Vrécourt est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
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La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Mouzon, le ruisseau de Grandru, le ruisseau de Sauville et le ruisseau de l'Ecuelle[Carte 1].
Le Mouzon, d’une longueur de 63,3 kilomètres, prend sa source sur le territoire de Serocourt, s’oriente vers l'ouest puis vers le nord peu après avoir quitté les localités de Rocourt et Tollaincourt, jusqu'aux abords de son confluent avec la Meuse[1].
Réseaux hydrographique et routier de Vrécourt.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Nappe des Grès du Trias Inférieur». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[2].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Vrécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (70,2%), forêts (17,6%), terres arables (7,5%), zones urbanisées (4,6%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Vreheri curtis (1105); Vulferticurtis (1173); Vrehecort, Vrehecurt (1224); Vreecourt (1276); Verricicuria (1333); Verrécourt; Verécourt; Vrécour (à partir de 1691); Vrécourt(1789)
Histoire
Au Moyen Âge, la seigneurie de Vrécourt a appartenu à la famille de Choiseul. Au début du XIIesiècle, le seigneur de Vrécourt est ainsi Barthélemy de Choiseul, fils de Foulques II de Choiseul et d'Alix de Vignory. Cette branche cadette des Choiseul ne semble pas durer très longtemps, car dès 1292 Jean Ier de Choiseul, seigneur de Choiseul, agit en qualité de seigneur de Vrécourt[10].
Politique et administration
La mairie.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995
mars 2008
Alain Lecler
mars 2008
mars 2014
René Gaudez
mars 2014
En cours
Henri Pierrot
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 351 habitants[Note 4], en diminution de 2,5% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
847
865
912
857
931
1 011
1 046
1 038
783
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
772
793
798
740
710
644
640
581
610
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
591
503
473
454
428
403
396
399
398
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
367
334
334
330
354
364
351
370
351
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3%, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6% la même année, alors qu'il est de 31,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 181 hommes pour 180 femmes, soit un taux de 50,14% d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,69%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[15]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
0,6
7,4
75-89 ans
10,3
14,2
60-74 ans
14,3
18,8
45-59 ans
18,9
19,9
30-44 ans
20,6
20,5
15-29 ans
14,3
18,8
0-14 ans
21,1
Pyramide des âges du département des Vosges en 2018 en pourcentage[16]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,1
7,8
75-89 ans
11,6
19,7
60-74 ans
19,9
21,5
45-59 ans
20,7
17,1
30-44 ans
16,3
16,1
15-29 ans
13,9
17,1
0-14 ans
15,5
Culture
Lieux et monuments
L'église, la place du Marché et le site du château.À g., le grand commun du château et la place des Trois-Bourdons.
Église Saint-Martin[17]: Clocher du XIIesiècle classé monument historique par arrêté du , le reste étant du XVIIesiècle et XVIIIesiècle est inscrit monument historique par arrêté du [18]. L'orgue a été réalisé en 1894 par Jacquot-Jeanpierre & Cie[19].
Vestiges du château des Lavaulx: une maison forte médiévale des Choiseul existait au bout du pont sur la rive est du Mouzon. Il n'en reste rien. Dans la deuxième moitié du XVIesiècle, les Lavaulx font construire une maison-forte rectangulaire, probablement flanquée de quatre tourelles d'angle et percées de fenêtres rectangulaires barreaudées au rez-de-chaussée. Elle était précédée d'une cour devant la rivière. Le bâtiment était orienté vers le Mouzon et au sud s'ouvre toujours une grande basse-cour fermée par une très vaste grange seigneuriale du XVIesiècle. Le château a été au XVIIesiècle le quartier général des troupes françaises assiégeant la Mothe, sous le commandement de Jacques Nompar de Caumont la Force, maréchal de France. Ce château a été probablement rasé à la fin du XVIIesiècle lors des travaux du second château de Vrécourt, dus à Claude-François Labbé de Beauffremont et à sa femme Anne-Charlotte de Lavaulx. Il de la maison-forte des Lavaulx principalement la cave et des manteaux de cheminées déposés chez un particulier.
