Wihr-au-Val (en allemand Weier-im-Tal, en alsacien Wihr ìm Dàl) est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Wihr-au-Val | |
Vue du village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Colmar-Ribeauvillé |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de Munster |
Maire Mandat |
Gabriel Burgard 2020-2026 |
Code postal | 68230 |
Code commune | 68368 |
Démographie | |
Gentilé | Wihriens |
Population municipale |
1 242 hab. (2019 ![]() |
Densité | 99 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 15″ nord, 7° 12′ 23″ est |
Altitude | Min. 288 m Max. 960 m |
Superficie | 12,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Colmar (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wintzenheim |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.wihr-au-val.fr/ |
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Elle est située à 15 km de Colmar et à 85 km de Strasbourg.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
C'est un petit village vinicole faisant partie de la vallée de Munster. Les habitants sont appelés les Wihriens.
Wihr-au-Val est un petit village sur la route des vins d'Alsace, qui se situe à 7 km de Munster et à 13 km de Colmar.
Les communes limitrophes sont Gunsbach, Orbey, Labaroche, Walbach, Wintzenheim, Voegtlinshoffen et Soultzbach-les-Bains.
Orbey | Labaroche | |
Gunsbach | ![]() |
Walbach |
Griesbach-au-Val | Soultzbach-les-Bains | Wintzenheim Voegtlinshoffen |
La superficie de la commune est de 1 254 hectares ; son altitude varie entre 288 et 960 mètres. Les forêts occupent 730 hectares, soit près de 60 % du ban communal.
Le point culminant du ban communal est situé à 960 m, sur les flancs du Kuhberg, aux confins des bans d'Orbey et de Gunsbach.
Le sommet le plus haut de la commune est le Zwergberg situé à 951 m d'altitude, au nord du village, et son sommet le plus emblématique est le Staufen à 899 m d'altitude, situé au sud.
Le village est situé sur un substrat alluvial. Le massif au nord du ban est essentiellement granitique jusqu'à 900 mètres d'altitude. La crête est constituée de grès rose. Le massif du Staufen, au sud, est constitué essentiellement de schiste[1].
Le ban de Wihr-au-Val est traversé par la Fecht. Le village est traversé par le ruisseau du Grosswasserbach ou Thormattenbach partiellement enterré, affluent rive gauche de la Fecht. Le Muehlcanal est un ancien canal de dérivation situé en rive gauche de la Fecht, qui alimentait les anciens moulins. Le Krebsbach, affluent en rive droite de la Fecht traverse également le ban communal[2].
Le village est situé au bord de la D417 (ancienne Route Nationale 417) reliant Colmar à Remiremont par le col de la Schlucht.
Il est traversé par la D10 reliant Ingersheim à Sondernach.
Il est desservi par la ligne de chemin de fer Colmar-Metzeral, Gare de Wihr-au-Val-Soultzbach.
Wihr-au-Val est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
La commune est constituée d'une agglomération principale autour du bourg médiéval, qui s'est agrandie d'abord autour des axes routiers, puis par la création de lotissements. S'y ajoute un hameau au lieu-dit La Nouvelle Auberge, une quinzaine d'habitations à l'ouest de la rue de la Gare dans l'agglomération de Soultzbach-les-Bains, une habitation sur les hauteurs de l'agglomération de Gunsbach, deux fermes isolées aux lieux-dits Gigerburgersmatten, une ferme au lieu-dit Obere Muehlmatten, le long de la D430 et une ferme dans le vallon de l'Altenbach (centre équestre).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,5 %), terres arables (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), zones urbanisées (5,1 %), cultures permanentes (4,2 %), prairies (4,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La première origine connue du nom date d'un document de 896 sous le nom de « Bonifacii Villare », c’est-à-dire la villa de Bonifacius, duc franc d'Alsace. D'après ce document, Bonifacius vers 660 s'était fait ériger un pavillon de chasse où il séjournait quand il venait chasser ; son souvenir lui survit dans le nom du village portant désormais son nom. Par la suite « Villare » est devenu, « Wilre » (1120), « Wilr bi Girsperg » (1344), « Wilr im Munstertal » (1475), « Weiller » (1572), puis « Wihr »[10].
Il était toujours précisé « Weiller im Gregorienthal (aujourd'hui encore les bornes marquant le ban communal portent les lettres « WIG », « WG » ou « GW »), ou « Wihr au Val Saint Grégoire » à compter de 1648. Après 1789, la mention à Saint Grégoire disparaît et la ville devient Wihr-au-Val.
La ville s'est appelée Weier im Thal entre 1871 et 1918 et entre 1940 et 1945.
660 Fondation de l'Abbaye de Munster (à cinq kilomètres à l'ouest du centre-ville de Wihr) par Boniface d'Alsace.
896 Wihr-au-Val est citée pour la première fois sous le nom « Bonifacii Villare », ferme de Boniface.
1162 Le bourg est octroyé en fief aux Ribeaupierre.
1279 Il est incendiée par les Girsberg[11]. Constructions d'une enceinte autour du village, et du château du Sonnenbourg.
1181 Les Girsberg tentent de construire un château au sommet du Staufen, qui est immédiatement détruit par l'Evêque de Strasbourg.
1184 Les Girsberg reconstruisent un château au sommet du Staufen qui, comme le premier, sera détruit la même année par les Hattstatt.
1190 - 1191 Siège du château du Girsberg par les Ribeaupierre, jusqu'à sa reddition.
1293 Wihr subit un siège et est une nouvelle fois entièrement détruit.
1316 Le château du Gigersbourg est cédé aux Ribeaupierre et définitivement abandonné.
1346 Wihr et son château du Sonnenbourg sont cédés en arrière-fief aux Hattstatt.
1440 Les Ribeaupierre récupèrent leur fief.
1632 La Guerre de Trente Ans touche le bourg, qui sera plusieurs fois pillé par la suite lors de ce conflit.
1648 Rattachement au Royaume de France. Weyr im Gregorienthal devient Wihr au Val Saint Grégoire.
1673 Extinction de la famille de Ribeaupierre. Wihr appartient au prince des Deux-Ponts.
1792 Destruction de la Chapelle de la Sainte Croix par des révolutionnaires (elle est reconstruite en 1806, et gravement endommagée le 18 juin 1940). Wihr au Val Saint Grégoire devient Wihr au Val.
1848 Révolution de 1848. Médard Burgard maire de la commune. Il sera élu député à l'Assemblée Nationale, où il siégera "à gauche".
1871 L'Alsace est annexée par l'Allemagne. Wihr-au-Val devient Weier im Thal.
1914 Combats sur l'espace situé entre le village et Gunsbach, à la Croix de Wihr et autour de la chapelle de la Sainte Croix. Ici est tué le 31 août Agier Jean-Baptiste-Marcel, né le 24 / 01 / 1898 à Brugheas (Allier), plus jeune soldat français mort lors de la Première Guerre mondiale, à l'âge de seize ans sept mois et sept jours[12].
1918 Retour de la municipalité à la France, Weier im Thal redevient Wihr-au-Val.
1940 Le 18 juin, 107 maisons, 70 granges, la mairie, le clocher de l'église [13] ... sont détruits par un bombardement aérien allemand de représailles [14]. Libération du village le .
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[15] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | Michel Schumacher | |||
1802 | 1806 | Antoine Martin | ||
1806 | 1813 | Michel Schiele | ||
1813 | 1815 | Joseph Burgard | ||
1815 | 1817 | Dirringer | ||
1817 | 1819 | Liermann | ||
1820 | 1827 | Martin Heinrich | ||
1831 | 1840 | Joseph Macker | ||
1840 | 1844 | Joseph Simon | ||
1844 | 1847 | Simon Simon | ||
1847 | 1851 | Louis Heinrich | ||
1851 | 1852 | Médard Burgard | Républicain | Révoqué pour avoir combattu l'Empire, élu maire d'Ivry en 1892 |
1852 | 1864 | Joseph Simon | ||
1865 | 1872 | Martin Tannacher | ||
1872 | 1876 | Jean Straub | ||
1876 | 1882 | Jean Bapt Burgard | ||
1882 | 1884 | Martin Tannacher | ||
1884 | 1911 | Andréas Dietrich |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1911 | 1918 | Adrien Burgard | ||
1919 | 1927 | Joseph Straub | ||
1927 | 1931 | Joseph Baldenberger | ||
1932 | 1941 | Jean Burgard | ||
1941 | 1945 | Mathieu Tannacher | administration allemande | |
1945 | 1947 | Henri Zimmermann | ||
1947 | 1963 | Jean Burgard | ||
1963 | 1971 | Auguste Fritsch | ||
1971 | 1995 | Cyrille Martin | ||
1995 | 2014 | Michel Sauffisseau[16] | ||
28 mars 2014 | En cours | Gabriel Burgard | UDI |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 1 242 habitants[Note 3], en diminution de 2,2 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
730 | 722 | 925 | 861 | 1 121 | 1 180 | 1 136 | 1 194 | 1 134 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 106 | 1 046 | 1 008 | 1 035 | 975 | 950 | 894 | 868 | 862 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
885 | 941 | 897 | 900 | 888 | 870 | 880 | 788 | 959 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 027 | 1 033 | 1 106 | 1 051 | 1 089 | 1 232 | 1 177 | 1 184 | 1 264 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 269 | 1 242 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2017, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 780 €[21]..
En 2017, la population âgée de 15 à 64 ans comptait 78 % d'actifs en 2016, dont 72.6 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs.
On comptait 337 emplois dans la zone d'emploi en 2016, contre 378 en 2011. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 568, l'indicateur de concentration d'emploi est de 59,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins de 0,6 emplois par actif.
Au , Wihr-au-Val comptait 123 établissements : 11 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l'industrie, 21 dans la construction, 62 dans le commerce-transports-services divers et 22étaient relatifs au secteur administratif.
Le vignoble de Wihr-au-Val, dont les coteaux montent jusqu'à 500 mètres d'altitude, constitue le vignoble le plus élevé de l'ensemble de l'appellation Vins d'Alsace.
Bénéficiant des appellations Linsenberg, Herrenreben, Holder et Val Saint Grégoire, ces vins produits sur sol granitique et en altitude présentent un caractère spécifique.
Le village dispose de deux campings, plusieurs gîtes et chambres d'hôtes.
Plusieurs itinéraires circulaires balisés par le Club Vosgien permettent de découvrir les environs.
Deux pistes cyclables sont disponibles : la voie verte de la Vallée de Munster et la piste cyclable Wihr-au-Val - Gunsbach - Piscine de Munster.
Le restaurant de la Nouvelle Auberge a été gratifié d'une étoile au Guide Michelin.
L'activité textile qui avait fait la richesse de Wihr-au-Val a disparu désormais.
Une usine d'emballage et de conditionnement est actuellement établie sur le ban communal.
Comme en témoigne l'enquête thématique régionale (patrimoine industriel du canton de Munster), l'activité économique a évolué en permanence dans la commune :
Douze blockhaus de la ligne de défense et d'observation Staufen-Hohnack-Riegel se dressent sur le territoire de la commune :
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Les armes de Wihr-au-Val se blasonnent ainsi : |
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Le blason représente deux goupilles de roues, qui évoquent sa position près d'une route commerciale.
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