Écaquelon est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
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Écaquelon
L’église Saint-Jacques Inscrit MH (1926).
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Eure
Arrondissement
Bernay
Intercommunalité
Communauté de communes de Pont-Audemer / Val de Risle
Écaquelon est une commune du Nord-Ouest du département de l'Eure en région Normandie. Située sur la rive droite de la Risle, elle appartient à la région naturelle du Roumois[1].
Le bourg d'Écaquelon est à 16,7 km au sud-est de Pont-Audemer[2], à 31,2 km au sud-ouest de Rouen[3], à 39,5 km au nord-est de Lisieux[4] et à 43,3 km au nord-ouest d'Évreux[5].
Le Nord-Ouest de la commune d'Écaquelon est couverte par la forêt de Montfort.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Jumieges», sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978[14] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6°C et la hauteur de précipitations de 844,1 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 36 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[18] à 10,5°C pour 1981-2010[19], puis à 11°C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Écaquelon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (37,9%), terres arables (34,5%), zones agricoles hétérogènes (19,8%), prairies (5,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Scacherlun (charte de Henri II) et Schacherlon en 1174[28], Escaquernon en 1203, Escacallon en 1214 (feoda Normanniæ), Esquaquelon en 1248, Escaquelon en 1419, Esquaquelon en 1717 (Claude d’Aubigné), Équaquelon en 1738[29].
Il s'agit d'un type toponymique fréquent issu de l'ancien scandinave ou d'une forme d'anglo-scandinave dont Jean Renaud dresse la liste à propos de l'appellatif vieux norrois lundr « petit bois, bosquet » qui a précisément abouti à la terminaison -lon, ron, voire -non en Normandie[30],[31]. La comparaison avec les nombreux Ecaquelon permet d'identifier cet élément, par exemple Écaquelon (Seine-Maritime, Rainfreville, Escaquelond milieu 1260); Ecaquelon ou Ecatelonde (Seine-Maritime, Smermesnil, Scakerlonde 1165), etc.
L'étymologie du premier élément Ecaque- ne fait pas l'unanimité chez les toponymistes: Gillian Fellows Jensen y voit le nom de personne Skakari de type rare, mais que l'on pourrait reconnaître dans Ecaquetot (Seine-Maritime, Saint-Denis-de-Héricourt, Escaquetot 1503), cependant François de Beaurepaire préfère reprendre la suggestion de Jean Adigard des Gautries et proposer le vieil anglais sceacre (sic) que l'on identifie dans Shackerstone ou Shackerley en Grande-Bretagne. Ecaquelon serait dans cette perspective le « bois des voleurs »[32]. Jean Renaud reprend cette théorie et propose également l'anthroponyme Skakarri, l'appellatif skaggi « langue de terre » ou encore skekill « extrémité d'un champ »[33].
Remarque: Si le rejet du nom de personne Skakar(r)i par François de Beaurepaire semble justifié, car on ne voit pas pourquoi cet anthroponyme rare aurait été (presque) exclusivement combiné avec lundr, sceacre (comprendre sċeacre) ne convient pas davantage phonétiquement, à moins d'imaginer un *skakker anglo-scandinave de même sens. Quant aux appellatifs proposés par Jean Renaud, ils ne sont soutenus par aucune forme ancienne montrant une évolution (non régulière) de /g/ à /k/ ou encore de /e/ à /a/. L'origine du premier élément reste donc obscure.
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 601 habitants[Note 8], en augmentation de 3,44% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 015
899
976
1 012
956
964
949
929
893
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
800
964
722
700
656
582
572
544
479
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
467
417
386
389
432
402
376
385
337
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
361
372
300
357
426
428
449
443
513
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
601
601
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Fête de la Saint-Jacques: premier dimanche de mai.
Culture locale et patrimoine
L'église Notre-Dame.
Lieux et monuments
La commune d'Écaquelon compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques:
L'église Notre-Dame de Saint-Jacques (ou Notre-Dame-de-l'Assomption) (XIIIe, XIVe, XVIe et XVIIIe) Inscrit MH(1926)[40],[41]
Par ailleurs, plusieurs autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel:
Le château du Bois-Héroult (XVIe (?) et XVIIIe)[42] et sa chapelle;
Une croix de cimetière du XVIIIesiècle dans le cimetière de l'église Notre-Dame, Saint-Jacques[43];
Un manoir du XVIIIesiècle au lieu-dit Les Épinais[44].
Ouvrage collectif, La Normandie monumentale et pittoresque…: Eure, t.2, Le Havre, Lemale, , 398p. (lire en ligne), Église d'Écaquelon, par A. Montier, p. 155 & s..
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Le Roumois», sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221p. (ISBN2-7084-0067-3, OCLC9675154), p.102.
Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p.74
François de Beaurepaire, op. cit., p.33.
Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN978-2-915762-89-1), p.59.
François de Beaurepaire, op. cit., p.102.
Jean Renaud, op. cit..
Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 2 mai 1943, (en ligne).
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