Épinay est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mesnil-en-Ouche[1].
Pour les articles homonymes, voir Épinay (homonymie).
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ZNIEFF 230009189 – La moyenne vallée de la Charentonne, le bois de Broglie[4].
Toponymie
Le village est attesté sous la forme latinisée Spinetum au XIIesiècle[5].
Albert Dauzat et Charles Rostaing expliquent ce type toponymique fréquent par le terme roman epinei signifiant «lieu planté d'(arbres à) épines»[6], François de Beaurepaire préfère le sens littéral de «lieu où il y a des épines» → «roncier»[5]. On disait en ancien français un epinei, comme on disait un chesnei, un saussei, etc.
Pour eux, les Épinay (homonymie) de la partie nord de la France et les Épinoy du Nord (cf. Épinoy, Spinetum 880[6]) remontent tous au gallo-roman *SPINETU (qu'il donnent sous la forme latinisée Spinetum[6]), basé sur les deux éléments d'origine latine spina, «épine» et -etu(m) suffixe collectif servant à désigner un ensemble d'arbres appartenant à la même espèce. Ce suffixe explique les terminaisons -ey, -ay, (parfois -et, et -oy). Une forme féminisée -ETA a abouti au suffixe du français moderne -aie de même sens (cf. Chênaie, Saulaie, etc.).
Le toponyme Epinay tirerait son nom des épines séculaires qui servaient jadis à séparer les héritages, les aubépines servaient autrefois à délimiter les parcelles de Normandie[7].
Les anciennes paroisses de Brézay, Long-Essart et Mont-Pinchon ont été rattachées à Épinay en 1792.
Brézay remonte à un type gallo-roman *BRIS5[I]ACU, basés sur le nom de personne gaulois *Bris(i)os et le suffixe gaulois -acon[8] (celtique *-āko-). Homonymie avec Brézay, Brézé, Neuf-Brisach et Breisach-am-Rhein.
Long-Essart remonte peut-être à un ancien *Longtuit (cf. Longtuit) ou *Lanquetuit (plusieurs noms de ce type en Normandie). En effet, le terme t(h)uit signifiait précisément «essart» en normanique (mot issu du vieux norrois þveit, même sens, cf. vieil anglais thwaith(e), idem)[9]. Ces types toponymiques en -tuit / Thuit sont fréquents dans le Roumois et la campagne du Neubourg contigus. Pourtant, ils ne semblent pas attestés dans le pays d'Ouche[10]. Cependant, la formation Long-Essart parait surtout propre à la Normandie, ce qui indique peut-être une influence et sans doute un défrichement plus tardif du pays d'Ouche, lorsque l'anglo-norrois (ou normanique), n'était plus pratiqué.
Montpinchon: Homonymie avec Montpinchon (Manche et Calvados), forme normande de Montpinson «le mont du pinson» (même genre de formation que Montfaucon, Merlemont, Laigle, etc.; autre explication voir Montpinchon)
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 330habitants, en augmentation de 14,98% par rapport à 2008 (Eure: 2,59%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
337
603
668
580
594
576
564
567
539
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
513
505
469
450
446
404
380
356
355
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
310
315
343
288
319
335
341
352
307
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2010
2013
283
228
222
244
252
272
270
325
330
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L’église Notre-Dame, inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel [17]
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Notes et références
Notes
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard, Paris, 1981. p.104.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p.266.
Henri Gadeau de Kerville, «L’aubépine de Bouquetot», in Bulletin de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen, imprimerie Julien Lecerf, Rouen, 1893, p.167-172 (consultable en ligne)
François de Beaurepaire, op. cit., p. 78
Jean Renaud, « La toponymie normanique: Reflet d'une colonisation » in Anne-Marie Flambard Héricher, La progression des Vikings, des raids à la colonisation, Publications de l'Université de Rouen, 2003.
Åse Kari H. Wagner, Les noms de lieux issus de l'implantation scandinave en Normandie: le cas des noms en -tuit in Les fondations scandinaves en occident et les débuts du duché de Normandie., Actes publiés sous la direction de Pierre Bauduin. Colloque de Cerisy-la-Salle.
Aurélien Delavaud, «Mesnil-en-Ouche: après 27 ans de mandat, Daniel Groult passe la main: À l'heure de quitter son fauteuil de maire délégué d'Epinay (Eure), Daniel Groult explique sa décision et revient sur les dossiers qui ont marqué ses mandats», L'Éveil normand, (lire en ligne, consulté le )«il a été conseiller municipal, adjoint, maire et enfin maire délégué depuis la création de la commune nouvelle de Mesnil-en-Ouche. En plein deuxième mandat dans ce rôle de premier édile, il a décidé de transmettre le flambeau».
Jerome Flury, «Mesnil-en-Ouche. Daniel Groult, un élu engagé pour la défense des haies: Maire délégué d'Epinay, Daniel Groult revient sur les ambitions de la commune de l'Eure en matière de préservation et de replantation des haies, afin de protéger la biodiversité», L'Éveil normand, (lire en ligne, consulté le ).
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