Vorges est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aisne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Vorges | |
![]() Église Saint-Jean-Baptiste de Vorges. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Laon |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Laon |
Maire Mandat |
Philippe Maquin 2020-2026 |
Code postal | 02860 |
Code commune | 02824 |
Démographie | |
Gentilé | Vorgien(ne)s |
Population municipale |
375 hab. (2019 ![]() |
Densité | 78 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 31′ 08″ nord, 3° 39′ 19″ est |
Altitude | Min. 70 m Max. 193 m |
Superficie | 4,78 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Laon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Laon-2 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://vorges.fr |
modifier ![]() |
Détruite à 95 % lors de la Première Guerre mondiale, elle est aujourd'hui associée à la ville de Vincennes (Val-de-Marne) qui est sa marraine de guerre et a aidé à la reconstruire.
Vorges est située dans le bassin versant de l'Ailette, au pied du plateau calcaire qui sépare Laon de Soissons, la commune compte de nombreuses sources, notamment dans le vallon Saint Pierre qui sert de collecteur à un ruisseau qui rejoint celui du val de Chérêt en aval de Bruyères-et-Montbérault avant de rejoindre la rivière Ardon à Laon.
![]() |
Laon | Bruyères-et-Montbérault | ![]() | |
Presles-et-Thierny | N | Bruyères-et-Montbérault | ||
O Vorges E | ||||
S | ||||
Presles-et-Thierny | Bruyères-et-Montbérault |
Vorges est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,4 %), terres arables (22,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), zones urbanisées (9,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Vorges est mentionnée dans les poèmes d'Adalbéron de Laon au Xe siècle Dans sa chanson contre Landry de Nevers, ou Rythmus satiricus, on comprend que Vorges était une villa qui servait de résidence rurale aux évêques de Laon.
Au XIIe siècle, la paroisse de Vorges s'émancipe de la tutelle des évêques avec le soutien du roi de France Louis VI. Avec les villages voisins ; les paroisses de Bruyères, Chérêt, et Valbon, les Vorgiens obtiennent une charte communale le , en présence du roi de passage à Laon, qui l'impose à l'évêque Barthélemy de Joux. Cette charte est confirmée en 1186 par Philippe II dit Philippe-Auguste.
Dès lors, les habitants de Vorges doivent contribuer à la défense commune, c'est-à-dire l'entretien des remparts de Bruyères seuls capables d'assurer le refuge pour l'ensemble des habitants et leurs biens. Pourtant vers 1360, Vorges obtient l'autorisation de se défendre en fortifiant son église, notamment son clocher qui prend alors le profil qu'on peut encore observer aujourd'hui. Les habitants commencent aussi l'aménagement d'une enceinte fortifiée, ayant ses fossés, ses portes, ses barrières et son donjon. En 1368, le roi Charles V fait démanteler ce dispositif par le bailli de Vermandois, après un procès des maieurs et jurés de la ville de Bruyères contre les habitants de Vorges[8].
Pendant la Première Guerre mondiale, le village est situé en zone d'occupation allemande, il est fortement endommagé par les bombardements lors de l'offensive du Chemin des Dames en 1917. Lors du retrait des troupes allemandes en 1918, les occupants volent les cloches de l'église qui dataient de 1518 pour les fondre et servir à l'industrie de l'armement. Après la guerre le village bénéficie pour sa reconstruction du parrainage de la ville de Vincennes[9].
Vorges est un ancien village viticole: en 1807 c'est encore l'activité principale avec 56 hectares plantés en vignes[10].
La commune de Vorges est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Laon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aulnois-sous-Laon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[12]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1875 | après 1876 | Pierdron[14] | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020[15] | Christian Noel[16] | DVG | Retraité |
mai 2020[17] | En cours (au 20 septembre 2020) |
Philippe Maquin[18] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2019, la commune comptait 375 habitants[Note 3], en diminution de 0,79 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
440 | 425 | 466 | 490 | 504 | 525 | 540 | 504 | 406 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
436 | 451 | 418 | 415 | 400 | 390 | 381 | 390 | 334 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
316 | 343 | 366 | 261 | 353 | 287 | 321 | 363 | 364 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
414 | 355 | 343 | 353 | 388 | 377 | 378 | 378 | 379 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
374 | 375 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Jean-Baptiste est classée : nef du XIIe siècle, tour carrée de la croisée du XIIIe siècle, traces de fortifications sur les murs du transept et sur le clocher datant du XVe siècle. La rosace a été influencée par celle de la cathédrale Notre-Dame de Laon.
En 1883 et en 1972, des fouilles archéologiques ont permis la découverte d'une nécropole mérovingienne. Des sarcophages et des stèles ainsi découverts sont exposés à l'église. Les autres artefacts mis au jour sont des bijoux composées de perles et des fibules cloisonnées. Ils ont été déposés et sont exposés au Musée archéologique de Laon. On peut également découvrir des reproductions des stèles mérovingiennes de Vorges en visitant le musée des Temps barbares à Marle.
Village inscrit : vendangeoirs du XVIIe et du XVIIIe siècle, maisons de maître du XIXe siècle dont le château de Valbon construit en 1876 par Arsène Houssaye. Lavoirs et fontaines.
![]() |
Blason | De gueules au clocher du lieu mouvant d'une muraille crénelée, le tout d'argent, maçonné de sable et ajouré du champ ; au chef parti au 1er d'azur semé de fleurs de lys d'or, au 2e d'or à la grappe de raisin d'azur feuillée de deux pièces de sinople[23].
|
---|---|---|
Détails | Montre le clocher de l'église locale, consacrée à saint Jean-Baptiste, édifiée à la charnière des XIIe et XIIIe siècle et remaniée au XIVe siècle par des éléments de fortification (créneaux du mur du transept). Le chef rappelle que le village appartient à la province d’Île de France mais aussi que sa principale activité économique fut longtemps la viticulture. Adopté par la municipalité. |