Ytres est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Ytres | |
![]() Le monument aux morts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | CC du Sud-Artois |
Maire Mandat |
André-Marie Lecat 2020-2026 |
Code postal | 62124 |
Code commune | 62909 |
Démographie | |
Gentilé | Ytriens |
Population municipale |
434 hab. (2019 ![]() |
Densité | 102 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 03′ 56″ nord, 2° 59′ 37″ est |
Altitude | Min. 94 m Max. 133 m |
Superficie | 4,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bapaume |
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Bus | Bertincourt | Ruyaulcourt |
![]() |
Neuville-Bourjonval | |
Léchelle | Étricourt-Manancourt | Équancourt |
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[2].
Ytres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,9 %), zones urbanisées (9,7 %), forêts (7,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 194, alors qu'il était de 185 en 2014 et de 184 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 86 % étaient des résidences principales, 4,1 % des résidences secondaires et 9,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ytres en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,1 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,4 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Ytres[I 1] | Pas-de-Calais[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 86 | 85,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4,1 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,8 | 7,7 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes HItinera ; Itra (1103.) ; Yttres (1424.) ; Ittre (1452.) ; Ytre (1569.) ; Yttre (1753.) ; Itre (1757.) ; Itres (1765.)[10] ; Ytres.
Ytres doit son origine et son développement à une église fondé en 691 à Honnecourt.
En 1077, un droit d'octroi est instauré de Ytres à Ginchy : une obole pour une brouette chargée, un denier par bête chargée au col, deux sous par charrette portant marchandises attachées par une corde.
Supplantant les ressources agricoles, les mulquiniers tissant dans les caves participèrent de l'essor du village. Ainsi, une fileuse gagnait 10 sols par jour et un tisserand 20 à 25. Le village n'a cessé de jouir d'une organisation démocratique. Appelés par la cloche les hommes se groupaient à la principale porte de l'église au sortir de la messe et s'entendaient alors concernant les emprunts, les procès, les impôts, la milice, etc.[réf. nécessaire]
À la Révolution française, comme dans toute la France, la tenue des registres d'état civil est retirée à la paroisse et confiée à la municipalité.
Le , le marquis de Folleville, seigneur d'Ytres est jugé et guillotiné. Les trois filles du comte de Soyecourt cédent à leurs fermiers leurs terres, bois et moulin.
La rue Neuve serait ainsi issue du don de mademoiselle de Soyecourt qui aurait distribué aux habitants les plus pauvres des parcelles de 10 ares pour construire leurs maisons.
Lors de la Première Guerre mondiale, Ytres n'est régulièrement occupée par les Allemands qu'au début d'. L'endroit devient un centre de ravitaillement pour l'occupant.
Avant d'abandonner le village, fin , les Allemands font sauter l'église, la mairie et des fermes.
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[11] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [12].
Le , Lucien Raison et Joseph Mouton osent aborder les ruines où erre encore un officier anglais.. Quelques jours plus tard Louis Théry les rejoint. En ce qui concerne le ravitaillement de l'immédiate après-guerre, le pain est fabriqué à Équancourt par un certain M. Carré qui y avait trouvé un four en état de marche. Les familles revenues dans des baraques ou maisons semi-provisoires accélèrent la renaissance du village.
Un service d'eau à demeure est créé en 1921, d'électricité en 1928[réf. nécessaire].
En 1970, la commune est transférée de la Somme au Pas-de-Calais (décret du )[13].
La commune initialement située dans le département de la Somme est rattachées au Pas-de-Calais par décret du [14]. Elle fait désormais partie de l'arrondissement d'Arras[13]
Elle faisait partie de 1801 à 1970 du canton de Combles. Lors du changement de département, en 1971 elle est rattachée au canton de Bertincourt[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bapaume[13]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Ytres était membre de la communauté de communes du canton de Bertincourt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Sud-Artois dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1800 | mars 1819 | Jean Pierre Sailly | Démissionnaire en mars 1819 | |
Émile Magniez[15] (1799-1865) |
Droite | Propriétaire-agronome, Député de la Somme (1848 → 1849) Conseiller général de Combles (1848 → 1852) | ||
Victor Magniez[16] (1799-1865) |
Centre gauche | Propriétaire, cultivateur, fils d'Emile Magniez Député de la Somme (1871 → 1882) Sénateur de la Somme (1882 → 1890) Conseiller général de Combles (1864 → 1990) Conseiller d'arrondissement, | ||
Émile Magniez[17] (1876-1919) |
Radical-socialiste | Avocat, propriétaire, docteur en droit, fils de Victor Magniez Député de la Somme (1910 → 1919) Conseiller général de Combles (1903 → 1919) | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | août 2006 | Jean Bancourt | Démissionnaire | |
août 2006 | mai 2020 | Henri Bassez[18],[19],[20] | ||
mai 2020[21],[22] | En cours (au 17 avril 2022) |
André-Marie Lecat | Agriculteur retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 434 habitants[Note 3], en diminution de 0,69 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 009 | 1 052 | 957 | 993 | 1 175 | 1 171 | 1 113 | 1 145 | 1 087 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 060 | 1 116 | 1 102 | 1 032 | 1 055 | 1 007 | 961 | 851 | 886 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
844 | 816 | 982 | 534 | 614 | 588 | 522 | 449 | 449 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
438 | 442 | 396 | 354 | 361 | 393 | 413 | 421 | 437 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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435 | 434 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 224 hommes pour 211 femmes, soit un taux de 51,49 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,0 |
7,6 | 75-89 ans | 7,6 |
14,7 | 60-74 ans | 14,7 |
23,2 | 45-59 ans | 24,2 |
16,5 | 30-44 ans | 17,1 |
16,1 | 15-29 ans | 15,2 |
21,4 | 0-14 ans | 21,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Jean de Belleforière est le plus ancien seigneur connu. Lui succéda en particulier Charles-Maximilien, baron d'Ytres, qui se distingua en 1668 à la bataille de Lens[réf. nécessaire]
![]() |
Blason | Écartelé : au 1) et 4) d'argent fretté de six pièces de gueules, au 2) et 3) de sable semé de fleurs de lys d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |