Landsberg am Lech est une ville située en Bavière (Allemagne). Cette ville pittoresque, sur la Route romantique, chef-lieu de district, est jumelée avec Saint-Laurent-du-Var (France).
Pour les articles homonymes, voir Landsberg.
Cet article est une ébauche concernant une localité allemande.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?) selon les recommandations des projets correspondants.
Erpfting, Ellighofen, Pitzling, Reisch et Friedheim sont des quartiers ou villages dépendant de la commune de Landsberg am Lech. La ville a aussi quelques petits hameaux (Weiler) Mittelstetten, Sandau et Stadtwaldhof.
Histoire
Appartenances historiques
Duché de Bavière 1158–1255 Duché de Haute-Bavière 1255–1353 Duché de Bavière-Landshut 1353-1392 Duché de Bavière-Munich 1392-1505
Duché de Bavière 1505–1623 Électorat de Bavière 1623–1806 Royaume de Bavière 1806–1918 République de Weimar 1918–1933 Reich allemand 1933–1945 Allemagne occupée 1945–1949 Allemagne 1949–présent
Fondée par Henri le Lion, Landsberg am Lech a une histoire de plus de 700 ans. La vieille ville sur les bords du fleuve Lech est un centre commercial spacieux avec ses riches maisons patriciennes, son hôtel de ville avec une façade ornée de stucs par Dominikus Zimmermann et la tour de Schmalz.
Architecture civile et lieux touristiques
La tour de Bavière Bayertor 1425 (point de vue)
L’ancien hôtel de ville (1719) de Dominikus Zimmermann et la grand-place (Hauptplatz) et sa fontaine de la Vierge Marienbrunnen (1783)
La tour du Saindoux (Schmalzturm) (XIIIesiècle)
La vieille route de la montagne, Alte Bergstraße, et ses maisons pittoresques
Ancienne église abbatiale Saint-Benoît (Klosterkirche St. Benedikt), église la plus ancienne du landkreis, à Landsberg-Sandau (VIIIesiècle - 1720)
Église du château de Pöring (Schloßkirche Pöring), dédiée à Notre-Dame-de-la Réconciliation, de Dominikus Zimmermann, à Pitzling (1764-66)
Église Saint-Jean-Baptiste (Pfarrkirche St.Johann Baptist), à Landsberg-Pitzling (1435)
Église Saint-Michel (Pfarrkirche St. Michael), à Landsberg-Erpfting
Chapelle Notre-Dame-du-Chêne (Maria-Eich-Kapelle), à Landsberg-Erpfting (1696)
Église de l'Assomption (Filialkirche Mariä Himmelfahrt), à Landsberg-Reisch (1730)
Église Saint-Étienne (Filialkirche St. Stephanus), à Landsberg-Ellighofen
Chapelle Saint-Rasso (Feldkapelle St.Rasso), à Landsberg-Ellighofen (1690)
Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs (Feldkapelle Zur schmerzhaften Muttergottes), à Landsberg-Ellighofen (1760)
Théâtres
Le théâtre de la ville, Landsberger Stadttheater (1878)
La prison de Landsberg
Article détaillé: Prison de Landsberg.
C'est dans la prison de cette commune, construite en 1910, que fut détenu pendant 8 mois Adolf Hitler en 1924 et où il écrivit Mein Kampf.
Elle servira ensuite de prison américaine pour criminels de guerre. Les accusés des procès de Nuremberg, des procès de Dachau y seront enfermés entre 1945 et 1946 et de nombreuses exécutions s'y dérouleront dont celles, à l'issue du procès des Einsatzgruppen, des principaux condamnés à mort Otto Ohlendorf, Erich Naumann, Paul Blobel ou Werner Braune, pendus le .
La prison est aujourd'hui gérée par le ministère bavarois de la Justice.
Le camp de concentration
Le camp de concentration nazi de Landsberg compta jusqu’à plus de cinq mille prisonniers, essentiellement des juifs, des artistes, des politiques, architectes, scientifiques, etc.
Le camp a été libéré le par la 101e Aéroporté (506e PIR «easy company», la 10e Division blindée (Tiger) et la 4e Division de l’armée des États-Unis d’Amérique, sans la moindre résistance, les gardes SS ayant déserté les lieux quelques heures avant l’arrivée des troupes américaines. Sous les ordres du général Taylor, les forces américaines utilisèrent les nouveaux médias pour enregistrer les atrocités et ont ordonné aux habitants des environs de venir voir et enterrer de leurs propres mains les cadavres de centaines de prisonniers.
Après la libération, le camp se transforma en centre pour réfugiés recueillant des déportés juifs ayant fui l’URSS (essentiellement des pays Baltes et de Russie d'Europe). On y vit la création d’un journal en yiddish (le Yiddishe Zeitung), d'écoles religieuses et d'organisations de promotion de l’observance religieuse juive.
Une mise en scène de la découverte du camp a été présentée dans l’épisode 9, Why we fight, de la mini-série Frères d'armes, produite par Steven Spielberg et Tom Hanks en 2001.
Un nombre important de chefs ont émergé du camp, tel que Samuel Gringauz devenu le président du concile du comité central de l’éducation juive dans la zone américaine d'occupation.
Le camp ferma le .
Personnalités
Ignaz Kögler (1680-1746), prêtre jésuite, missionnaire et astronome en Chine,
Heinz Hoenig, acteur,
Siegfried Rauch (1932-2018), acteur également,
Erwin Neher, prix Nobel de physiologie ou médecine en 1991,
Johnny Cash, chanteur américain, resta trois ans sur la base aérienne de la ville, pendant lesquels il écoute les communications des Soviétiques, achète sa première guitare et forme son premier groupe de musique. Il est démobilisé le , avec le grade de sergent, et retourne vivre au Texas[1].
Louis de Wittelsbach (1981-), prince de Bavière, ingénieur informaticien et juriste allemand, y est né.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2024 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии