint le réseau ferroviaire des Chemins de fer fédéraux suisses à Morges depuis 1895.
Bière est à une dizaine de kilomètres des sorties 15 (Morges ouest) et 14 (Allaman) de l'autoroute A1. L'embranchement sud-est de la route du col du Marchairuz part de Bière. Il existe des liaisons par bus avec Mollens, Montricher et L'Isle.
Les habitants de la commune se nomment les Birolans (plus rarement : Birolens, Bierolens ou Birolands)[10].
En 2008, Bière conserve une activité rurale significative avec 17 producteurs de lait[3], mais également une grande diversité de commerces (laiterie-fromagerie, boucherie-charcuterie, boulangerie, supermarché, magasins de sports, fleuriste, pharmacie, restaurants, brasserie artisanale). À Bière se trouve une des principales places d'arme de Suisse romande. Enfin, à Bière habitent des travailleurs pendulaires de Morges et Lausanne.
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