Éperlecques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Éperlecques | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Saint-Omer |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer |
Maire Mandat |
Laurent Denis 2020-2026 |
Code postal | 62910 |
Code commune | 62297 |
Démographie | |
Gentilé | Éperlecquois |
Population municipale |
3 696 hab. (2019 ![]() |
Densité | 145 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 48′ 25″ nord, 2° 09′ 09″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 97 m |
Superficie | 25,56 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Omer (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Omer |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.eperlecques.fr/ |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Éperlecquois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 169 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et est située à l'extrémité du marais audomarois. Elle se trouve à 10 km de Saint-Omer et 30 km de Calais.
La commune s'étend sur 2 550 ha dont 750 ha de forêt. En longueur, elle fait plus de 10 km. La forêt d'Éperlecques occupe une surface totale de 850 ha (avec la partie située en limite sud de Ruminghem) et constitue l'un des grands espaces naturels de l'agglomération.
La commune s'étend au fond d'un large vallon.
Muncq-Nieurlet | Ruminghem | Holque (Nord) |
Bayenghem-lès-Éperlecques | ![]() |
Watten (Nord) |
Mentque-Nortbécourt | Houlle |
Le village est traversé par un principal cours d'eau appelé la Liette, ou « petite rivière ».
La Liette est un sous-affluent du fleuve côtier l'Aa par la Bombe.
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[1].
Dans ce cadre, la commune fait partie de plusieurs espaces protégés :
La commune est située, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[7].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants, d'une superficie de 563 ha[9].
Éperlecques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération interdépartementale regroupant 23 communes[13] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), forêts (31,6 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones humides intérieures (1,6 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
La commune est composée de huit hameaux : Culem, le Mont, le Gandspette, le Sart, Bleue-Maison, Hellebroucq, la Meullemotte et le Centre.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 484, alors qu'il était de 1 372 en 2013 et de 1 235 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Éperlecques en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,2 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Éperlecques[I 1] | Pas-de-Calais[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,4 | 86 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,4 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,1 | 7,6 | 8,2 |
la gare de Watten - Éperlecques est située sur la commune et est desservie par la ligne de Lille aux Fontinettes. C'est une ancienne gare de bifurcation, origine de la ligne de Watten - Éperlecques à Bourbourg.
Le nom de la localité est attesté sous les formes : Spirliacus au IXe siècle[20] ; Spirliacum au XIe siècle ; Sperleca en 1069-1129 ; Sperlaca en 1139 ; Sperleke vers 1140 ; Sperlecka en 1193 ; Sperleka en 1218 ; Esperlech, Espellecque et Espreleke en 1298 ; Spellekae au XIIIe siècle ; Esprellecke en 1301 ; Esprelleche en 1303 ; Éperlecques en 1309 ; Espelleque en 1329 ; Esperleque en 1331 ; Exprelecque en 1332 ; Experleque en 1334 ; Esprelecque en 1372 ; Esprelesques en 1380 ; Esproulesques au XIVe siècle ; Esperleke en 1412 ; Esperleques en 1720[21] ; Eperleque en 1793 et Éperlecques depuis 1801[22].
Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine en -(i)acum, suffixe de localisation et de propriété d'origine gauloise, qui a évolué en -eke dans les régions néerlandophones et les villages néerlandophones jusque vers Le Touquet-Paris-Plage, la graphie ayant par la suite été francisée en -ecques. Le s final s'explique peut-être par les formes au pluriel en -iacas, caractéristique du Nord jusque la Normandie qui ont donné la terminaison -ies dans le domaine du gallo-roman. Ce suffixe est précédé d'un nom d’homme mal déterminé, peut-être latin *Spurilius (non attesté), hypocoristique de Spurius[23],[20], sans doute porté par un indigène gallo-romain.
La commune s'appelle Éparlecques en picard et Sperleke en néerlandais[24].
L'Histoire antique d'Éperlecques est encore relativement méconnue. Eu égard au mobilier archéologique retrouvé lors de chantiers ou travaux agricoles, un passé gallo-romain est bien attesté. En effet, des fragments de poteries romaines, des pièces de monnaie, et parfois des sépultures ont été mis au jour à quelques reprises. De plus, et cela pourrait expliquer la présence de vestiges romains, on sait qu’à l’époque Eperlecques était traversée par deux voies romaines, connues de nos jours sous le nom de Grande Rue (au nord du village), et la Grande Leulène (extrémité ouest).
Le comte Gérard en donna le domaine au monastère de Saint-Winoc en 821[25].
En 1071 Robert-le-Frison, comte de Flandres, cède Eperlecques à Eustache, comte de Boulogne.
Vers 1140, les chanoines de l'abbaye de Watten prennent à cens de l'aumônier de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer et de son prévôt Manassès, une terre située à Éperlecques[26].
Vers 1150, Drogon d'Éperlecques est témoin d'une charte passée par le comte de Guînes Arnould Ier de Guînes en faveur de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer, en présence de plusieurs seigneurs du comté de Guînes[27].
Au XVe siècle, Enguerrand de Bournonville puis son fils Antoine de Bournonville sont châtelains d'Éperlecques[28].
Le château, pris par les Français en 1487, est repris par les Bourguignons en 1489.
Le château d'Éperlecques, défendu par son capitaine Gauthier de Bersaques, est pris par les Français en 1542[29].
En 1627, la seigneurie d'Éperlecques, de même que Ruminghem, est détenue par un membre de la prestigieuse Maison de Croÿ, Charles Philippe Alexandre de Croÿ, marquis de Renty, prince d'Havré, châtelain-vicomte de Bourbourg, Grand d'Espagne, possesseur de nombreuses seigneuries[30].
Le maréchal de Châtillon se rend maître du château le ; après deux jours de siège. Le maréchal de la Meillearaye détruit complètement le château en août 1639 après s’être emparé d'Hesdin puis, ayant fait sa jonction avec Maillé-Brezé après la chute de Lens (1641), il ravagea les faubourgs de Lille.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le blockhaus d'Éperlecques est construit par l'occupant nazi pour être une base de lancement de missiles V2, mais les différents bombardements Alliés ont rendu son achèvement impossible.
Le , un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Éperlecques, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[31].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.
Elle faisait partie depuis 1803 du canton d'Ardres[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Omer
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Éperlecques était membre de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1925 | 1936 | M. Seigre-Dereudre | ||
mai 1945 | 1962 | Louis Biecq | ||
1962 | mars 1971 | Benjamin Rozé | ||
mars 1971 | mars 1983 | Roger Decroix | SE | Agent SNCF |
mars 1983 | mars 2001 | Gilles Cocquempot | PS | Attaché commercial Député du Pas-de-Calais (7e circ.) (2001 → 2012) |
mars 2001 | mars 2014 | Michel Guilbert[32] | PS | Fonctionnaire du Trésor Public |
mars 2014[33],[34],[35] | En cours (au 25 novembre 2021) |
Laurent Denis | PS | Chef de cuisine Réélu pour le mandat 2020-2026 [36] |
Ville | Pays | Période | ||
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![]() | Zonnebeke[37] | ![]() | Belgique | depuis |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Les habitants de la commune sont appelés les Éperlecquois[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2019, la commune comptait 3 696 habitants[Note 3], en augmentation de 8,36 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 415 | 1 390 | 1 829 | 1 804 | 1 837 | 1 892 | 1 874 | 1 887 | 1 931 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 971 | 1 924 | 1 950 | 2 052 | 2 133 | 2 230 | 2 233 | 2 301 | 2 142 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 156 | 2 139 | 2 128 | 1 994 | 1 984 | 2 052 | 2 058 | 1 794 | 1 879 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 061 | 2 168 | 2 276 | 2 556 | 2 785 | 2 885 | 3 104 | 3 135 | 3 350 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 640 | 3 696 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 808 hommes pour 1 860 femmes, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,5 |
3,8 | 75-89 ans | 6,4 |
14,6 | 60-74 ans | 14,9 |
19,9 | 45-59 ans | 18,0 |
21,2 | 30-44 ans | 21,4 |
16,1 | 15-29 ans | 16,1 |
24,0 | 0-14 ans | 22,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
La commune compte plusieurs monuments historiques :
On peut également signaler :
![]() |
Blason | Écartelé : au 1er et 4e d'azur aux trois barres d'or, au franc-quartier senestre échiqueté d'or et d'argent, au 2e et 3e d'argent à trois étoiles d'azur[50].
|
---|---|---|
Détails | Blason déjà en usage avant 1996. |
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