Ascoli Piceno est une ville italienne d'environ 45 800 habitants (2022), chef-lieu de la province d'Ascoli Piceno dans la région des Marches en Italie.
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Ascoli Piceno | |
![]() Palazzo dei Capitani del Popolo | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Province | Ascoli Piceno |
Maire Mandat |
Marco Fioravanti 2019- |
Code postal | 63100 |
Code ISTAT | 044007 |
Code cadastral | A462 |
Préfixe tel. | 0736 |
Démographie | |
Gentilé | (it)ascolani (fr) Asculan/e |
Population | 45 803 hab. (31-07-2022[1]) |
Densité | 285 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 51′ 00″ nord, 13° 35′ 00″ est |
Altitude | Min. 154 m Max. 154 m |
Superficie | 16 048 ha = 160,48 km2 |
Divers | |
Saint patron | Sant'Emidio |
Fête patronale | 5 août |
Localisation | |
![]() Localisation dans la province d'Ascoli Piceno. | |
Liens | |
Site web | site officiel |
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La commune porte le surnom de « ville aux cent tours[2] » en raison de ses nombreux édifices médiévaux de ce type (tours, clochers) construits en travertin.
Située à environ 25 km de l'Adriatique, Ascoli Piceno se trouve à une altitude de 154 m. Elle est traversée sur son territoire communal par le Castellano, un affluent du Tronto.
La ville est construite par les Picéniens sur une hauteur défensive au IXe siècle av. J.-C.[2]. Elle est conquise par les Romains en 89 av. J.-C. . La cité est détruite durant la période des invasions barbares entre le Ve et le VIe siècle (par Totila en particulier en 544) et a été occupée ensuite par les Lombards.
Ville libre au Moyen Âge à partir de 1182, Ascoli Piceno est mise à sac par l'empereur Frédéric II. C'est à cette époque qu'une rivalité prend naissance avec la ville voisine de Fermo.
Durant le Moyen Âge, Ascoli se développe économiquement et culturellement. Elle fut sous domination pontificale dès 1502, puis devient en 1824 chef-lieu d'une des six provinces des Marches, jusqu'à son rattachement à l'Italie en 1860.
Dans les années 2010, le gouvernement italien tente de faire classer la ville au patrimoine mondial de l'UNESCO, en raison de son patrimoine architectural[2].
La ville d'Ascoli Piceno et son territoire sont le berceau de la tradition et de la culture de la fameuse olive de table appelée Oliva Ascolana del Piceno[2].
Le Musée, situé dans le Palais épiscopal sur la Piazza Aringo, contient des œuvres de Carlo Crivelli (les deux triptyques de la Valle Castellana, XVe), Cola dell’Amatrice (La montée du Calvaire,1527), Titien (Saint François recevant les stigmates, XVIe siècle), Guido Reni (Annonciation, 1575), Bernardo Strozzi, Baciccio, Orazio De Ferrari, Alessandro Magnasco, Antonio Mancini, Giovanni Morelli, Giuseppe Palizzi et Giuseppe Pellizza da Volpedo
Le Musée contient la Collection de Caterina Celi Hellstrom. Y figurent des œuvres de Lucio Fontana, Roberta Matta, Hans Hartung, Giorgio Morandi, Filippo De Pisis et Gino Severini.
Le Fort Malatesta est l’une des architectures fortifiées de la Renaissance les plus importantes et spectaculaires d'Italie et l’un des sites monumentaux les plus fascinants de la ville. Portant la signature d’Antonio da Sangallo il Giovane, la forteresse a été rouverte définitivement en novembre 2010. Juste en dehors du centre historique, se dresse pour défendre la rive gauche du fleuve Castellano : à l’époque préromaine et romaine, il était un rempart qui bloquait l’accès au pont. Détruit et reconstruit à plusieurs reprises, en 1349, Galeotto Malatesta, chef de la milice d’Ascoli dans la guerre contre Fermo, est venu le renforcer et est devenu un fort médiéval typique qui a pris le nom de Fort Malatesta. D’autres destructions suivirent, jusqu’au début du XVIe siècle, dans la forteresse en ruines. Mais c’est Antonio da San Gallo le Jeune en 1543, à la demande du Pape Paul III Farnèse, qui érigea sur ce même site un nouveau fort en forme d’étoile irrégulière. En 1828, le fort fut restauré et utilisé jusqu’en 1978 comme prison judiciaire. Depuis mars 2014 il abrite le Musée du Haut Moyen-Âge qui expose les précieux ensembles de la nécropole lombarde de Castel Trosino (VIe – VIIIe siècle). Parmi les pièces les plus importantes, on note les tombes complètes d’une dame (bijoux, fibules, etc.) et d’un chevalier (épée, bouclier, harnais du cheval, etc.)
Si le Musée archéologique n’est pas un musée complet sur la civilisation romaine, il contient cependant des mosaïques dignes des plus grands musées internationaux.
La Cartiera Papale (fabrique de papier du pape) renferme en elle des éléments qui ont profondément caractérisé le territoire d’Ascoli : construite en concis de travertin, elle a exploité pendant des siècles la course du torrent Castellano pour l’activité de mouture, de la production du papier et du tannage des vêtements. Après quelques décennies d’abandon, la Province d’Ascoli Piceno a acquis et restauré l'édifice, ce qui en fait un admirable exemple d’archéologie industrielle, unique sur le territoire et destinée aujourd’hui à accueillir les Musées de la Papeterie papale.
Inauguré en 2007, le musée contient des majoliques du XVe siècle, des pièces de la collection de la famille Matricardi et de la manufacture Paci, Matricardi et Fama.
Musée Diocésain d'Ascoli Piceno
L’église et le monastère datent du IXe siècle et sont entièrement réalisés avec des blocs de travertin. C’était à l’origine une fondation lombarde dédiée à l’archange Michel. L’église présente une façade de style roman datant de 1292 et située à l’intérieur d’un ancien complexe architectural. Le portail d’entrée est précédé d’un élégant escalier et sur le devant est bien visible la rosace à colonnes gothiques. Le clocher présente des caractéristiques du style de cette période. L’intérieur est doté de peintures de Carlo Maratta, Giuseppe Ghezzi et Giacinto Brandi.
Le palazzo dei Capitani donne sur la Piazza del Popolo.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1944 | Serafino Orlini | |||
1946 | 1960 | Serafino Orlini | ||
Ugo De Santis | ||||
1990 | 1991 | Gino Andreani | Democrazia Cristiana | |
1991 | 1995 | Nazzareno Cappelli | Centro-Destra | |
23 avril 1995 | 13 juin 1999 | Roberto Allevi | PDS,Patto dei Democratici,Verdi,Partito Comunista | |
13 juin 1999 | 14 juin 2004 | Piero Celani | Forza Italia | |
14 juin 2004 | En cours | Piero Celani | Centro-Destra | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Mozzano, Rosara, Piagge, Castel Trosino, Villa S. Antonio
Acquasanta Terme, Ancarano, Appignano del Tronto, Castel di Lama, Castignano, Castorano, Civitella del Tronto, Colli del Tronto, Folignano, Maltignano, Roccafluvione, Rotella, Sant'Egidio alla Vibrata, Valle Castellana, Venarotta
L'ascension d'Ascoli Piceno, classée en deuxième catégorie, fut au programme de l'arrivée de la 6e étape du Giro 2021. Gino Mäder remportait cette étape en échappée.
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