Épuisay est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Épuisay | |
Entrée du village. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Vendôme |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Territoires Vendômois |
Maire Mandat |
Michel Deniau 2020-2026 |
Code postal | 41360 |
Code commune | 41078 |
Démographie | |
Gentilé | Épuiséen[1] |
Population municipale |
824 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 04″ nord, 0° 55′ 56″ est |
Altitude | Min. 119 m Max. 182 m |
Superficie | 23,52 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vendôme (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Perche |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Localisée au nord du département, la commune fait partie de la région du Perche (région naturelle), grande région naturelle accidentée composée de vallons, de plateaux, de collines, de crêtes et de vallées. Elle est drainée par la Bourboule et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 6 en 1988, à 21 en 2000, puis à 16 en 2010.
Épuisay est une commune de la région naturelle du Perche.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'éolienne d'Épuisay.
La commune d'Épuisay se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la région agricole du Perche (région naturelle)[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 45,6 km de Blois[4], préfecture du département, à 15,7 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 9,2 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Calais[7].
Les communes les plus proches sont[8] : Le Temple (3,6 km), Beauchêne (5,3 km), Sargé-sur-Braye (6,1 km), Fortan (6,2 km), Azé (7,3 km), Danzé (7,4 km), Cormenon (8 km), Saint-Marc-du-Cor (8,2 km) et Mazangé (8,6 km).
Sargé-sur-Braye | Le Temple | Danzé |
![]() |
||
Savigny-sur-Braye | Mazangé | Azé |
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage du « Perche vendômois », au sein du Perche[11].
Le Perche Vendômois, correspondant à la marge méridionale du Perche, est marqué par un relief moins chahuté que dans le Perche Gouët et est influencé par le Loir dont les affluents tracent de profonds sillons creusés en vallées. Son relief en plateau est nettement entaillé par de nombreux affluents qui creusent les argiles et les calcaires tendres pour rejoindre rapidement le Loir. Ces vallées s'orientent globalement selon deux directions principales : une direction nord-est/sud-ouest, qui correspond à l'affluent principal du Loir dans le Perche Vendômois, et une direction nord-ouest/sud-est, partagée par l'ensemble des autres cours d'eau, quasiment parallèles entre eux, la Gouffrande, le Grand Ri, la Boële et le Gratteloup se jetant directement dans le Loir[12].
L'altitude du territoire communal varie de 119 mètres à 182 mètres[13],[14].
La commune est drainée par la Bourboule (1,336 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15,26 km de longueur totale[15].
La Bourboule, d'une longueur totale de 13,7 km, prend sa source dans la commune de Sargé-sur-Braye et se jette dans le Boulon à Mazangé, après avoir traversé communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,6 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[18].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].
Épuisay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,2 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (85,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), prairies (7,9 %), forêts (0,6 %), zones urbanisées (1,8 %)[15].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[27],[28].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[29].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Épuisay en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Épuisay[30] | Loir-et-Cher[31] | France entière[32] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 84,0 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6,9 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 9,1 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal d'Épuisay est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[33],[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[38], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse d'Épuisay devient formellement « commune d'Épuisay »[38],[39].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Savigny et au district de Mondoubleau[39]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[40],[41]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[40]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[42]. Épuisay est alors rattachée au canton de Savigny et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[43],[39],[44]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Bas latin Spuriacus. Adj. latin spurius = bâtard, illégitime (Codex Justinianus, 1, 10, 12), gentilice Spurius (Cicéron, De re publica, libri VI, 2), et suffixe de possession acus.
Spiriacum, 1040 (Cartulaire de Vendôme, charte 2) ; Espieri, 1212 (Chartes Vendômoises, charte 195) ; Cheminus transit intra medietariam de Bellalande et Espiere, 1242 (Bibliothèque Nationale-Ms Latin 9067, fol. 367, bornage) ; Parroisse d'Épisay, (Archives Nationales-JJ 84, n° 392, fol. 205 v°) ; Espuisay, (Archives Nationales-JJ 185, n° 313, fol. 215 v°) ; Espisaya, fin XVe s., Espizé, XVIe s. (Archives Nationales-P 701) ; Épisé, XVIe s. (Archives Départementales de Loir-et-Cher-E 31) ; Épuisai, 1740 (Bibliothèque Municipale d'Orléans, Ms 995, fol. 274) ; Épuizé, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
La commune d'Épuisay est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [45].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[46] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[47].
Le conseil municipal d'Épuisay, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[48] avec liste ouvertes et panachage[49]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[50].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | 2001 | Louis Gonet | DVD | |
mars 2001 | En cours | Michel Deniau[51],[52] | Agriculteur sur petite exploitation | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[53].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[54]. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie[55].
En 2019, la commune d'Épuisay gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de 0[56]. Cinq stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[57] :
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[64].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mondoubleau qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[65].
En matière de justice, Épuisay relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[66], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].
En 2019, la commune comptait 824 habitants[Note 6], en augmentation de 4,7 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
761 | 853 | 804 | 875 | 992 | 941 | 935 | 1 020 | 981 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 024 | 1 024 | 1 031 | 901 | 912 | 887 | 913 | 897 | 904 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
857 | 858 | 892 | 768 | 749 | 739 | 710 | 680 | 667 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
590 | 541 | 492 | 526 | 539 | 532 | 663 | 700 | 787 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
820 | 824 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,2 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 393 hommes pour 427 femmes, soit un taux de 52,07 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 90 ou + | 1,4 |
6,9 | 75-89 ans | 4,2 |
13,0 | 60-74 ans | 15,9 |
19,1 | 45-59 ans | 17,1 |
23,4 | 30-44 ans | 20,6 |
13,7 | 15-29 ans | 15,5 |
22,9 | 0-14 ans | 25,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Épuisay selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[74] :
total | % com (% dep[75]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 60 | 100,0 (100) | 43 | 17 | 0 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 18 | 30,0 (11,8) | 14 | 4 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 2 | 3,3 (6,5) | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 7 | 11,7 (10,3) | 4 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 28 | 46,7 (57,9) | 22 | 6 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 11 | 18,3 (17,5) | 8 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 5 | 8,3 (13,5) | 2 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (28 entreprises sur 60) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (30) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 60 entreprises implantées à Épuisay en 2016, 43 ne font appel à aucun salarié et 17 comptent 1 à 9 salariés.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[76]
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[77]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[78]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 47 en 1988 à 21 en 2000 puis à 16 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 49 ha en 1988 à 132 ha en 2010[77]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Épuisay, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[77] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 47 | 21 | 16 |
Travail (UTA) | 68 | 30 | 24 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 306 | 2 127 | 2 119 |
Cultures[79] | |||
Terres labourables (ha) | 2 019 | 2 048 | 1 972 |
Céréales (ha) | 1240 | 1207 | 1099 |
dont blé tendre (ha) | 823 | 742 | 545 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 178 | 73 | 62 |
Tournesol (ha) | 200 | s | 113 |
Colza et navette (ha) | 205 | 266 | 336 |
Élevage[77] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 7]) | 1541 | 1073 | 931 |
.
Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine[80], les porcs de la Sarthe[81], le vin Val-de-loire[82], les volailles de Loué[83], les volailles de l’Orléanais[84], les volailles du Maine[85] et les œufs de Loué[86],[87].
![]() |
Les armoiries d'Épuisay se blasonnent ainsi : |
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