Vouneuil-sous-Biard est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans la banlieue ouest de Poitiers, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Vouneuillois[1].
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Vouneuil-sous-Biard | |
![]() La Boivre à l'est de Vouneuil-sous-Biard. | |
![]() Héraldique |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Poitiers |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Poitiers |
Maire Mandat |
Jean-Charles Auzanneau 2020-2026 |
Code postal | 86580 |
Code commune | 86297 |
Démographie | |
Gentilé | Vouneuillois |
Population municipale |
6 060 hab. (2019 ![]() |
Densité | 233 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 34′ 27″ nord, 0° 16′ 20″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 149 m |
Superficie | 25,98 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Poitiers (banlieue) |
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vouneuil-sous-Biard (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.vouneuil-sous-biard.fr/ |
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La commune comprend trois unités distinctes, Pouzioux-la-Jarrie (au nord), le Centre Bourg et Précharaux (au sud).
La région de Vouneuil-sous-Biard présente un paysage complexe composé de plaines de champs ouverts, de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de vallées et de zones urbanisées. Vouneuil-centre et Pouzioux-la-Jarrie appartiennent à deux ''unités paysagères'' différentes et bien distinctes. La première est caractérisée par un paysage de vallée, boisé, la seconde par un paysage de plaines et de champs ouverts.
Le terroir se compose :
En 2006, 57 % de la superficie de la commune étaient occupés par l'agriculture, 27 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 15 % par des zones construites et aménagées par l'homme (ville, voirie, zones artisanales, entrepôts)[3].
La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.
La forêt privée, en 2007, représente 365 hectares soit 14 % du territoire communal[4].Les espaces boisés contribuent à assurer des fonctions de production (bois d’œuvre mais aussi bois énergie), de protection (espèces, qualité des eaux) et sociales (accueil du public). Les forêts les plus anciennes ou implantées dans des conditions écologiques particulières (pentes, bords de cours d'eau...) abritent en général la biodiversité la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour répondre aux besoins d'une population rurale importante, la forêt poitevine a été intensément défrichée et surexploitée jusqu’à la révolution industrielle. Environ la moitié des forêts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans[5].
Quinçay | Migné-Auxances | Poitiers |
![]() |
Biard | |
Béruges | Fontaine-le-Comte | Poitiers |
La commune est traversée par 14 km de cours d'eau, avec comme rivière principale l'Auxance sur une longueur de 1 km et la Boivre sur une longueur de 7 km[3]. La commune se situe en zone de répartition des eaux, où l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernée par le classement en zones sensibles, où une élimination plus poussée des paramètres azote et/ou phosphore présents dans les eaux usées est nécessaire pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation[3].
84 mares ont été répertoriées sur l’ensemble du territoire communal. Elles ont été créées par l'homme, notamment pour répondre aux besoins en eau des habitants (mares communautaires), du cheptel ou à la suite d'activités extractives (argile, marne, pierres meulières). Très riches au niveau botanique, elles jouent un rôle majeur pour les batraciens (tritons, grenouilles), les reptiles (couleuvres) et les libellules. Elles sont un élément symbolique du patrimoine rural et du maintien de la biodiversité en zone de plaine et de bocage[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921[13] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[17].
La commune est desservie par les lignes de bus 20, 29 et 31 du réseau de transports en commun Vitalis[18].
Au nord de la commune, les quartiers de Pouzioux-la-Jarrie et d'Actiparc sont desservis par la ligne 20 avec possibilité de correspondance pour rejoindre le centre ville de Poitiers. Au centre, la ligne 31 Béruges-Poitiers-centre permet la desserte du quartier de Chanteloup. La ligne 29 quant à elle dessert le centre et le sud de la commune (Vouneuil bourg, Précharaux, la Nougeraie). La ligne 17 a une fréquence plus élevée et a pour terminus l'arrêt Vouneuil-Nougeraie, aux portes de la commune.
La commune est aussi desservie par de nombreux bus scolaires permettant de rejoindre les différents collèges et lycées de la ville de Poitiers.
Cependant, la commune demeure peu desservie les week-end et plus du tout pendant l'été (mois de juillet et août).
Vouneuil-sous-Biard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poitiers, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[22] et 131 499 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25],[26].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,2 %), forêts (23,7 %), zones urbanisées (15,7 %), prairies (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Vouneuil-sous-Biard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Auxance et la Boivre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2015[30],[28].
Vouneuil-sous-Biard est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[31]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 7],[32], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [33],[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[35]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[36]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[38].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1994, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[28].
Les deux noyaux de peuplement principaux sont Vouneuil-Bourg et Pouzioux-la-Jarrie.
L'urbanisation, l’extension urbaine n'a cessé de se développer. La commune présente toutes les caractéristiques d'une commune périurbaine.
