Cosoleto (Coaslìtu en calabrais) est une commune italienne de 865 habitants se situant dans l'aire urbaine de Reggio Calabria, en Calabre ; à 60 km au nord-est de Reggio de Calabre.
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Cosoleto | |
![]() Siège de la municipalité | |
Nom calabrais | Cosalìtu |
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Administration | |
Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Province | Reggio de Calabre |
Maire | Antonio Gioffrè (27-05-2013) (second mandat) |
Code postal | 89050 |
Préfixe tel. | 0966 |
Démographie | |
Gentilé | Cosoletani |
Population | 865 hab. (31-08-2015) |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 38° 16′ 00″ nord, 15° 56′ 00″ est |
Altitude | Min. 440 m Max. 440 m |
Superficie | 3 437 ha = 34,37 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Sebastiano |
Fête patronale | 20 janvier |
Localisation | |
![]() Localisation dans la province de Reggio de Calabre. | |
Liens | |
Site web | site officiel |
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Cosoleto se situe dans les collines près du massif de l'Aspromonte dans la plaine de Gioia Tauro, qui est visible depuis le village.
L'économie de Cosoleto est principalement tournée vers l'agriculture et plus précisément l'agriculture d'olives. Le village est donc entouré de bois caractérisés par la présence de nombreux plants d'oliviers.
Cosoleto (à l'époque "Cusuleto") a été donné en fief en 1467 à la famille Clever de la part de Ferdinand Ier, puis a été pris par la famille des barons Spinelli. En 1566, les Spinelli ont vendu le fief à la famille des princes Ruffo, qui garderont le fief jusqu'en 1639, année pendant laquelle les Ruffo ont vendu le fief à la famille des Francoperta. En 1703, à la mort du prince Giuseppe, s'éteint la lignée masculine des feudataires Francoperta. Le fief passa alors sous le contrôle de la famille Tranfo. En 1783, un terrible tremblement de terre a quasi-détruit Cosoleto et plusieurs autres territoires du côté Tyrrhénien. Le tremblement de terre a même détruit le vieux château et le Monastère, fondé par le père Beneventura, qui contenait également l'église de San Nicolò. Les civils, alors aidés par les princes Tranfo, reconstruiront l'église en lieu sûr sur une colline qui n'a pas été atteinte par le tremblement de terre. Cosoleto devient une commune en 1806. Durant la seconde période d'après-guerre, Cosoleto a vu sa population grandement diminuer à cause d'un grand flux migratoire de ses habitants.
L'histoire de Sitizano est, elle en revanche, plutôt liée à celle de Santa Cristina, fief des contes Ruffo de Sinopoli, puis, à partir de 1495, des contes Spinelli. Sitizano se détacha de Santa Cristina en 1668, même si les Spinelli avaient déjà vendu le territoire à la famille Taccone en 1648, année à partir de laquelle les Taccone se sont auto-proclamés "Marquis de Sitizano."
Les territoires de Cosoleto, Sitizano et Santa Cristina furent très conditionnés à la domination byzantine et, jusqu'à la fin du XVIe siècle, la langue parlée y était le grec et la religion pratiquée était le rite greco-orthodoxe. À partir du XVIIe siècle, toute la culture grecque qui y était présente a été oubliée pour laisser place à la religion catholique.
La religion la plus pratiquée à Cosoleto est le catholicisme de rite romain. La commune fait partie du diocèse de Oppido Mamertina-Palmi. Elle est cependant divisé en deux paroisses : celle dédiée à Santa Marie delle Grazie ; et celle dédiée à Santa Domenica (à Sitizano).
Le village de Cosoleto compte de nombreuses traditions, dont la plupart sont liées à la religion. La plus importante de ces traditions est la festa di San Rocco, qui a lieu le 16 août dans le hameau d'Acquaro et pendant laquelle la statue de San Rocco est transportée dans les rues du village, les plus fidèles de toute la plaine de Gioia Tauro s'y rendent tous les ans.
La liste complète des fêtes catholiques ayant lieu à Cosoleto durant l'année est :
Africo, Delianuova, Oppido Mamertina, Roghudi, Samo, San Luca, San Procopio, Santa Cristina d'Aspromonte, Scido, Sinopoli.