VérazaÉcouter est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
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Véraza
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Aude
Arrondissement
Limoux
Intercommunalité
Communauté de communes du Limouxin
Maire Mandat
Daniel Palop 2020-2026
Code postal
11580
Code commune
11406
Démographie
Gentilé
Vérazanais
Population municipale
33 hab. (2019 )
Densité
2,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées
42° 59′ 11″ nord, 2° 18′ 24″ est
Altitude
Min. 308 m Max. 781 m
Superficie
14,66 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Limoux (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de la Région-Limouxine
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
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Véraza
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Véraza
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Véraza
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Lavalette, le ruisseau de Véraza et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (les «hautes Corbières» et la «grotte de la Valette») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Véraza est une commune rurale qui compte 33 habitants en 2019[1], après avoir connu un pic de population de 167 habitants en 1886. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Limoux. Ses habitants sont appelés les Vérazanais ou Vérazanaises.
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Voies de communication et transports
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Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique «Côtiers méditerranéens»[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le ruisseau de Lavalette, le ruisseau de Véraza, Rec de Fos et le ruisseau de Labadou, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 4,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Limoux», sur la commune de Limoux, mise en service en 1945[11]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 647,7 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 25 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[15], à 14,1°C pour 1981-2010[16], puis à 14,5°C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[19]:
la «grotte de la Valette», d'une superficie de 115ha, un lieu de transit pour des espèces de chauve-souris mentionnées dans l'annexe II de la Directive et, en particulier, le Rhinolophe euryale et le Minioptère de Schreibers[20]
les «hautes Corbières», d'une superficie de 28 398ha, accueillant une avifaune riche et diversifiée: rapaces tels que les Busards, l'Aigle Royal, le Circaète Jean-le-Blanc, qui trouvent sur place des conditions favorables à la nidification et à leur alimentation du fait de l'importance des milieux ouverts[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22]:
la «grotte et ruisseau de Lavalette» (680ha), couvrant 2 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[22]:
les «Corbières occidentales» (59 005ha), couvrant 66 communes du département[24].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Véraza.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Véraza est une commune rurale[Note 7],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (85%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7%), zones agricoles hétérogènes (5,8%), prairies (0,5%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Véraza est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Fichier:11406-Véraza-argile.jpgCarte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Véraza.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 45,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 33 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 30 sont en en aléa moyen ou fort, soit 91%, à comparer aux 94% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Véraza est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[31].
Toponymie
Le ruisseau de Véraza est éponyme de la commune.
La commune était nommée Veradanum en 1176, Verazanum en 1234 et Beraza en 1671[32].
Histoire
À l'origine un village séparé, Véraza devint à la Révolution une commune, rapidement supprimée (entre 1790 et 1794) pour être fusionnée à la commune voisine d’Alet. La commune de Véraza a été rétablie en 1878, sa voisine prenant alors le nom d'Alet-les-Bains[33].
À la suite de découvertes faites lors de fouilles paléontologiques effectuées à Véraza[Quand?], un groupe de peuplement du néolithique a reçu le nom de culture de Véraza, un groupement ethnologique aussi appelé «Vérazien».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 33 habitants[Note 9], en diminution de 8,33% par rapport à 2013 (Aude: +2,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
151
167
149
140
136
137
118
94
89
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
98
84
80
59
60
42
29
41
48
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1999
2004
2006
2009
2014
2019
-
-
-
45
39
38
39
35
33
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[37].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 21 personnes, parmi lesquelles on compte 66,7% d'actifs (57,1% ayant un emploi et 9,5% de chômeurs) et 33,3% d'inactifs[Note 10],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Limoux, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 5 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 12, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,4%[I 8].
Sur ces 12 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 58% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 50% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,3% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 41,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
4 établissements[Note 11] sont implantés à Véraza au [I 11].
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 4 entreprises implantées à Véraza), contre 8,8% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans le Pays de Sault, une petite région agricole occupant le sud-ouest du département de l'Aude[38], également dénommée localement «Pyrénées centrales et pays de Sault»[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 6]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 242ha[40],[Carte 7],[Carte 8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église de l'Assomption de Véraza.
Personnalités liées à la commune
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Pour approfondir
Bibliographie
Jean Guilaine, Le Groupe de Véraza et la fin des temps néolithiques dans le sud de la France et la Catalogne, éditions du CNRS, 296 pages, 1980
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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