Vouneuil-sous-Biard accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme la levée en masse fin 1793, ou la fête célébrant la reprise de Toulon aux Anglais[39].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1800 à 1912
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1947 | 1958 | Aimé Sébastien | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1958 | 1977 | Camille Hablizig | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | mars 1989 | Albert Turbide | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1989 | mars 2008 | Jean-Pierre Jarry | RPR puis DVD | Attaché principal de l'ONF Conseiller général du canton de Poitiers-5 (1994 → 2015) Vice-président du conseil général de la Vienne (2004 → 2015) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | juillet 2020 | Alain Tanguy[40] | DVD | Chef d'entreprise Réélu en 2014[41] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juillet 2020 | en cours | Jean-Charles Auzanneau | DVC | Chef d'entreprise [42] |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2019, la commune comptait 6 060 habitants[Note 9], en augmentation de 11,73 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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699 | 479 | 611 | 782 | 1 103 | 1 203 | 1 210 | 1 369 | 875 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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835 | 867 | 835 | 853 | 864 | 886 | 911 | 869 | 833 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
840 | 831 | 804 | 685 | 712 | 711 | 755 | 850 | 1 094 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
975 | 1 065 | 1 949 | 2 859 | 3 790 | 4 126 | 4 341 | 4 632 | 5 028 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 545 | 6 060 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 138 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La commune appartient à la communauté d’agglomération de Poitiers, qui connaît un certain dynamisme démographique puisque sa population s’est accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la période 1999-2006 (ce taux est de 0,7 % pour le département). Ceci illustre le constat démographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone périurbaine autour de Poitiers et de Châtellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du département (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances démographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroître de + 16,5 % et celle de Châtellerault de + 5,0 %[47]. La population de la commune devrait donc continuer à croître.
La commune dispose de 2 groupes scolaires (maternelle et primaire), l'un situé à Vouneuil bourg (groupe scolaire Camille Desmoulins) et l'autre à Pouzioux-la-Jarrie (groupe scolaire Jacques-Yves Cousteau).
Le collège Joséphine Baker, en construction au nord de la commune, doit ouvrir ses portes en mai 2022. Il sera le 35e collège de la Vienne[48].
Depuis 1945, la commune abrite un Centre de ressources, d'expertise et de performance sportives ou CREPS. Le site, fort de ses 51 552 m2 d'installations sportives, est spécialisé dans le tennis, le basket et l'athlétisme. Le tennisman Jo-Wilfried Tsonga a notamment passé 2 ans au pôle espoir du CREPS[49].
En 2018, Grand Poitiers devient la première collectivité à sponsoriser une équipe esport. À la suite de cette décision, un an plus tard le CREPS accueille pour la toute première fois une équipe dans une nouvelle salle dédiée à l'esport.
Dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 2024 à Paris, le CREPS a mis en œuvre une série de travaux de modernisation[50],[51].
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[52], il n'y a plus que 14 exploitations agricoles en 2010 contre 18 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté de 7 % et sont passées de 1 054 hectares en 2000 à 1 129 hectares en 2010 dont 185 sont irrigables[52]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[53].
42 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement et orges), 18 % pour les oléagineux (colza et navette), 32 % pour le fourrage et 3 % restent en herbe. En 2000, un hectare (0 en 2010) était consacré à la vigne[52].
Six exploitations en 2010 (contre quatre en 2000) abritent un élevage de bovins (629 têtes en 2010 contre 504 têtes en 2000). Trois exploitations en 2010 (contre cinq en 2000) abritent un élevage d'ovins (554 têtes en 2010 contre 585 têtes têtes en 2000). L'élevage de volailles a disparu au cours de cette décennie[52].
Un marché a lieu une fois par semaine, le mercredi, depuis la rue de l'église Saint-Joseph jusqu'à Pouzioux-la-Jarrie.
La partie classée de la vallée de la Boivre : la partie de la vallée classée comme zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[54] est située en périphérie ouest de Poitiers. La zone englobe le cours inférieur du cours d'eau la Boivre, un petit affluent de la rive gauche du Clain. Le nom de Boivre vient du vieux français "bièvre" qui signifie "castor". Les castors devaient donc, manifestement, être abondant dans la vallée pour avoir laissé en mémoire leur nom. Dans ce secteur, la Boivre décrit de profonds méandres. Ils sont bordés de versants pentus d'exposition très variable, encadrant un fond de vallée plat et large de 100 à 200 mètres.
Cette zone est couverte de chênes, de charmes, d'érables sur les pentes fortes exposées plutôt vers le nord. En fond de vallée, les espèces d'arbres les plus représentées sont les frênes et les aulnes.
Les sous-bois frais situés sur les pentes exposées au nord abritent des végétaux à la belle floraison au printemps : jacinthes des bois bleues, anémones blanches et lamiers jaunes ainsi que quelques espèces rares comme la Lathrée écailleuse qui est une curieuse plante dépourvue de chlorophylle et qui parasitent les racines de certains arbres, le Corydale à bulbe plein ou l'Isopyre faux-pigamon.
Les versants exposés au sud sont occupés essentiellement par les chênes pubescents et quelques chênes verts qui ont la propriété de ne pas perdent leur feuillage en hiver. À leurs pieds, s'est installée la Tulipe sauvage qui est une plante rare et qui est protégée sur l'ensemble du territoire français.
En fond de vallée, sur les rives, la grande douve qui est le plus grand des "boutons d'or" de la flore française, a trouvé un biotope favorable. La Grande Douve est protégée sur l'ensemble du territoire français tout comme une sorte de tulipe sauvage ne fleurissant que dans les prairies humides. Ces fleurs sont voisines de la fritillaire pintade.
La vallée abrite les oiseaux que l'on rencontre habituellement dans les milieux forestiers du département de la Vienne, à l’exception du Bouvreuil, qui est une espèce peu commune et très dispersée dans le département.
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[55], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un érable de Montpellier.
Depuis 2002, la commune est jumelée avec la commune de Moretta dans la région du Piémont en Italie.
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