Pontarlier est une commune française située en région de Bourgogne-Franche-Comté, chef-lieu d'arrondissement et sous-préfecture du département du Doubs. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Pontarlier (homonymie).
Pontarlier
De haut en bas, de gauche à droite: panorama de la ville depuis le Larmont; la rue de la République et la mairie; la rue de la République la nuit; la place Ste-Bénigne; la grande fontaine; l'église Sainte-Bénigne; la façade du théâtre Bernard Blier; chemin de promenade sur les berges du Doubs; la porte St-Pierre; la rue de la République.
Géographiquement, Pontarlier est située à plus de 800 mètres d'altitude dans le massif du Jura. La commune revendique être la deuxième ville la plus haute de France après Briançon[1].
Centre commercial, industriel, culturel et touristique de la micro-région du Haut-Doubs, la ville connaît une certaine renommée pour son absinthe (dont elle revendique le titre de capitale), réintroduite depuis décembre 2001, mais aussi pour son apéritif anisé «Le Pontarlier».
Ses habitants sont appelés les Pontissaliens et les Pontissaliennes[2].
Géographie
Localisation
La ville se situe dans le centre-est de la France, dans le sud du département du Doubs. Proche de la frontière suisse, elle se trouve plus précisément à 45,3 kilomètres à vol d'oiseau au sud-est de Besançon[3], et à 48 kilomètres à vol d'oiseau au nord-ouest de Lausanne[4].
La commune est traversée par le Doubs, première ville importante à être traversée par cette rivière[5]. Le ruisseau des Lavaux (d'une longueur de 12 km) prend sa source dans la commune des Bayards en Suisse et rejoint le Doubs à proximité du centre-ville[6].
Climat
La ville de Pontarlier a un climat montagnard moyen-continental, comportant des hivers longs avec de fortes gelées. En janvier, la température moyenne est de 0°C et peut descendre jusqu'à −36°C. En été, la température maximale moyenne est de 21°C et les nuits sont assez fraîches (10°C). Les hauteurs moyennes des précipitations sont de 1 471 mm par an.
Elle est proche de Mouthe, village qualifié de «plus froid de France», où une température extrême de −41,2°C a été enregistrée le .
Transports et communications
Situation de Pontarlier au sein des voies de communications franc-comtoises.
L'accès à Pontarlier se fait principalement par voie routière, l'axe principal desservant la commune étant la RN 57 qui la relie au nord à Besançon (60 kilomètres) et l'A36 (70 kilomètres) et au sud à Lausanne (67 kilomètres) et au réseau autoroutier suisse. La route départementale 437, qui irrigue une bonne partie du massif du Jura, est un axe secondaire important qui permet de rejoindre Mouthe (30 km), Saint-Laurent-en-Grandvaux (56 km) et Saint-Claude (86 km) au sud et Morteau (32 km), Maîche (61 km) et Montbéliard (100 km) au nord.
Du au , des rames du TGV Lyria desservaient la gare de Pontarlier en provenance de Paris-Gare-de-Lyon et Berne (Suisse) avec un aller et retour quotidien. La desserte ferroviaire de la ville est actuellement assurée par des trains régionaux TER qui la relient à la gare de Frasne et à la gare de Dole-Ville côté français et à la gare de Neuchâtel côté suisse. L'aérodrome de Pontarlier se situe à l'ouest de la ville, l'aéroport de Dole-Jura est distant de 86 km et l'aéroport international de Genève (Suisse) est situé à un peu plus d'une heure de route (116 km).
Article détaillé: Transports en commun de Pontarlier.
La desserte intra-urbaine de la ville est réalisée par le réseau de transports en commun TCP, anciennement Pontabus[7] (groupe Keolis) qui se compose d'une ligne régulière de bus dont le service est assuré en semaine entre 7 heures le matin et 19 heures le soir, et le samedi de 8 h à 18 h 30. Aucun bus ne circule les dimanches, jours fériés et après 19 heures.
Cadre géologique
Article détaillé: géologie du massif du Jura.
La ville s'inscrit dans la grande région naturelle du Jura interne, où elle s'est implantée dans une dépression correspondant à une cuvette synclinale préglaciaire, la plaine de Frasne - Bonnevaux (appelée aussi plaine de l’Arlier, il s'agit plus précisément d'un synclinorium), au débouché d’une importante cluse (cluse de Pontarlier, passage obligé au sein du massif du Jura), où s'est formé un delta glacio-lacustre. Le décrochement de Pontarlier recoupe toute la Haute-Chaîne du Jura, depuis le nord de Lausanne jusqu'au plateau d'Ornans-Valdahon. Ce décrochement se traduit dans le paysage par une longue dépression linéaire due à l'érosion des terrains fracturés, ce qui favorise le drainage des eaux: le cours du Doubs passe par ce décrochement qui permet le captage des eaux de la rivière en profondeur vers la Loue, car la faille interrompt la continuité des marnes imperméables du Lias. Le face à face de plis anticlinaux et synclinaux oblige le Doubs à suivre le décrochement sur plusieurs kilomètres dans la zone de Pontarlier, avant de reprendre son cours vers le NE[8]. La carte géologique de Pontarlier présente un sous-sol composé de terrains alluvionnaires glaciaires et des moraines[Note 1].
Carte géologique simplifiée des unités structurales du massif du Jura.
Environnement
La région de Pontarlier est caractérisée par des hivers froids et secs, qui n'excluent pas une grande richesse écologique, liée à la variété des milieux de moyenne montagne et à la présence de forêts. L'enneigement favorise les activités liées au ski.
Galeries
Quelques photos de lieux et monuments de la ville
La mairie de Pontarlier et la place d'Arçon.
Distillerie Guy, rue des Lavaux.
Rue Gambetta.
Rue de la République.
Porte Saint-Pierre.
Rue de la République.
Place de la Gare.
Urbanisme
Typologie
Pontarlier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pontarlier, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[12] et 22 605 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (44,8%), prairies (18,4%), zones agricoles hétérogènes (12%), zones urbanisées (10,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8%), terres arables (1,8%), zones humides intérieures (0,5%), eaux continentales[Note 4] (0,3%)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Morphologie urbaine
Vue satellite de Pontarlier.
La ville s'est développée sur un plateau, à environ 800 mètres d'altitude, au pied du Larmont (1 323 mètres). Elle est traversée par le Doubs.
La ville possède plusieurs parcs fleuris dont notamment le Grand Cours et la place Clemenceau mais aussi de nombreux monuments, tels la porte Saint-Pierre qui se présente sous la forme d'un arc de triomphe surmonté d'un «Haut» clocher, la chapelle de l'Espérance, l'église Saint-Bénigne, qui témoigne de l'importance de Pontarlier durant le Moyen Âge.
Le château de Joux, situé sur la commune limitrophe de La Cluse-et-Mijoux, est l'un des hauts lieux de l'histoire féodale et militaire du Haut-Doubs.
Logement
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Projets d'aménagement
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Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de Pontarlier est situé en zone de sismicité no3 (modérée), comme la plupart des communes situées sur le plateau jurassien[19],[20].
Une station de l'Itinéraire d'Antonin, Ariolica, située entre Urba (Orbe) et Vesontio (Besançon), semble correspondre à Pontarlier. C'est également une étape de la Via Francigena.
Pontarlier est appelée Abrolica sur la table Théodosienne[22]. La Table de Peutinger indique Ariarica, Ariolica ou encore Abiolica. Ensuite on trouve Punterli en 1255[23].
Ce toponyme originel explique l'élément -arlier dans la deuxième partie du nom de Pontarlier[24] et dans celui de sa plaine, la Chaux d’Arlier, avec cependant une substitution de finale, -ie (issue de -ica) ayant été remplacé par -ier. L'élément Pont- (issu du gallo-roman PONTE) a été ajouté au toponyme initial à l'époque médiévale comme on l'observe souvent (cf. Pontfarcy, Calvados, Pons Falsi 1278; Pont-de-Ruan, Indre-et-Loire, RotomagusVesiècle, Ponte Ruanni 1247)[24].
L'identification exacte du second élément -arlier est plus complexe, et l'on doit sans doute se baser sur la forme Ariolica qui est la seule qui soit récurrente dans les formes anciennes, les autres étant vraisemblablement des cacographies. En outre, le type Ariolica est bien représenté dans la toponymie de la Gaule. Xavier Delamarre interprète ce type toponymique Ario-lica «(lieu) Devant-la-Falaise» ou «La Roche-Devant», plutôt que «Noble-Roche»[25]. Il serait basé sur les éléments celtiques ario- de l'indo-européen *prio[*prhio] «qui est en avant, éminent», racine *per(h) «devant, en avant», d'où le sens dérivé «qui est en avant, éminent»[26]. Le second élément -lica représenterait lica ou licca «pierre plate, dalle», peut-être aussi «falaise»[26].
Pontarlier est couramment surnommé Pontus[27]. Son nom en arpitan (dialecte burgondan) est Pontarliér (ORB) qui est prononcé localement Pontali ou Pontalie, on le retrouve dans le dicton «On ot biau verie, deverie, On ne voit ra d'té que Pontalie»[28],[29].
Histoire
Pontarlier au XVIesiècle D'après Gilbert Cousin. Par Claude Luc
Article détaillé: Histoire de Pontarlier.
Aux premiers siècles de notre ère, le futur Pontarlier est Ariolica[30].
En 2020, sur le site des Gravilliers, un village mérovingien est mis au jour par les archéologues de l’Inrap. Le site est entier et unique, il date des VIeetVIIesiècles de notre ère. Cet habitat mérovingien comportait une dizaine de grands bâtiments de 200 à 300 m2 chacun. Le site a été occupé pendant près de 200 ans. L'apparition du village est contemporaine de la période de conquête du royaume des Burgondes par les Francs. Selon les archéologues, les Francs auraient déplacé une famille de nobles germaniques, avec sa suite, pour l'implanter dans ce domaine afin d'asseoir leur domination, le bourg de Pontarlier étant un lieu de passage stratégique pour relier le sud au nord de l'Europe[31].
Cet axe d'échanges a fait de Pontarlier, dès le Moyen Âge, le centre commercial d'une région convoitée pour ses frontières avec la Suisse. La cluse de Joux, située à 5 km de la ville, est connue depuis l'Antiquité comme le lieu de passage principal pour traverser le massif du Jura.
Comme tout le Haut-Doubs, elle souffrira beaucoup de l'invasion française durant la guerre de Dix Ans. Elle est occupée puis pillée et incendiée en .
Article détaillé: Siège de Pontarlier (1639).
Le fort Catinat et le fort Mahler[Note 5] situés sur sa commune font partie du système Séré de Rivières puis de la ligne Maginot. Ils défendirent la cluse de Pontarlier en 1940 lors de l'invasion allemande.
Pontarlier est libérée le par la 3e DIA, qui fait partie des troupes débarquées en Provence[32].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Doubs.
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Administration municipale
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Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires de Pontarlier.
Politique environnementale
En 2010, la commune de Pontarlier a été récompensée par le label «Ville Internet @@@»[33].
En 2011, 28% des branchements eau sont encore en plomb.
Jumelages
La ville de Pontarlier est engagée dans trois jumelages[34]:
Villingen-Schwenningen(Allemagne) depuis 1964;
Zarautz(Espagne) depuis 1994;
Yverdon-les-Bains(Suisse) depuis 2003.
Tourisme
La ville se situe sur l'itinéraire franco-suisse de la Route de l'absinthe. Elle fait également partie du réseau des Plus Beaux Détours de France.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 6]
En 2019, la commune comptait 17 542 habitants[Note 7], en augmentation de 0,83% par rapport à 2013 (Doubs: +2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 348
3 771
3 526
4 254
4 707
4 922
4 965
5 136
4 953
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 909
5 007
4 945
4 975
5 714
6 118
8 098
7 187
7 577
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
7 963
8 776
9 439
10 203
11 827
11 984
12 840
12 722
13 768
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
15 382
16 442
17 983
17 781
18 104
18 360
18 778
17 998
17 284
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
17 542
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
L'unité urbaine, composée des communes de Pontarlier, Doubs, Houtaud et Dommartin, atteignait 22 605 habitants en 2019. L'aire d'attraction totalisait 49 878 habitants.
Enseignement
La commune de Pontarlier héberge de nombreux établissements scolaires sur son territoire dont[38]:
Écoles maternelles (9 écoles):
École Charles-Péguy
École Cordier
École Joliot-Curie
École Les Pareuses
École Pergaud
École Raymond-Faivre
École Vannolles
École Vauthier
École Saint-Joseph (privé)
Écoles primaires (7 écoles):
École Cordier
École Cyril-Clerc
École Joliot-Curie
École Péguy
École Pergaud
École Vauthier
École Saint-Joseph (privé)
Collèges (4 collèges):
Collège André-Malraux
Collège Lucie-Aubrac
Collège Philippe-Grenier
Collège Les Augustins (privé)
Lycées (2 lycées):
Lycée Xavier-Marmier
Lycée Les Augustins (privé)
Lycées professionnels (4 lycées):
Lycée professionnel Toussaint-Louverture
Lycée professionnel Saint-Bénigne (privé)
Maison familiale rurale (privé)
Lycée Jeanne-d'Arc (privé)
Formations BTS (3 BTS):
Lycée Xavier-Marmier
Lycée technologique Jeanne-d'Arc (privé)
Maison familiale rurale (privé)
École d'infirmier(ère):
Institut de Formation en Soins Infirmiers (privé)
Santé et secours
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La commune de Pontarlier héberge de nombreux établissement sanitaires et sociaux [38]
Établissements de secours aux personnes
Le centre de secours principal (CSP): le centre de secours principal de Pontarlier, composé d'environ 50 sapeurs-pompiers professionnels et 50 sapeurs-pompiers volontaires, assure en moyenne 2 400 interventions annuelles. Le Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) est spécialisé dans les actions en moyenne montagne notamment dans l'évacuation de personnes bloquées en télésiège. Plusieurs équipes spécialisées sont présentes au centre de secours principal de Pontarlier:
GRIMP;
Plongeurs et sauveteurs aquatiques;
Risques chimiques.
Une association affilié à la Fédération française de sauvetage et de secourisme.
Un centre de la Croix-rouge française.
Établissements médicaux et para-médicaux
Le Centre Hospitalier intercommunal de Haute-Comté qui dépend du CHU de Besançon. Il assure les interventions chirurgicales les plus courantes sur tout le Haut-Doubs. (Les cas plus compliqués sont envoyés à Besançon, Nancy, Lyon, Lausanne ou Genève). Le CHI est composé de pôles de médecine, chirurgie, mère-enfant, urgences-SMUR, psychiatrique, gériatrique et de rééducation. Une Drop Zone est installée au sein du centre hospitalier permettant à l'hélicoptère de la sécurité civile ou fréquemment à la garde aérienne Suisse de sauvetage de déposer ou prendre en charge rapidement un patient.
La clinique St Pierre (maison de convalescence).
Le C.M.P.P. (Centre Médico Psycho Pédagogique)
Le Grand Vallier (unité psychiatrique)
Le POINT ECOUTE REGIONAL (Aide pour les jeunes en détresse, l'IVG, la contraception, etc.)
Centre Médico Social
Centre de protection maternelle et infantile (PMI).
Festival de Théâtre Amateur et Populaire (FTAP)[42]
Championnat de France de tarot
Défilé des Classes, le premier dimanche d'avril
Le super comice (une fois tous les 5 ans)
La Decath'Raid (Jungle Run)
Le Village Camping
La journée de la pêche
Ponta Beach
Marché de Noël
Médias
Parmi les journaux qui couvrent les événements locaux, se trouvent La Presse Pontissalienne (mensuel) et L'Est républicain (quotidien) dans son édition Doubs - Haut-Doubs.
Économie
La ville héberge une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Doubs.
Entreprises
Nom
Catégorie
Effectif
Activité
Schrader
Industrie
378
Fabrication de valves et accessoires de valves
Nestlé France
Industrie
305
Fabrication de poudres chocolatées et conditionnement en sachets
Hifi Filter France Jurafiltration
Commerce
212
Commerce de détail d'équipements automobiles
Knauf Ceiling Solutions SAS
Industrie
182
Fabrication de panneaux et dalles de plafonds suspendus
Lustral
Service
122
Nettoyage de tous locaux, création et entretien d'espaces verts, location de matériels
Constructions De Giorgi
Industrie
108
Construction de bâtiments divers
La Poste
Service
108
Postes nationales
Géant Casino Pontarlier
Commerce
104
Hypermarché
Capio Clinique Saint-Pierre
Service
71
Activités hospitalières
Gurtner
Industrie
69
Fabrication d'articles de robinetterie
Jubelo (McDonald's)
Commerce
60
Restauration de type rapide
Histoire économique et industrielle
Pontarlier était la plus grosse productrice de liqueur d'absinthe, jusqu'à son interdiction en 1915. Elle était à ce titre considérée comme la capitale de l'absinthe. L'absinthe a été réintroduite par la Distillerie Pierre Guy de Pontarlier en .
Pontarlier est également une ville pionnière de l'aviation. La première page de l'histoire aéronautique de la ville est écrite, le , par Auguste Junod à bord de son biplan Farman de 50 ch. Ce premier vol suscite l'admiration de la foule venue très nombreuse pour admirer cette machine. Les 2 et de l'année suivante sont marqués par l'arrivée de deux autres machines à Pontarlier pour effectuer le premier meeting aérien de Franche-Comté. L'événement attire environ 10 000 personnes. L'aéroclub de Pontarlier est créé 20 ans plus tard, le , par une poignée de passionnés d'aviation. À cette époque, l'association, présidée par Eugène Thévenin ne dispose pas encore d'avion, faute de fonds suffisants. Leurs premières actions visent donc à réunir de l'argent. Le l'aéroclub reçoit son premier avion, un Potez 43, monoplan triplace de 100 ch., baptisé pour l'occasion: Ville de Pontarlier. Toute une génération d'appareils suit ce précurseur. Aujourd'hui, l'aéroclub a pris un véritable envol et est bien doté: 2 pistes de 1 000 mètres (dur et herbe), ainsi que d'une flotte de cinq avions à ailes hautes, à ailes basses, biplace, triplace ou quadriplace[43].
Industrie
L'industrie est un secteur d'activité important à Pontarlier: en 2007, la zone d'emploi de Pontarlier comptabilisait ainsi 3169 salariés, soit 22,4% du total des salariés[44].
Agroalimentaire
L'industrie agroalimentaire représentait à elle seule 7,5% de l'emploi salarié total en 2007 dans la zone d'emploi de Pontarlier. L'usine Nestlé emploie 310 personnes dans la fabrication de poudres chocolatées (Nesquik) et constitue le deuxième site industriel de la ville en termes d'effectifs. La fromagerie Badoz qui produit comté, Mont d'Or, cancoillotte et autres spécialités fromagère, compte une quarantaine de salariés. La distillerie Pierre Guy compte entre 5 et 10 salariés et produit de l'absinthe et un apéritif anisé qui porte le nom de la commune, le Pontarlier (apéritif)[45].
Fabrication de matériel de transport
L'usine Schrader est le plus important site industriel de Pontarlier en termes d'effectifs avec 391 salariés. L'usine Gurtner, 106 salariés, produit des pièces industrielles pour l'automobile.
Autres
Parmi les autres entreprises notables, l'usine Armstrong Building Products (division plafonds) fabrique des panneaux et dalles de plafonds suspendus et compte 195 employés. L’usine Idealec, comptant une soixantaine de salariés et appartenant au groupe Mersen depuis 2018[46], fabrique depuis 2001 des composants électroniques (barres laminées d'alimentation).
Commerce
Grande distribution
Les grandes surfaces commerciales sont regroupées au sein de la zone commerciale Les Grands Planchants: on y trouve notamment un hypermarché de l'enseigne Géant Casino dont l'effectif dépasse les 120 salariés.
Mais également au sein d'un deuxième pôle commercial, des enseignes nationales comme Décathlon, Darty, Hypermarché U. Le , l’enseigne Fnac est venue enrichir l’offre commerciale sur la zone.
Culture locale et patrimoine
Monuments
Château de Sandon, inscrit au titre des monuments historiques en 2003 (demeure privée, ne se visite pas).
Porte Saint-Pierre de Pontarlier (XVIIIesiècle);
Portail de l'ancienne chapelle des Annonciades (XVIIIesiècle);
Apothicairerie de l'hôpital Saint-Étienne, du XVIIIesiècle[47],[48]; la collection de pots à pharmacie est inventoriée[49];
Kiosque de musique du (XIXesiècle) à la magnifique architecture au parc du Grand Cours[50],[51],[52];
Château de Sandon.
Porte Saint-Pierre.
Chapelle des Annonciades.
Kiosque au parc du Grand Cours.
Patrimoine religieux
Église Saint-Bénigne de Pontarlier, 5, rue du Chanoine-Prenel (XVesiècle), avec vitraux créés en 1976 par le peintre français Alfred Manessier.
