Widehem ([vidɑ̃][1]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Widehem | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Montreuil |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois |
Maire Mandat |
Pierre Lequien 2020-2026 |
Code postal | 62630 |
Code commune | 62887 |
Démographie | |
Gentilé | Widehemois |
Population municipale |
243 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 35′ 11″ nord, 1° 40′ 23″ est |
Altitude | Min. 64 m Max. 178 m |
Superficie | 7,2 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Étaples - Le Touquet-Paris-Plage (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Étaples |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | communewidehem.fr |
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois qui regroupe 46 communes et compte 65 940 habitants en 2019.
Widehem est un village rural situé près du littoral de la côte d'Opale et se situant à 5 km de la station balnéaire de Sainte-Cécile-Plage.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… [3].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[4].
Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : les coteaux crayeux de Dannes et de Camiers, d'une superficie de 347 ha, altitude de 28 mètres à + 175 mètres. Cette ZNIEFF est située sur le versant pentu d’une falaise de craie fossile d’un intérêt géomorphologique majeur[7].
Widehem est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,8 %), prairies (7,2 %), zones urbanisées (3,7 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Une centrale éolienne est présente sur la commune, forte de six aérogénérateurs (48 m de diamètre, 70 m de haut), produit 13 millions de kWh par an envoyés sur le réseau EDF, l'équivalent de la consommation de 6 500 ménages. Au début de son exploitation en 1998, ses machines étaient les plus puissantes d'Europe. Des panneaux de vulgarisation technique sont situés sur le parc dans un espace de détente aménagé par la municipalité.
Le nom de la localité est attesté sous les formes : Winingahem en 838; Widingaham en 877; Widingahammum en 891; Vuidengaham au IXe siècle; Widehem en 1311; Wuidehen en 1553; Wydehen en 1559; Huidehen en 1730; Widehen en XVIIIe siècle[15], Widehent puis Widehem (depuis 1801)[16].
Ernest Nègre voit dans le nom de Widehem l'anthroponyme germanique Wido suivi de -ingen « gens (de) » + heim « demeure, maison », donnant la « demeure du peuple de Wido »[17]. La forme heim citée par Ernest Nègre est celle, attestée, du vieux haut allemand, alors que celle de l'ancien saxon et l'ancien néerlandais est hēm, toutes remontent à un germanique occidental hypothétique *haim.
Remarque : Maurits Gysseling cite un “Widingaham” sous les formes UUindingaham en 844 - 864 (+ diverses copies); [in] UUidingahammo en 961 (+ diverses copies), qu'il n'identifie pas mais qu'il considère plus ou moins proche de Clairmarais, commune située à 60 km de Widehem. Les premières formes anciennes sont identiques à celle de Widehem (à l'exception de celle de 838), or elles se terminent par -ham(mum). En outre, -ham correspond au vieil anglais hām et à l'ancien français ham (> hamel > hameau). C'est pourquoi il préfère proposer une interprétation différente de la série des toponymes en -ing-hem communs au nord de la France et en Belgique (également sous les formes évoluées -egem, -igem, francisée eng-hain, etc.), à savoir : le germanique hamma « langue de terre se projetant dans un terrain pouvant être inondé », précédé « des gens de Wido »[18]. Cette explication pourrait correspondre au site des falaises de Widehem.
La commune s'appelle Widem en néerlandais.
Une ancienne route considérée par certains érudits comme une ancienne voie romaine passait à Widehem, venant de Frencq et allant à Neufchâtel-Hardelot[19].
Widehem (Vuidengaham) est citée dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, dans un acte datant de 856-859[19].
La seigneurie de Widehem a appartenu par succession aux Du Crocq en 1477, De Wandonne en 1540, De Maulde en 1614, De La Guèze en 1643, De La Wespierre en 1659, D’Isques en 1674, Vidart de Saint-Clair en 1740, Antoine était mayeur à Boulogne, il hérita de la propriété de sa mère, Marie-Madeleine Vidar.
Puis la propriété fut vendue à la Révolution à : De Dixmude (ou Disquemue) de Hames de 1750 à 1790, De Dixmude de Montbrun en 1800, De Guizelin en 1808, Van Robais en 1900.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.
La commune a fait partie, de 1999 à 2016, de la communauté de communes mer et terres d'Opale et, depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) dont le siège est basé à Montreuil.
La commune faisait partie du canton d'Étaples, depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements[16].
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle demeure rattachée au canton d'Étaples qui passe de 19 à 15 communes[20].
Pour l'élection des députés, la commune fait partie, depuis 1986, de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1789 | Antoine Grare | |||
vers 1803 | Pierre Degaquer | |||
1805 | 1843 | François Peudecœur-Descarrière | ||
1845 | 1870 | Pierre Trolle | ||
1870 | 1877 | Félix Maillard | ||
1877 | 1881 | Donatien Vassal | ||
1881 | 1884 | Eugène Trolle | ||
1884 | 1892 | Émile Lacloy | ||
vers 1900 | Émile Maillard | |||
vers 1913 | Hector Trolle | |||
1914 | 1925 | Henri Maillard | ||
1925 | 1936 | Auguste Michaux | ||
1936 | 1977 | Émile Louchez | ||
1977 | 1983 | Georges Maillard | ||
mars 2001 | 2008 | Jean Lhotellier | ||
mars 2008 | En cours (au 14 avril 2022) |
Pierre Lequien | EELV[21] | Artisan d'art[22],[23],[24],[25] Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27] |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Les habitants de la commune sont appelés les Widehemois[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 243 habitants[Note 5], en diminution de 3,57 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
341 | 341 | 360 | 341 | 349 | 360 | 347 | 351 | 355 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
308 | 303 | 283 | 325 | 329 | 364 | 373 | 365 | 315 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
331 | 316 | 302 | 282 | 309 | 293 | 280 | 245 | 248 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
248 | 232 | 195 | 175 | 229 | 249 | 255 | 254 | 269 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
243 | 243 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ans ou + | 0,0 |
3,0 | 75 à 89 ans | 10,3 |
9,8 | 60 à 74 ans | 8,8 |
29,3 | 45 à 59 ans | 24,3 |
18,0 | 30 à 44 ans | 22,1 |
20,3 | 15 à 29 ans | 19,9 |
18,8 | 0 à 14 ans | 14,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ans ou + | 0,8 |
5,1 | 75 à 89 ans | 9,1 |
11,1 | 60 à 74 ans | 12,9 |
21,0 | 45 à 59 ans | 20,1 |
20,9 | 30 à 44 ans | 19,6 |
20,4 | 15 à 29 ans | 18,5 |
21,3 | 0 à 14 ans | 18,9 |
De nombreux parcours de randonnées nature sont possibles à partir de la place où le parking est assuré et gratuit. Un circuit cyclotouristique de 18 km traverse le village.
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Plusieurs activités au village : couvreur, esthéticienne, un bureau d'étude, une entreprise de création et d'entretien de jardin, un atelier de vitrail, des gîtes ruraux, etc.
L'usine à la sortie du village, vers les éoliennes, fabrique en nombre limité de mini-pièces pour la chirurgie, l'aéronautique et l'aérospatial. Une dizaine d'ouvriers spécialisés emploient des machines d'une extrême précision pour façonner métal ou plastique au micron près. Quelques artisans participent également à l'économie du village mais les activités principales restent la polyculture et l'élevage. Les exploitations sont importantes, entre 90 et 260 ha. Sept familles d'agriculteurs sont encore en activité aujourd'hui et pratiquent les cultures céréalières et l'élevage de vaches laitières principalement.
Dans la partie originelle de l'église, les voûtes d'ogive reposent sur des culs-de-lampe et petits chapiteaux dont les colonnettes ont disparu. Ils sont historiés et traduisent le style et les symboles médiévaux. Ces éléments sont recouverts d'une épaisse couche d'enduit qui mériterait d'être retirée pour que les détails des sculptures soient visibles. On remarque quelques personnages curieux : celui vu de dos avec une large chevelure tenant deux volatiles, un autre de face, bien campé sur ses avant-bras et un troisième, bouche ouverte (trop, semble-t-il, puisqu'elle fut comblée ultérieurement) avec une capuche laissant dépasser ses oreilles pointues. Un animal fantastique sortant d'une coquille, deux dragons se faisant face semblent se provoquer, saint Michel enfonce son bouclier dans la gueule du dragon.
Les deux verrières peintes du chœur datent de 1891. Réalisées par l'atelier rémois Vermonet, elles présentent saint Wulmer et saint Liévin, deuxième patron de la paroisse puis l'Immaculée Conception et sainte Philomène. La présence de sainte Philomène pourrait être justifiée par une dévotion très populaire à l'époque au curé d'Ars (canonisé seulement en 1925) qui consacra à cette sainte une adoration sans limite. De nombreuses églises des régions proches de Fruges et de Saint-Pol vénèrent également cette martyre dont l'existence même n'est pas réellement prouvée. Sur les deux roses du réseau, on distingue (difficilement car la grisaille est affectée) le sanctuaire de Lourdes et la basilique du Sacré-Cœur de Paris. Celle-ci, en construction au moment de la réalisation de la verrière, présente quelques inexactitudes, le peintre s'étant inspiré probablement de documents ou de plans encore imprécis.
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Blason | Parti : au 1er de gueules à trois dards d'argent posés en pal, rangées en fasce, la pointe en bas, soutenus de trois autres dards montants du même, passés en pal et en sautoir, au 2d d'argent au chevron de gueules accompagné de trois chardons de sinople[35]. |
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Détails | Armes des Vidart de Saint-Clair, derniers seigneurs de la commune en 1740. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |