Vitry-en-Perthois est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Vitry-en-Perthois | |
Calvaire de Vitry-en-Perthois. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Vitry-le-François |
Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx |
Maire Mandat |
Hugues Gérardin 2020-2026 |
Code postal | 51300 |
Code commune | 51647 |
Démographie | |
Gentilé | Pavois |
Population municipale |
830 hab. (2019 ![]() |
Densité | 47 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 44′ 52″ nord, 4° 37′ 34″ est |
Altitude | Min. 92 m Max. 207 m |
Superficie | 17,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vitry-le-François (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sermaize-les-Bains |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont les Pavois, du nom du bouclier sur lequel on élevait les nouveaux chefs francs.
Couvrot | Saint-Quentin-les-Marais | Changy Merlaut |
Blacy | ![]() |
Plichancourt |
Vitry-le-François | Marolles | Reims-la-Brûlée |
Situé à proximité de la Marne, de part et d'autre de la rivière Saulx, aux confluents de la Chée et de la Bruxenelle, en contrebas des derniers monts de Champagne mourant sur la plaine du Perthois.
Vitry-en-Perthois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,5 %), forêts (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), prairies (4,9 %), cultures permanentes (3,8 %), zones urbanisées (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Son histoire remonte à la période romaine. La destruction de Perthes par les Huns en 451 fait de Vitry la plus grande ville et ainsi la nouvelle capitale du Perthois[8]. Vitry fait partie de l'Austrasie[9] puis se soumet en 613 à la Neustrie[10].
En 929, Boson, frère du roi Raoul, construit un château à Vitry, disputé ensuite avec les comtes de Vermandois. En 1077, ce château échoit aux comtes de Champagne. Vitry devient le chef-lieu d'une châtellenie comtale, puis d'une prévôté et d'un bailliage. Le bourg castral est très peuplé dès le XIIe siècle : quand l’armée de Louis VII prend Vitry en janvier 1143, près de 1 500 personnes seraient mortes brûlées dans l'église[11]. Le remords du roi est l'une des raisons qui le poussèrent à lancer la deuxième croisade[12].
Le bourg castral d'origine est fortifié dès le XIIe siècle et s'étend, avec deux faubourgs. En 1230, le comte de Champagne Thibaud IV accorde une charte de franchises aux habitants de Vitry. À cette période, différentes activités économiques y sont attestées : boucherie, boulangerie, cordonnerie, textile, banque, etc. Habitent alors à Vitry des chevaliers, des clercs, des Juifs ... C'était alors une véritable ville[11].
Le pape Innocent III rappelle par une bulle en 1205 que les comtes de Champagne sont les vassaux de l'archevêque de Reims, pour Épernay, Fismes, Châtillon-sur-Marne, Vertus, et Vitry-en-Perthois.
Vitry s'appelait autrefois « Vitry-le-Brûlé », après avoir été entièrement détruite par le feu, d’abord en 1143 puis en 1544 par les armées de Charles Quint.
François Ier ordonne sa reconstruction, ce qui est fait en un endroit légèrement différent, l'actuelle Vitry-le-François, Vitry-en-Perthois restant à sa position initiale.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de « Vitry-sur-Saulx »[13].
La commune subit des dégâts considérables en septembre 1914 durant le bref passage des armées allemandes ainsi que durant la Seconde Guerre mondiale du fait de sa proximité avec Vitry-le-François, important nœud ferroviaire sur la ligne Paris-Strasbourg.
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de Champagne et Saulx, est membre en 2014 de la communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx puis membre de la Communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx depuis 2017.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
31 années | avant 1908 | Ernest Vincienne | Meunier[14] | |
avant 1988 | ? | Claude Vaillant | ||
mars 2001 | 2014 | Maurice Bourgeois[15] | ||
mars 2014[16] | En cours (au 4 juillet 2014) |
Hugues Gérardin Réélu pour le mandat 2020-2026 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 830 habitants[Note 4], en diminution de 6,21 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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677 | 783 | 780 | 740 | 791 | 822 | 770 | 750 | 796 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
772 | 774 | 770 | 728 | 722 | 714 | 724 | 705 | 715 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
684 | 677 | 630 | 567 | 535 | 557 | 537 | 515 | 568 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
712 | 688 | 772 | 920 | 867 | 793 | 789 | 789 | 882 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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828 | 830 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur, à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or, au franc-canton d'or chargé d'un château de sable.
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