Chapelle de l'Espérance, encore appelée chapelle Notre-Dame de l'Espérance, rue de la Chapelle. Petit édifice de 7 mètres sur 5, de style néo-gothique et due à l'architecte Louis Irénée Girod, cette chapelle qui domine Pontarlier est inaugurée sur le mont Molar en 1861, en remerciement à la Vierge Marie pour avoir épargné à la ville l'épidémie de choléra de 1854. Elle est surmontée d'une statue de la Vierge à l'enfant, sculptée par Favier, mise en place en 1862. Abattue par la foudre en 2005, une copie à l'identique est remise en place en 2009.
Église Saint-Pierre, 52, rue de Besançon.
Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, 6, rue Boileau.
Chapelle des annonciades, 69, rue de la République.
Chapelle ancien couvent des Capucins, rue des Abbés-Cattet.
Chapelle des Étraches.
Église protestante unie, 1, place Albert Schweitzer.
Église apostolique, 6, rue Albert-Camus.
Église Saint-Bénigne de Pontarlier.
Chapelle de l'Espérance.
Chapelle du couvent des Capucins.
Chapelle des Étraches.
Équipements culturels
Façade du théâtre Bernard Blier.
Il existe deux théâtres: le théâtre Bernard Blier et le théâtre du Lavoir.
Un cinéma (l'Olympia) et le ciné-club Jacques Becker (https://www.ccjb.fr), un ciné-club actif [53] qui anime une programmation régulière et deux festivals.
Une médiathèque.
Le Musée municipal de Pontarlier, place d'Arçon: outre des salles de peinture régionale, il présente une exposition d'objets trouvés dans la région depuis la pré-histoire mais surtout le trésor de la nécropole mérovingienne de la Grande Oye à Doubs. Dans ses réserves se trouve une collection importante de livres légués par Xavier Marmier, écrivain voyageur du XIXesiècle. Il possède une collection de faïences. Une exposition sur l'absinthe occupe tout le 1erétage. Au rez-de-chaussée, on découvre des objets faisant partie de l'histoire pontissalienne. La bâtisse appartenait à la famille Saint-Mauris, gouverneurs de Pontarlier et du château de Joux sur plusieurs générations. On y voit des vitraux, des parquets et des plafonds anciens dont une poutre ornée.
Personnalités liées à Pontarlier
Personnalités politiques et militaires
Sébastien Racle (1652-1724), évangélisa les Abénaquis au Québec et y organisa la résistance aux Anglais.
Jean Le Michaud d'Arçon (1733-1800), né à Besançon[54], général spécialiste des fortifications.
Jean-Baptiste Michaud (1759-1819), dit le conventionnel Michaud. Eut une carrière politique qui dépassa le cadre de la région. Après des études au lycée de Pontarlier, puis de droit à Besançon, il entra au Parlement comme avocat en 1777, à seulement 18 ans. Peut-être influencé par l'exemple de son père - Charles-François Michaud, maire de la ville de 1756 à 1764 et de 1790 à 1795 -, il accepte avec une certaine ardeur les grands principes révolutionnaires et devient l'un des administrateurs du Département du Doubs en 1790. Sa carrière connut des débuts fracassants. Il fut élu député à l'Assemblée législative puis à la Convention. Michaud rejoignit le rang des robespierristes et vota la mort de Louis XVI en 1793. Son action fut ensuite plus modérée, notamment dans les missions qui lui furent confiées. Cette attitude lui permit de traverser la période révolutionnaire sans difficulté. Fidèle à l'idéal républicain, il refusa toute fonction publique sous le consulat et se retira à Pontarlier après 1799 où il vécut avec son père et sa fille. Se consacrant entièrement aux livres, il réalisa l'inventaire et le classement de la bibliothèque municipale. Obligé de s'exiler à la chute de l'Empire, il termina ses jours à Monthey (Valais suisse) en 1819. Soixante ans après sa mort, on retrouva son portrait, signé «La Neuville / Elève de David / 1792», dans les combles de l'Hôtel de Ville de Pontarlier.
Charles Antoine Morand (1771-1835), né à Pontarlier, général d'Empire, commandant d'une partie de la Garde impériale, pair de France.