Vestiges du château de Claude-François Labbé de Beauffremont et de sa femme Anne-Charlotte de Lavaulx: sur le même site, son bâti, très ambitieux, s'étendait en forme de L entre la grange seigneuriale déjà citée et la Petite Orangerie, au-delà de la place principale du village. Le corps de logis comprenait un pavillon d'honneur à dôme, face à la rivière, conduisant par un vaste escalier intérieur à l'aile de la chapelle et du grand salon, qui donnait sur le parterre, à l'est. En perpendiculaire, deux ailes d'habitation, orientées parallèlement au Mouzon sur un rez-de-chaussée surélevé, entouraient le pavillon à dôme: l'aile des maîtres de maison vers l'église, avec la bibliothèque et l'aile méridionale, comprenant les cuisines, le logis du concierge et à l'étage, deux appartements. Le château était précédé vers la rivière par une cour entourée de grilles. Vers la place principale du village, une petite cour et l'Appartement Neuf permettaient la liaison entre l'aile des maîtres et un très long commun bordant la place. Ce dernier bâtiment se terminait par la Grande Orangerie, elle-même suivie de la Petite Orangerie, pavillon d'invités, situé un peu plus à l'est. Le château était bordé du côté oriental par un très important parterre, accessible du grand salon par une terrasse ornée de bustes en pierre puis par un escalier. Elle était située entre l'aile du salon et l'Appartement Neuf. Le parterre était pourvu d'un bassin d'une chaumière rustique, d'une pagode chinoise et d'une vingtaine de statues de dieux de la fable, ainsi que de vases Médicis en grès local. Le fond du parterre comportait une autre terrasse et une glacière. La basse-cour avait été complété d'un fruitier, d'une bergerie, d'une étable, d'une écurie et d'une remise pour voitures à cheval. Un potager orné de bustes en grès sculptés se situait entre le parterre et la basse-cour. L'ensemble de la propriété a été loti en 1792 après l'émigration de la comtesse de Neuilly, sa propriétaire. Le château a entièrement brûlé par accident après 1805, alors qu'il était occupé par de nombreuses familles. Le parc et ses statues avait été vandalisé. Il reste de toute cela la Petite Orangerie, une partie du grand commun sur la place, la basse-cour et les caves du château (ailes nord et sud), ainsi que quelques débris de sculptures et vases chez des particuliers à Vrécourt et ailleurs.
École et presbytère de 1764.
Le camp français et le village de Vrécourt par Abraham Bosse (1634).
Personnalités liées à la commune
Général d'armée Pierre-Elie Jacquot, grand croix de la Légion d'honneur.
Claude-François Labbé de Beauffremont et sa femme Anne-Charlotte de Lavaulx.
comte Jean Charles François de Lavaulx de Vrécourt, chambellan du duc de Lorraine et roi de Pologne Stanislas Leszczynski.
''Vrécourt, pages d'histoire'', abbé A.-L. Fontaine, imprimerie de Balan à Sedan, 1922.
''Relation des sièges et du blocus de la Mothe'', N. du Boys de Riocour, présenté par J. Simonnet, Charles Cavaniol, Chaumont, 1861.
''Cahiers de la Mothe n°7'', ''Le château de Vrécourt, quartier général des troupes françaises sous la Mothe'', Antoine de Lavaulx, pp 19 et suivantes.
''Dictionnaire des châteaux de France, Lorraine'', abbé Jacques Choux, Berger-Levrault, 1979, p 242.
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Henri de Faget de Casteljau, Recherches sur la Maison de Choiseul, 1970.
«Eglise Saint-Martin», notice noPA00135702, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677p. (ISBN2-87692-093-X), p.636 à 637
Présentation des orgues de l'église Saint-Martin à Vrécourt
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