Vivières est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Vivières | |
Mairie-école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Soissons |
Intercommunalité | Communauté de communes Retz-en-Valois |
Maire Mandat |
Francis Hermand 2020-2026 |
Code postal | 02600 |
Code commune | 02822 |
Démographie | |
Gentilé | Viviérois(es) |
Population municipale |
391 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 04″ nord, 3° 06′ 16″ est |
Altitude | 70 m Min. 68 m Max. 226 m |
Superficie | 13,96 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villers-Cotterêts |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Mortefontaine | Soucy | ![]() | |
Taillefontaine | N | |||
O Vivières E | ||||
S | ||||
Haramont | Villers-Cotterêts | Puiseux-en-Retz |
Vivières est située à 5 km au nord-est de Haramont. Les autres communes avoisinantes sont Taillefontaine, Mortefontaine, Soucy et Puiseux-en-Retz. Villers-Cotterêts, chef-lieu du canton, se trouve à 6 km. La commune de Vivières appartient au zone d'emploi Roissy - Sud Picardie qui fait elle-même partie de l'espace urbain Grand Bassin Parisien.
Vivières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,2 %), forêts (38 %), prairies (8,1 %), zones urbanisées (2,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Du latin vivarium (« vivier »). Dans le bas de Vivières appelée « la vallée » se trouvent des sources abondantes. Il a pu y avoir par le passé une quantité d'eau encore plus importante permettant de former des étangs pour élever des poissons. Comme fréquemment le terme VIVARIUM latin qui est du genre neutre et qui a donc un pluriel VIVARIA a vu sa forme plurielle comprise ou/et traitée comme un mot féminin. Ce VIVARIA s'il a été traité comme un mot féminin avait donc un accusatif pluriel VIVARIAS qui engendre naturellement l'orthographe moderne VIVIÈRES avec ce -S final symptomatique des hydronymes. C'est en effet l'accusatif latin qui est la base de la plupart des termes modernes français.
Des fouilles faites, il y a quelques années, pour tirer les pierres nécessaires à l'entretien des routes, ont mis par hasard à jour au sommet de la route du Faîte et sur les deux versants, des tuiles à rebord et des tuiles creuses (imbrices et tegula), des monnaies romaines en bronze en grande quantité (28 kg) des empereurs Maximus, Tétricus, Posthumus et autres ; des ustensiles, des vases, des débris de poteries de toutes sortes et les fondations d’un certain nombre d’habitations. Deux meules de moulins à bras, mola manuaria ou trusatilis, ont été recueillies depuis. […]
Ce sont là des témoins irrécusables prouvant le séjour des Romains. Ces fondations s’étendent sur une longueur de 500 mètres. On voit des tuiles près de la butte appelée Tour Réaumont et tout le long de la route du Faîte jusqu’auprès de la Croix-Morel. Cette agglomération d’habitants a conservé le nom de Houssoye et c’est sans doute ce nom qu’on lui a donné à l’origine. […]
Plusieurs habitants du Houssoye ayant trouvé, dans le voisinage, un étang dans lequel abondait le poisson (ce qu’on appelle communément un vivier), ils construisirent auprès leurs maisons. Ce furent d’abord quelques chaumières éparses que l’on désigna sous le nom de Vivarium, le Vivier. Le Vivier était une dépendance de la colonie du Houssoye.
Plus tard, lors de l’invasion franque, les habitants de la colonie ne se trouvant plus en sûreté sur la hauteur et redoutant les approches des vainqueurs – ou peut-être repoussés par eux – allèrent grossir le hameau du Vivier.
Le seigneur du lieu, satisfait de ce surcroît de population et voulant en augmenter encore le nombre, fit construire un château fort pour protéger ses serfs et ses vassaux. On ne sait pas en quel endroit s’élevait ce château, ni quelle en était l'importance. On sait seulement qu’il existait bien avant le IXe siècle. À cette époque, on ne parlait que des Normands ; ils commençaient leurs incursions dévastatrices et leurs noms seuls terrifiaient les paysans. La terre du Vivier dépendait du domaine de La Ferté-sur-Ourcq (La Ferté-Milon). En 845, Hémogalde, seigneur de ce pays, en fit réparer et augmenter les fortifications pour se mettre à l'abri des barbares. […] Pendant longtemps, les gouverneurs de la Ferté furent aussi seigneurs châtelains (Dominus) de Vivières. Seuls les noms de deux de ces seigneurs sont parvenus jusqu'à nous. L'un se nommait Hugues le Blanc ; il prenait le titre de châtelain de La Ferté-Milon et Vivières et mourut après 1121. L'autre était Hugues Soibers de Laon, qui vivait en 1250. Ils étaient chargés de la défense du fort, y résidaient et en avaient le commandement.
Vivières devint une bourgade importante, tant à cause du fort et des établissements religieux qui s'y fondèrent dans la suite, que des reliques de sainte Clotilde qui attiraient toujours un grand nombre de pèlerins. Un prévôt particulier y résidait et il étendit sa juridiction sur les petites localités d’alentour : Villers-Saint-Georges (Villers-Cotterêts), Pisseleux, le fief de Noue, Dampleux, etc. […] En 1126, Hugues le Blanc établit les religieux prémontrés à Vivières.
À droite de l'église se trouvait dans une cour les vestiges d'une tour, reste du château fortifié par Philippe d'Alsace en 1174, c'est aussi là que vint Philippe-Auguste pour présider l'assemblée qui délimitait en 1215 les bois du Soissonnais et du Valois.
La commune de Vivières est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villers-Cotterêts pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2004 | Francis Hermand | Premier mandat | |
2004 | mars 2014 | André Pommier[11] | ||
mars 2014[12] | mai 2020 | Christophe Stanley | DVG | Cadre |
mai 2020[13] | En cours (au 20 juin 2020) |
Francis Hermand | Second mandat |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 391 habitants[Note 3], en diminution de 5,78 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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614 | 548 | 536 | 610 | 636 | 642 | 620 | 607 | 586 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
587 | 580 | 547 | 546 | 512 | 503 | 466 | 510 | 527 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
512 | 452 | 476 | 430 | 461 | 441 | 495 | 487 | 414 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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356 | 372 | 360 | 313 | 337 | 385 | 394 | 407 | 396 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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391 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Une école primaire publique, école maternelle et élémentaire, au 10, rue du Château.
Site internet officiel de Vivières
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