Auguste Demesnay (1805-1853) fut député du Doubs sous la Monarchie de Juillet, la Deuxième République et le Second Empire. Il fut également maire et sous-préfet de Pontarlier.
Edgar Faure (1908-1988), académicien (1978-1988), président du Conseil (1955-1956), président de l'Assemblée Nationale (1973-1978), a été maire de Pontarlier de 1971 à 1977.
Philippe Grenier, médecin, est né à Pontarlier (1865-1944) et en a été député républicain (1896-1898).
René Carré-Bonvalet (1875-1953).
Jean Bulle (1913-1944).
Raymond Faivre (1910-1944), résistant de la Seconde-Guerre Mondiale[55] et ancien instituteur, dont une école maternelle de la ville porte le nom.
Michaël Isabey, footballeur, est né à Pontarlier en 1975.
Fabrice Guy, champion de combiné nordique, est né à Pontarlier en 1968.
Alexandre Rousselet, skieur de fond, né à Pontarlier en 1977.
Jérémy Monnier, tireur à la carabine, né à Pontarlier en 1989.
Pierre Guy (de la distillerie du même nom), a participé deux fois aux Jeux olympiques (Rome et Tokyo) dans la catégorie Tir.
Célia Aymonier, fondeuse, et biathlète (en activité), est née à Pontarlier en 1991.
Autres
Henri-Louis Pernod (1776-1851), distillateur suisse, fondateur de la maison Pernod Fils.
Paul Hubert Perny (1818-1907), né sur la commune, missionnaire et botaniste en Chine[56].
Jean-Luc Moner-Banet (1964-), directeur général de la Loterie Romande depuis 2007, né à Pontarlier.
Alexandre Pasteur, journaliste sportif né à Pontarlier en 1970.
Louise Authier, (1994-) doctorante chercheuse, spécialiste de l'étude des champignons et de la mycorhization des sols
Héraldique
Blason
De gueules à la tour accostée à senestre d'un pont de trois arches romanes mouvant du flanc, le tout d'argent maçonné de sable[57].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes
Terrains notés FG (alluvions fluvio-glaciaires), GL (alluvions glacio-lacustres), Gm (alluvions glaciaires morainiques) et Gx (alluvions glaciaires) sur la carte
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Les forts de Joux et Mahler protégèrent le passage en Suisse de l'armée de l'est lors de la guerre de 1870.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
(en) William Smith, George Long, «Dictionary of Greek and Roman Geography vol. 1», sur https://books.google.fr, Little, Brown, & Cie, (consulté le ) : «Ariolica: […] 2. A station in Gallia, is placed in the Tables on the road from Urba (Orbe), in the Pays de Vaud in Switzerland, to Vesontio (Besançon) in France, and seems to represent Pontarlier on the Doubs; but the distances in the Antonine Itin. do not agree with the real distances, and D'Anville resorts to a transposition of the numbers, as he does occasionally in other cases. The Theodosian Tab. names the place Abrolica, — possibly an error of transcription. [G.L.]», p.214.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.540b.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, (ISBN2-87772-237-6), p.54 - 55.
(fr) Xavier Marmier, «Voyage en Suisse», sur https://books.google.fr, Morizot, (consulté le ) : «On ot biau verie, deverie, On ne voit ra d' té que Pontalie. On a beau tourner et retourner, On ne voit rien de tel que Pontarlier.», p.459.
(fr) Xavier Marmier, «Journal: 1848-1890», sur https://books.google.fr, Librairie Droz, (consulté le ) : «On [ot] biau veri, deveri, On ne vet ran de té que Pontali. On a beau tourner, retourner, On ne voit rien de tel que Pontarlier.», p.51.
[Bichet et al. 2019] Vincent Bichet, Arthur Barbier, Valentin Chevassu, Daniel Daval, Émilie Gauthier, Murielle Montandon, Hervé Richard et M. Thivet, «Traverser les montagnes du Jura: identification de voies antiques de franchissement de la haute chaîne jurassienne par analyse LiDAR», dans Nicole Lemaitre (dir.), Des routes et des hommes: la construction des échanges par les itinéraires et les transports (actes du 142e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques à Pau en 2017), Paris, éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, , sur books.openedition.org (lire en ligne)
Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf.Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France: 6 juin 1944- 8 mai 1945: des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll.«Atlas-Mémoire», (1reéd. 1994), 79p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p.35.
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