Vironchaux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Localité essentiellement tournée vers l'agriculture, Vironchaux est à l'écart des grands axes de communication. Elle est située entre les routes départementales D 938 et D 12, à un peu moins de 2 km de chacune de ces deux voies. L'autoroute A16 est accessible par la sortie 24 de Forest-Montiers, à 12 km.
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[2].
Sol, relief, climat, hydrographie
Le sol est généralement de consistance sablonneuse, il se révèle plutôt perméable. Peu de relief sur le territoire majoritairement uni. Quelques mares suffisent pour abreuver les animaux en 1899. À cette époque, l'eau tirée des puits alimentés par une nappe souterraine satisfait les besoins ménagers.
Située à environ 24 km de la Manche, la commune bénéficie d'un climat tempéré et la grêle n'est pas particulièrement à redouter[1].
Urbanisme
Typologie
Vironchaux est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (82,7%), forêts (9,9%), zones urbanisées (4,4%), prairies (3%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Villarcelus, Viloncels, Vilonchiaux sont mentionnés[1],[10].
Jean-Baptiste Ledieu interprète l'appellation par la déformation de Guillaume et de cella, chapelle ou petite habitation, vers le début du XIesiècle. Maurice Gysseling y voit plutôt le diminutif roman de Vron[11].
Histoire
Antiquité
Des tombelles celtiques ont été trouvées dans les bois de Vironchaux, attestant de l'ancienneté du village[1].
Moyen Âge
En 1503, un frère mineur de l'Observance né à Vironchaux, Jean Capet, fait don des reliques des 11 000 vierges à la paroisse[12].
Deux seigneuries d'importance inégale ont possédé le village. Celle du bois dépend de plusieurs familles avant d'appartenir, en 1435, à l'abbaye de Saint-Saulve. La seigneurie principale avec château et ferme dépend de 1500 à 1550 de la famille «Aux Couteaux». Elle passe aux Waignart aux XVIe et XVIIe siècles. Dès 1740, les Foucques de Bonval puis les Foucques de Vironchaux sont les propriétaires des lieux, achetés auprès de Mons d'Héricourt qui avait épousé la dernière fille des Waignart. Leur blason comporte trois foulques dessinés avec des plumes de paons[13],[14].
Les Templiers
Au lieu-dit Elcourt, les Templiers ont possédé un domaine[1].
Temps modernes
En , l'armée espagnole pille, dévaste, brûle la paroisse. Des habitants, faits prisonniers, sont rançonnés[1]. De là vient certainement le surnom donné aux habitants de Vironchaux, frappés de stupeur: «chés ahuris ed'Vironcheux»[12].
Les Allemands occupent la localité pendant six semaines en 1871[1].
1849: Comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.
Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des 248 électeurs[15],[16]:
Cagnard
Capet
Caudron
Chartrel
Coffinier
Dubos
Dumesnil
Dupuis
Garbe
Hervet
Liège
Maillard
Warrin
6
17
13
4
4
5
9
6
19
9
11
12
5
Si des moulins ont pris en charge la mouture des céréales au temps jadis, ils n'existent plus en 1899[1].
En 1899, Vironchaux, complètement tournée vers l'agriculture, compte 440 bovins dont 295 vaches laitières, 920 moutons, 495 porcs, 26 ruches. Le tout est pris en charge par 113 exploitations dont 82 ont moins de cinq hectares[1].
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un site de lancement de V1 est bombardé par les Alliés
Conseillère régionale des Hauts-de-France (2015 → ) Vice-présidente de la CC Ponthieu-Marquenterre (2020 → ) Réélue pour le mandat 2020-2026[19]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2019, la commune comptait 498 habitants[Note 2], en augmentation de 8,03% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%). Le maximum de la population a été atteint en 1846 avec 818 habitants.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
683
784
781
746
788
792
817
818
810
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
795
772
774
743
695
659
645
623
604
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
617
599
566
527
511
502
502
504
490
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
463
421
440
452
427
383
425
441
417
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
479
498
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3% la même année, alors qu'il est de 26,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 248 hommes pour 246 femmes, soit un taux de 50,20% d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,51%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
0,0
6,4
75-89 ans
11,3
18,0
60-74 ans
20,2
19,6
45-59 ans
18,5
18,4
30-44 ans
16,5
12,0
15-29 ans
12,1
24,8
0-14 ans
21,4
Pyramide des âges du département de la Somme en 2018 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
6,3
75-89 ans
9,2
16,6
60-74 ans
17,4
20,1
45-59 ans
19,3
18,3
30-44 ans
17,7
19,4
15-29 ans
18
18,7
0-14 ans
16,7
Enseignement
En matière d'enseignement primaire, pour l'année scolaire 2016-2017, les communes de Vironchaux, Machy, Machiel et Dominois sont associées au sein d'un regroupement pédagogique.
Machiel relève du secteur de collège de Rue.
Économie
Essentiellement agricole, l'économie locale s'oriente également vers le maraîchage de plein champ et les serres de production, alimentant surtout les marchés locaux[26].
Culture locale et patrimoine
Héraldique
Blason
De sinople au hêtre d'argent et à la scie de bûcheron du même brochant en fasce sur le fût de l'arbre; chaussé d'or chargé de deux foulques adossés de sable, becqués de gueules.
Détails
Le conseil municipal adopte son blason à l'unanimité le . Celui-ci représente deux foulques sur fond jaune. La lettre V est censée représenter l'initiale de Vironchaux tandis que l'arbre qu'elle contient sur fond vert évoque le travail des bûcherons. La scie qui croise le tronc du hêtre blanc de la forêt de Crécy, sans le couper, symbolise la tâche qui attend le travailleur[13].
Lieux et monuments
Église Saint-Maurice.
Chapelle Notre-Dame-des-Victoires, en mémoire de la «Sainte de Vironchaux», construite à l'emplacement de sa maison, fin XIXesiècle[27],[28].
Oratoire Notre-Dame-de-Lourdes, installé vers 1950[27].
La Vierge de Fatima de l'abbé Paul Platevoët, sanctuaire édifié vers 1960[27].
Site de lancement de V1 de la Deuxième Guerre mondiale.
Clocher.
Vue du cimetière.
Vue du côté nord.
Le chevet de l'église, remanié en brique.
Ancienne mairie-école.
École de type moderne.
Monument aux morts pour la patrie.
La Vierge de Fatima.
Notre-Dame-des-Victoires.
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Vironchaux, M. Gavois, , Archives départementales de la Somme, Amiens.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Annuaire général d'Abbeville pour 1949 et 1955, p. 1 312.
Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 7 avril 2014, p.13.
Johann Rauch, «Ponthieu-Marquenterre: Qui à la tête de l’intercommunalité…: Focus sur la nouvelle gouvernance de l'intercommunalité Ponthieu-Marquenterre…», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
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