Étiolles (prononcé [et̪iɔl]Écouter) est une commune française située à vingt-sept kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
Étiolles est située à vingt-sept kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame[2], point zéro des routes de France, deux kilomètres à l'est d'Évry-Courcouronnes[3], trois kilomètres au nord de Corbeil-Essonnes[4], quinze kilomètres à l'est de Montlhéry[5], dix-sept kilomètres au nord-est d'Arpajon[6], dix-neuf kilomètres au sud-est de Palaiseau[7], dix-neuf kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais[8], vingt-six kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[9], trente-deux kilomètres au nord-est d'Étampes[10], trente-six kilomètres au nord-est de Dourdan[11].
Essentiellement résidentielle et composée de plusieurs lotissements pavillonnaires plus ou moins récents, Étiolles est aujourd'hui une des communes les plus riches de l'Essonne (la plus riche de l'arrondissement d'Évry, avec un revenu annuel moyen par ménage supérieur à 30 000 euros, par opposition aux communes voisines d'Évry-Courcouronnes et de Corbeil-Essonnes, respectivement troisièmes et deuxièmes villes les plus pauvres du département (revenus annuels moyens par ménages inférieurs à 14 000 euros)[réf.nécessaire].
La commune ne respecte pas ses obligations concernant le parc de logements sociaux prévu par l'article 55 de la Loi SRU et, malgré la construction de 176 logements sociaux entre 2011 et 2017, n'atteint que le taux de 12,45% de tels logements en 2018, entrainant une pénalité qui aurait pu s'élever celle année-là à 53 597 €[14]. La municipalité a approuvé en 2019 la transformation du domaine départemental des Hauldres, dont le bâtiment principal sera transformé en centre de séminaire privé avec hébergements et salles de conférences, et le parc accueillera 200 logements, 170 en collectifs et 30 pavillons individuels, dont 40% de logements sociaux[15].
la ligne 91.01 du réseau de bus Albatrans, qui permet l'accès à la gare d'Évry-Courcouronnes;
les lignes 403 et 453 du réseau de bus TICE, qui permettent l'accès aux gares d'Évry-Val-de-Seine et d'Évry-Courcouronnes;
la ligne 7002 du réseau de bus Cars Sœur qui permet l'accès aux gares d'Évry-Val-de-Seine et d'Évry-Courcouronnes;
les lignes 305 et 24-06 du réseau de bus Keolis Seine Essonne qui permettent l'accès à la gare de Corbeil-Essonnes.
Hydrographie
La commune est longée à l'ouest par la Seine et traversée d'est en ouest par le ruisseau des Hauldres[16], un affluent en rive droite de la Seine, où le ruisseau se jette.
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Relief et géologie
Le point le plus bas de la commune est situé à trente-deux mètres d'altitude[Où?] et le point culminant à quatre-vingt-six mètres[Où?][17].
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Climat
Article connexe: Climat de l'Essonne.
Étiolles, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, en étant régulièrement arrosée sur l'ensemble de l'année. En moyenne brute annuelle, la température s'établit à 10,8°C, avec une moyenne maximale de 15,2°C et une moyenne minimale à 6,4°C. Les températures moyennes mensuelles extrêmes relevées sont de 24,5°C en juillet au maximum et 0,7°C en janvier au minimum, mais les records enregistrés s'établissent à 38,2°C le et −19,6°C le . Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir, surtout en début de journée. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute à deux cent quarante heures en juillet et basse à cinquante trois heures en décembre. Les précipitations sont également réparties sur l'année, avec un total annuel de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.
Données climatiques à Étiolles.
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
0,7
1
2,8
4,8
8,3
11,1
13
12,8
10,4
7,2
3,5
1,7
6,4
Température moyenne (°C)
3,4
4,3
7,1
9,7
13,4
16,4
18,8
18,5
15,6
11,5
6,7
4,3
10,8
Température maximale moyenne (°C)
6,1
7,6
11,4
14,6
18,6
21,8
24,5
24,2
20,8
15,8
9,9
6,8
15,2
Ensoleillement (h)
59
89
134
176
203
221
240
228
183
133
79
53
1 798
Précipitations (mm)
47,6
42,5
44,4
45,6
53,7
51
52,2
48,5
55,6
51,6
54,1
51,5
598,3
Source: Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[18],[19].
Urbanisme
Typologie
Étiolles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[20],[21],[22].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[23] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
Toponymie
Atiolae en 1228, Atheiolae, Athegiolae au XIIIesiècle, Ecclesia de Atheolis au XIIIesiècle, Estivellum, Ethioles, Athioles en 1324[28].
Le nom du lieu tire son origine du mot latinAttegiae signifiant «cabane». La commune fut créée en 1793 sous son nom actuel[29].
Histoire
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Le territoire de la commune est occupé depuis la préhistoire: depuis le début des années 1970, des fouilles archéologiques y sont menées lorsque des amateurs tombent par hasard sur un gisement de silex dans un champ labouré sur ce qui se révèlera être l'un des plus importants sites magdaléniens d'Europe avec Pincevent. Il y est notamment découvert en 1972, un morceau d’omoplate de mammouth et au début des années 1980, sur un fragment de bassin de 56 cm situé dans une unité d’habitations[30],[31].
Ce site est à ce jour fouillé et se voit ouvert au public une fois par an lors du journées nationales de l'archéologie se déroulant fin juin[32].
Le fermier général Charles François Paul Le Normant de Tournehem, acquit au début du XVIIIesiècle la seigneurie d'Étioles (orthographe de l'époque), qu'il abandonna à son neveu Charles-Guillaume lorsque celui-ci épousa[33] celle que certains prétendaient être sa fille naturelle, Jeanne Antoinette Poisson, future marquise de Pompadour. Le jeune couple habitait un château situé non loin de celui de Tournehem et appartenant à ce dernier.
Jeanne Le Normant d'Étiolles commença par apporter des améliorations à sa demeure, notamment des jeux d'eaux à la façon de ceux de Versailles. Devenue la favorite de Louis XV avec la bénédiction de son père, elle chassa son mari d'Étiolles. L'endroit représentait pour elle un domicile commode, d'où elle pouvait aisément aller aux rendez-vous que lui donnait son royal amant. Mais Louis XV lui fit bientôt cadeau d'autres châteaux. Elle-même fit construire de superbes résidences dans le goût du temps et délaissa Étiolles, qui n'était plus à la mesure de sa réussite.
Charles-Guillaume, l'époux bafoué, hérita de son oncle Tournehem, devenu entre-temps directeur général des Bâtiments du Roi. Il se sépara du château, qui lui rappelait de cuisants souvenirs. Le comte de Noyan, qui en fit l'acquisition sous le Directoire, détruisit les jeux d'eaux sous prétexte de travaux qui n'aboutirent jamais. Le tout fut rasé pour laisser place à un projet immobilier dans les années 1960.
En 1778, le comte de Provence fit construire à Étiolles, en forêt de Sénart, le rendez-vous de chasse de la Faisanderie de Sénart, sur les plans de son premier architecte, Jean-François-Thérèse Chalgrin.
L’institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) implanté au domaine départemental des Hauldres a fermé en 2013[15].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du [34], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement d'Évry après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la neuvième circonscription de l'Essonne
Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Corbeil-Essonnes, année où elle intègre le canton de Corbeil-Essonnes-Nord du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton d'Évry puis, en 1975, au canton de Saint-Germain-lès-Corbeil[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Draveil.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté d'agglomération Seine-Essonne, créée fin 2002 et qui succédait à la communauté de communes de Corbeil-Essonnes et du Coudray-Montceaux.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la «fusion de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne (91), de la communauté d'agglomération Seine-Essonne (91), de la communauté d’agglomération de Sénart en Essonne (91), et de la communauté d'agglomération de Sénart (77) et (l')extension du nouveau groupement à la commune de Grigny (91)[35]», antérieurement membre de la communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne.
C'est ainsi qu'a été créé au la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart dont est désormais membre Etioles.
Conseil municipal d'Étiolles (mandature 2020-2026)
Liste
Tendance
Président
Effectif
Statut
«Engagés pour Étiolles»
DVD
Amalia Duriez
20
Majorité
«Étiolles avec vous, pour vous»
DVD
Rachida Ferhat
3
Opposition
Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours:
Élection présidentielle de 2002: 85,77% pour Jacques Chirac (RPR), 14,23% pour Jean-Marie Le Pen (FN), 82,66% de participation[36].
Élection présidentielle de 2007: 66,70% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 33,30% pour Ségolène Royal (PS), 86,15% de participation[37].
Élection présidentielle de 2012: 61,55% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 38,45% pour François Hollande (PS), 84,06% de participation[38].
Élection présidentielle de 2017: 74,70% pour Emmanuel Macron (LREM), 25,30% pour Marine Le Pen (FN), 75,23% de participation.
Élections législatives
Résultats des deuxièmes tours:
Élections législatives de 2002: 69,90% pour Georges Tron (UMP), 30,10% pour Florence Léon-Ploquin (PS), 64,49% de participation[39].
Élections législatives de 2007: 67,86% pour Georges Tron (UMP), 32,14% pour Thierry Mandon (PS), 60,51% de participation[40].
Élections législatives de 2012: 53,15% pour Georges Tron (UMP), 46,85% pour Thierry Mandon (PS), 56,16% de participation[41].
Élections législatives de 2017: 58,61% pour Marie Guévenoux (LREM), 41,39% pour Véronique Carantois (LR), 45,35% de participation.
Élections européennes
Résultats des deux meilleurs scores:
Élections européennes de 2004: 26,76% pour Patrick Gaubert (UMP), 18,61% pour Harlem Désir (PS), 50,14% de participation[42].
Élections européennes de 2009: 38,07% pour Michel Barnier (UMP), 24,61% pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 46,88% de participation[43].
Élections européennes de 2014: 26,77% pour Alain Lamassoure (UMP), 18,18% pour Aymeric Chauprade (FN), 49,01% de participation[44].
Élections européennes de 2019: 32,23% pour Nathalie Loiseau (LREM), 16,18% pour Yannick Jadot (EELV), 55,56% de participation.
Élections régionales
Résultats des deux meilleurs scores:
Élections régionales de 2004: 53,95% pour Jean-François Copé (UMP), 37,10% pour Jean-Paul Huchon (PS), 68,26% de participation[45].
Élections régionales de 2010: 58,56% pour Valérie Pécresse (UMP), 41,44% pour Jean-Paul Huchon (PS), 50,77% de participation[46].
Élections régionales de 2015: 54,65% pour Valérie Pécresse (LR), 30,72% pour Claude Bartolone (PS), 59,29% de participation.
Élections cantonales et départementales
Résultats des deuxièmes tours:
Élections cantonales de 2001: données manquantes.
Élections cantonales de 2008: 47,59% pour François Fuseau (UMP), 34,61% pour Romain Desforges (PS), 43,61% de participation[47].
Élections départementales de 2015: 61,74% pour Georges Tron et Aurélie Gros (UMP), 38,26% pour Rachida Ferhat (PS) et Jean-Marc Pasquet (EELV), 48,53% de participation.
Élections municipales
Résultats des deuxièmes tours:
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans l'Essonne.
Élections municipales de 2001: données manquantes.
Élections municipales de 2008: 64,47% pour Martine Deley et Annie Grand, 64,40% pour Paul Muller, 61,58% de participation[48].
Élections municipales de 2014: 55,12% pour Philippe Jumelle (DVD) élu au premier tour, 44,87% pour Daniel Fontaine (DVD), 58,74% de participation.
Élections municipales de 2020: 67,82% pour Amalia Duriez (DVD) élue au premier tour, 32,18% pour Philippe Brun (DVG), 47,35% de participation.
Référendums
Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel: 69,76% pour le Oui, 30,24% pour le Non, 45,81% de participation[49].
Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe: 67,10% pour le Oui, 32,90% pour le Non, 76,29% de participation[50].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1831
Comte Louis-Ange-Adolphe de Favières
Lieutenant de la Garde royale
1831
1848
William Galignani
maire en 1859
Claude Théodore Beauvais
maire en 1873
M. Alliolet
1874
1887
Joseph-Michel Le Soufaché
Architecte parisien Propriétaire du domaine des Hauldres Décédé en fonction
Article connexe: Coopérations décentralisées des communes de l'Essonne.
La commune d'Étiolles n'est jumelée à aucune commune.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[58].
En 2019, la commune comptait 3 144 habitants[Note 4], en diminution de 0,79% par rapport à 2013 (Essonne: +3,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
348
349
355
302
335
348
382
363
377
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
372
385
365
371
391
395
369
395
423
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
412
357
360
369
373
474
454
666
750
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
774
1 208
1 530
1 570
2 107
2 548
2 982
3 098
3 169
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 165
3 144
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,3% la même année, alors qu'il est de 20,1% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 529 hommes pour 1 636 femmes, soit un taux de 51,69% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[60]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
0,7
6,5
75-89 ans
7,5
16,8
60-74 ans
18,0
24,7
45-59 ans
24,4
16,1
30-44 ans
16,2
17,1
15-29 ans
16,0
17,8
0-14 ans
17,1
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[61]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,2
5,2
75-89 ans
6,9
12,7
60-74 ans
13,6
20,2
45-59 ans
19,6
20
30-44 ans
20,2
19,9
15-29 ans
18,3
21,6
0-14 ans
20
Enseignement
Les élèves d'Étiolles sont rattachés à l'académie de Versailles.
La commune dispose en 2010 sur son territoire de l'école primaire Hélène-Sandre[62] et du lycée professionnel hôtelier du château des Coudraies[63], qui a intégré en 2018 le programme «Ecoles ambassadrices» du Parlement européen[64].
Culture
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Santé
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Sports
Un club de karaté est installé depuis 1987 dans la commune[réf.nécessaire].
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Lieux de culte
L'église Saint-Martin.
La paroisse catholique d'Étiolles est rattachée au secteur pastoral de Corbeil-Saint-Germain et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Martin[65].
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
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Emplois, revenus et niveau de vie
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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 56 193 €, ce qui plaçait Étiolles au 96e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[66].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
Agriculteurs
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise
Cadres et professions intellectuelles supérieures
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Étiolles
0,0%
0,8%
18,0%
55,0%
22,3%
3,9%
Zone d’emploi d’Évry
0,3%
4,0%
20,2%
29,6%
28,2%
17,7%
Moyenne nationale
2,2%
6,0%
15,4%
24,6%
28,7%
23,2%
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin du XIIeetXIIIesiècles a été inscrite aux monuments historiques le [70].
Le château des Hauldres a été la résidence de l'architecte Joseph-Michel Le Soufaché.
Les berges de la Seine et la partie communale de la forêt de Sénart ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[71].
Le prieuré Saint-Benoît d'Étiolles s'installe en 1988, sur l’emplacement de l’ancien couvent des Dominicaines[72].
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Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Étiolles:
Charles François Paul Le Normant de Tournehem (1684-1751), financier, y vécut;
Jeanne-Antoinette Lenormant d’Étiolles, marquise de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, y vécut;
Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles (1717-1799), financier, y vécut;
Victor Auclair (1866-1928), architecte, y est inhumé;
René Leduc (1898-1968), ingénieur et avionneur, s'y maria et y est inhumé;
Marcelle Auclair (1899-1983), écrivaine, y séjourna;
Jacques Savey (1910-1942), résistant, y est inhumé;
Albert-Marie de Monléon (1937- ), évêque, y étudia;
Pierre Raffin (1938- ), évêque, y étudia;
François Lamy (1959- ), homme politique, y étudia;
Article connexe: Armorial des communes de l'Essonne.
Les armes d'Étiolles se blasonnent: Écartelé: au premier de gueules au roc d'échiquier d'or, au deuxième d'argent au chêne arraché de sinople englanté d'or, au troisième d'azur au massacre de cerf d'argent sommé d'une couronne royale d'or, au quatrième d'or au roc d'échiquier de gueules.[73]
La commune s'est en outre dotée d'un logotype.
Étiolles dans les arts et la culture
Étiolles a servi de lieu de tournage aux films Jack de Robert Saidreau sorti en 1925, Marie-Line de Mehdi Charef sorti en 1999[74] et Janis et John de Samuel Benchetrit sorti en 2003[réf.nécessaire].
Notes et références
Notes
Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Sébastien Morelli, «Etiolles: le maire conteste la pénalité pour carence de logements sociaux: Pour la première fois, la commune va devoir payer pour ne pas avoir construit assez de logements sociaux. Le maire a écrit à la préfète», Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
Sébastien Morelli, «Etiolles: 200 logements et un centre de séminaire à la place de l’ancien IUFM: Le département a trouvé un promoteur pour reprendre le domaine des Hauldres, fermé depuis 2013», Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
Pigeot, N. (dir.) (2004) - Les derniers magdaléniens d'Étiolles - Perspectives culturelles et paléohistoriques (l'unité d'habitation Q31), CNRS, XXXVIIème supplément à Gallia Préhistoire, 351 p.
Marie d’Ornellas, «Le mammouth d’Étiolles garde ses secrets: Il y a 15 000 ans, des mammouths vivaient en Essonne, comme le prouvent des ossements exposés à partir de demain en Seine-et-Marne», Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
Manon Varaldo, «Etiolles: dans la peau d’un archéologue: Les portes du site d’archéologie d’Etiolles ouvrent au public à l’occasion des Journées nationales de l’archéologie», Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
Le contrat fut signé le 4 mars 1741. Au sujet de l'origine de Madame de Pompadour, voir le tome second de l'ouvrage de Marc Cheynet de Beaupré, Joseph Pâris-Duverney, financier d'État (1684-1770) - La vertu des maîtresses royales (1720-1770), Paris, Honoré Champion, 2016, p. 475.
«Étiolles sous la mauvaise étoile des affaires», Libération, (lire en ligne).
«Décès de l'ancien maire d'Étiolles», Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne).
«Le maire sera enterré aujourd'hui», Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne)«Elu au conseil municipal en 1989, arrivé à la tête de la commune en juin 1995, Michel Merret a modernisé les services municipaux, décidé la construction d'une école, mené à bien la rénovation de la voirie et développé la politique sociale et de l'enfance».
«Un an de prison ferme pour le maire d'Etiolles: Philippe Brun, le maire UMP d'Etiolles, âgé de 61 ans, a été condamné hier à un an de prison ferme et cinq ans d'inéligibilité pour fraude fiscale. L'élu devrait faire appel», Le Parisien, édition de l'Essonne,«Philippe Brun, le maire UMP d'Etiolles, âgé de 61 ans, a été condamné hier à un an de prison ferme et cinq ans d'inéligibilité pour fraude fiscale. L'élu devrait faire appel».
Sébastien Morelli, «Municipales à Étiolles: contraint à la démission en 2014, Philippe Brun se représente», Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )«L’ancien maire de la commune a été privé de ses droits civiques de 2 014 à 2 018 après avoir été condamné par la justice pour fraude fiscale. Il souhaite aujourd’hui reconquérir son fauteuil de maire».
M.O., «A Etiolles, le nouvel élu n'a pas fait campagne sur les affaires», Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )«Hier soir, Philippe Jumelle (SE) a enfilé l'écharpe tricolore après avoir été élu dès le premier tour dimanche dernier, en réunissant 55,1% des suffrages contre le maire sortant Daniel Fontaine (SE, 44,8%) (...) Privé de ses droits civiques pour cinq ans, Philippe Brun ne pouvait se représenter. Daniel Fontaine, son premier adjoint, qui avait assuré l'intérim, avait été choisi comme tête de liste».
Sébastien Morelli, «Etiolles: le lycée hôtelier devient ambassadeur du Parlement européen: Quatorze élèves ont reçu leur diplôme d’ambassadeur junior ce vendredi, des mains du député européen Guillaume Balas», Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053p. (ISBN2-84234-126-0), «Étiolles», p.903–906
Monique Olive, Nicole Pigeot et Yvette Taborin, Il y a 13 000 ans à Étiolles, CNRS,
Alix de Ravel d'Esclapon, La porcelaine d'Étiolles, Amattéis, (ISBN978-2-86849-165-7, LCCN99178778)
Philippe Cachau: Etude historique du domaine départemental de la plaine des Coudrais (91), Conservatoire des espaces naturels sensibles, Conseil général de l'Essonne, 2007 (consultable aux Archives départementales à Chamarande).
Bernard Rathaux, Histoire d'Évry Petit-Bourg et d'Étiolles, La Compagnie Littéraire, 2019
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