Villiers-le-Bel est une commune française située à l'extrémité sud-est du Val-d'Oise en région Île-de-France, à quatorze kilomètres au nord de Paris. Elle est le chef-lieu du canton de Villiers-le-Bel.
Pour les articles homonymes, voir Villiers et Le Bel.
Villiers-le-Bel | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Sarcelles |
Intercommunalité | CA Roissy Pays de France |
Maire Mandat |
Jean-Louis Marsac 2020-2026 |
Code postal | 95400 |
Code commune | 95680 |
Démographie | |
Gentilé | Beauvillésois |
Population municipale |
28 423 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3 894 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 00′ 00″ nord, 2° 23′ 00″ est |
Altitude | Min. 64 m Max. 147 m |
Superficie | 7,3 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villiers-le-Bel (bureau centralisateur) |
Législatives | 8e circonscription du Val-d'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.ville-villiers-le-bel.fr/ |
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Ancien village rural du Pays de France devenu banlieue pavillonnaire dès les années 1920 avec la construction de lotissements, la commune a connu une profonde transformation sociale à la suite de l'implantation d'un grand ensemble à la fin des années 1950.
Ses habitants sont appelés les Beauvillésois.
Villiers-le-Bel se situe au cœur de la plaine de France, petite région de grande culture céréalière au nord de Paris.
Les communes limitrophes sont Sarcelles au sud, Arnouville et Gonesse à l'est, Bouqueval et Le Plessis-Gassot au nord et Écouen à l'ouest.
Écouen | Le Plessis-Gassot | Bouqueval |
![]() |
Gonesse | |
Sarcelles | Arnouville |
Le cœur ancien de la commune est assis sur un promontoire adossé au Mont Griffart, partie Beauvilésoise de la butte-témoin portant la forêt domaniale d'Écouen, l'ensemble domine la petite vallée du Petit Rosne, petit cours d'eau traversant la commune voisine de Sarcelles. La partie nord-est du territoire de la commune est en partie classé depuis la cavée de Bouqueval et encore agricole. La commune occupe environ 730 hectares dont 10 % d'espaces verts.
Villiers-le-Bel comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. La localisation de la commune au sein de l'agglomération parisienne provoque une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour par temps calme et anticyclonique, et la situation a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25 °C est de 40, dont 8 au-delà de 30 °C. Dans le sud du Val-d'Oise, depuis 1955, la durée moyenne annuelle d'ensoleillement est de 1719 heures[3].
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 21 | 24 | 24 | 21 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France[4] |
Villiers-le-Bel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Les différents quartiers de la commune sont :
Le quartier des Carreaux est construit entre 1956 et 1963 par les architectes Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut. Les premiers habitants arrivent en 1958. Il comporte 1 675 logements[10].
En 1958, les bâtiments A (les Acacias), B (les Bleuets) et C (les Clématites) de la copropriété de la Cerisaie sortent de terre.
En 1960, le bâtiment B, futur Bleuet, est construit. Des visites guidées ont lieu pour découvrir le quartier de la Cerisaie, avec ses nouvelles écoles, son centre sportif etc[11].
Les premiers acquéreurs sont des médecins, pilotes de ligne, agents des PTT, sages-femmes, militaires... qui permettent ainsi la construction de zones pavillonnaires.
En 1962, à la suite des accords d'Évian, Louis Perrein, le maire de Villiers le Bel, accueille aux Bleuets les rapatriés d'Algérie. Jusqu'en 1965, les immeubles sortent de terre accueillant de nouveaux arrivants.
En 1965, la main-d’œuvre portugaise, espagnole et algérienne qui travaille aux alentours s'installe dans le quartier bientôt rejointe par les rapatriés du Maroc et de Tunisie.
En 2004, une étude réalisée par le Pact Arim révèle que la copropriété est surendettée, les logements régulièrement squattés et les parties communes laissées à l'abandon, un plan de sauvegarde et de mise en valeur est alors lancé sur le quartier de la Cerisaie qui est classé en ZUS[12].
En 2007, lors des émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel, la bibliothèque et l'école Louis-Jouvet sont incendiés. Les marchands de sommeil sont de plus en plus nombreux.
En 2009, une convention ANRU pour la réhabilitation du quartier[13] est signée. 258 logements répartis sur trois barres sont concernés.
Le , la Ville et ses partenaires signaient une convention ANRU portant sur la rénovation du quartier de la Cerisaie et de Derrière-les-Murs. Près de 40 millions d’euros sont mobilisés pour ce projet. Les premières opérations sont livrées en 2013.
Les objectifs urbains du projet :
Le projet comprend :
Les financeur sont la ville de Villiers-le-Bel, La communauté d’agglomération Val de France, L’Etat (ANRU), La Caisse des dépôts, OSICA, EFIDIS, La Foncière logement.
Côté réhabilitation des copropriétés dégradées :
En 2010 la réhabilitation de la copropriété dégradée des Bleuets commence[11]
En 2011, la copropriété est scindée en trois entités distinctes (Acacias, Bleuets, Clématites).
En 2012, un second plan de sauvegarde pour les Acacias et les Bleuets voit le jour.
Les Clématites (32 logements) sont détruites en 2013. La mairie, lance un plan anti-marchands de sommeil[14],[15]
Le quartier Derrière les Murs de Monseigneur est construit entre 1971 et 1983 par les architectes Maneval, Murat et Lefebvre. Les premiers habitants arrivent en 1973. Il comporte 1 751 logements dont 75 logements en pavillon et 108 logements en petit immeuble[10].
Le quartier du Puits-la-Marlière est construit entre 1964 et 1972 par les architectes Maneval, Murat et Lefebvre. Les premiers habitants arrivent en 1965. Il comporte 1 597 logements dont 110 logements en pavillon[10].
La rénovation urbaine du Quartier des Carreaux.
Le , la Ville et ses partenaires signaient une convention avec l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine portant sur la rénovation du quartier des Carreaux. Près de 150 millions d’euros ont été mobilisés pour ce projet. Moins d’un an plus tard, en , les premiers travaux de cette opération avaient débuté. En 2015 le quartier s’est considérablement transformé. Les derniers chantiers devraient s’étaler jusqu’à 2017.
Les objectifs urbains du projet :
Dans le concret, le projet comprend entre autres :
Les financeurs sont la Ville de Villiers-le-Bel, La Communauté d’Agglomération Val de France, l'État (ANRU), la Caisse des dépôts, OSICA, la Foncière du logement, l’OPAC de l’Oise, l’AFTRP, EFIDIS et le syndicat de la Géothermie.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 10 287, alors qu'il était de 9 968 en 2013 et de 9 903 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 21,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 77,2 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villiers-le-Bel en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (1,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (34,2 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
La commune respecte les obligations prévues par l'article 55 de la loi SRU, qui prescrit que les communes importantes doivent disposer d'au moins 20 ou 25 % de logements sociaux. Au sens du recensement, Villiers-le-Bel disposait en 2008 de 4 067 logements sociaux (44,3 % du parc des résidences principales), nombre porté à 4 481 en 2018 (46,9* %)[I 3].
Typologie | Villiers-le-Bel[I 1] | Val-d'Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,9 | 92,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,2 | 1,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,9 | 5,9 | 8,2 |
La ville est traversée par l'ancienne route nationale 370 (actuelle RD 370), qui la relie aux anciennes nationales 16 et 17 (actuelles RD 316 et 317). Celles-ci donnent accès à l'ensemble du réseau routier et autoroutier francilien.
La commune est desservie par la gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville située à Arnouville sur le
et la ligne Paris - Lille.
La commune est également desservie par quatre lignes de bus exploitées par la RATP :
La ligne 370 de Gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville au Marché de Saint-Brice-sous-Forêt et du Marché de Saint-Brice-sous-Forêt à la Gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville. La ligne 370 passe par Arnouville. Depuis la mise en service du T5 en 2013, elle remplace la ligne 268 concernant la Navette de la Cité des Carreaux (entre Villiers-le-Bel RER et la Cité des Carreaux). La Navette circule uniquement aux heures de pointe en semaine.
Villare Bellum en 1202, Villers-le-Bel[16].
La commune tire son nom du latin villare, domaine rural, et de l'anthroponyme Le Bel, par conséquent sans aucune allusion esthétique en rapport avec le lieu[17].
La seconde partie du toponyme est un nom de personne. Un certain Radulfus Bellus (Raoul le Bel, en français) occupait en effet le territoire à la fin du XIe siècle[18].
La fondation du village remonterait au Ier ou IIe siècle comme l'atteste la présence d'un puits gallo-romain de cette époque dans la commune, au no 2 de la rue Jules Ferry[17]. Il est fait mention de Villiers en 320[11] et le village est cité pour la première fois dans une charte de Louis le Pieux en 832.
Les seigneurs du lieu, les Le Bel[19], famille au service du roi de France, sont mentionnés dans divers textes à partir de 1092. Le plus ancien connu est Matthieu le Bel qui était chevalier et vassal de l'abbaye de Saint-Denis. Les Le Bel adoptent le nom de Villiers à la fin du XIIe siècle.
En 1470, ce lieu, peuplé de 80 feux, était l'un des plus peuplés du diocèse de Paris.
Par testament, le dernier descendant direct de la lignée, Antoine Le Bel[réf. nécessaire], évêque de Beauvais, abandonne son fief au connétable Anne de Montmorency en 1535. Le petit bourg vit à cette époque de l'agriculture, d'une importante activité dentellière et des carrières à plâtre (exploitation du gypse).
Le protestantisme se développe à cette époque, mais la révocation de l'édit de Nantes en 1685 provoque la démolition du temple, tandis que la communauté choisit la conversion, ou le départ du village.
En 1800 le village compte 1 300 habitants et devient en 1820 le premier fournisseur de salades de la capitale[11].
Ouverture en 1859 de la gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville par la compagnie des chemins de fer du Nord.
Le chemin de fer dessert la commune et comme dans la plupart des environs de la capitale, provoque une importante mutation sociale et économique. Le quartier de la nouvelle gare est progressivement loti et voit s'installer une population d'ouvriers et d'employés.
En 1859, toujours, la ligne du tramway de Villiers-le-Bel, premier tramway à vapeur de Fran,ce est créé. Il relie la gare au village[11] distant de 3 kilomètres environ.
Durant le siège de Paris en 1870, Villiers est sous le joug prussien.
Vers 1920, Villiers devient une banlieue pavillonnaire.
En 1928, le tramway est électrifié.
En 1930, les premiers lotissements sortent de terre, et en 1931, la population de la commune a doublé.
En 1949, le tramway est remplacé par la ligne de bus 268 faisant cesser son exploitation
En 1950, la ville compte 5 000 habitants.
En 1954, la commune compte un peu plus de 5 000 habitants pour 1 600 logements[11]
En 1955 débute, à l'Est du village, la construction du grand ensemble les Carreaux de 1 600 logements est construit par les architectes Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut[20].
En 1958, la construction des bâtiments A, B et C (les Acacias, les Bleuets et les Clématites) de la copropriété de la Cerisaie commence.
En 1960, dans le quartier de la Cerisaie, après le bâtiment A, futur Acacias, c'est au tour du bâtiment B, futur Bleuets, de sortir de terre.
En 1964, débute la construction du grand ensemble du Puits la Marlière
En 1970, Villiers compte environ 20 000 habitants[réf. nécessaire].
En 1971, le grand ensemble Derrière les Murs de Monseigneur, également appelé DLM est bâti. Le nom fait référence au manoir d'un chevalier construit à cet endroit au XIVe siècle au milieu d'un verger le tout entouré d'un mur.
En 1985, Villiers compte 26 000 habitants environ.
Le , deux mineurs, le pilote et le passager d'une mini-moto, meurent à la suite d'un accident de la circulation avec une voiture de police. Peu après, un commissaire est gravement violenté, et le soir même, la ville devient le théâtre d'émeutes entre la police et de jeunes habitants de la ville. Le second soir, les effectifs locaux de police sont épaulés de renfort de circonscription de police limitrophe. Plusieurs équipements publics ou privés sont incendiés (dont la Bibliothèque Louis-Jouvet, l'Institut des métiers de l'artisanat, et le bureau de la Police nationale). Au second jour des échauffourées, on dénombre cent-vingt blessés parmi les policiers[21]. Les forces de l'ordre sont également prises pour cible par des tireurs utilisant des armes de chasse. Le troisième soir, au vu du nombre de policiers et sapeur-pompiers blessés, des tireurs d'élite du RAID seront mobilisés, et le nombre des forces de l'ordre fortement augmenté.
En 2010 la population de Villiers-le-Bel est d'environ 27 000 habitants.
En 2013, la mairie de Villiers-le-Bel, déclare la guerre aux marchands de sommeil[14],[15].
Jusqu’à la loi du [22], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-d'Oise après un transfert administratif effectif le et à son |arrondissement de Sarcelles.
La commune a fait partie de 1801 à 1967 du canton d'Écouen. Lors de la mise en place du département du Val-d'Oise, elle est intégrée au canton de Garges-lès-Gonesse, qui est scindé en 1976 et la ville devient alors le chef-lieu du canton de Villiers-le-Bel[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur de ce canton.
Entre 1997 et 2016, la ville est membre fondateur de la communauté d'agglomération Val de France.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Val de France (95) et de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France (95), et extension du périmètre du nouveau regroupement aux communes de Seine-et-Marne (77) suivantes : Claye-Souilly, Compans, Dammatin-en-Goële, Gressy, Le Mesnil-Amelot, Longperrier, Mauregard, Mitry-Mory, Moussy-le-Neuf, Moussy-le-Vieux, Othis, Rouvres, Saint-Mard, Thieux, Villeneuve-sous-Dammartin, Villeparisis »[24].
C'est ainsi que Val de France a fusionné avec la communauté d'agglomération Roissy Porte de France et 17 communes de Seine et Marne pour former le la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France dont Villiers-le-Bel fait dorénavant partie.
À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 24,55 %, suivi de Jean-Marie Le Pen avec 18,59 %, Jacques Chirac avec 16,68 %, puis Christiane Taubira avec 8,54 %, Jean-Pierre Chevènement avec 5,33 %, Arlette Laguiller avec 4,64 %, François Bayrou avec 4,03 %, Noël Mamère avec 3,67 % et Alain Madelin avec 3,65 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3,5 %.
Au second tour, les électeurs ont voté à 81,92 % pour Jacques Chirac contre 18,08 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 23,82 %, valeurs assez conformes à la tendance nationale (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[25].
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Beauvillésois ont très massivement rejeté la Constitution Européenne, avec 64,05 % de Non contre 35,95 % de Oui avec un taux d’abstention particulièrement élevé de 43,03 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 % ; abstention : 30,63 %). Ces chiffres sont très supérieurs à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais inverses aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)[26].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu majoritairement les suffrages se placer sur les deux principaux candidats, en tête Ségolène Royal avec 40,75 % (national : 25,87 %), suivi de Nicolas Sarkozy avec 26,40 % (national : 31,18 %), puis François Bayrou avec 13,74 % et Jean-Marie Le Pen avec 8,98 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 58,29 %, Nicolas Sarkozy totalisant 41,71 % des suffrages beauvillésois, chiffres inverses aux résultats nationaux avec un taux d'abstention de 18,24 %, légèrement supérieur à la moyenne nationale de 16,03 %[27].
La liste conduite par Didier Vaillant, maire sortant PS, est élue au premier tour des élections municipales de mars 2008 à hauteur de 61,52 % des suffrages exprimés, contre celle de l'UMP conduite par Sylvie Noachovitch qui n'en a obtenu que 38,48 %[28].
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste PS du maire sortant Jean-Louis Marsac obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 670 voix (52,20 %, 27 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[29] :
- Thierry Oukoloff (UMP-UDI, 1 467 voix, 28,68 %, 5 conseillesr municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Mamadou Konate (DVG, 977 voix, 19,10 % , 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 61 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant Jean-Louis Marsac (DVG[30]) obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 341 voix (51,84 %, 27 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement celles menées par[31],[32] :
- Sori Dembélé (DVG, 1 849 voix, 40,95 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Michel Dufros (DVD/Libres !; 325 voix, 7,19 %, 1 conseiller municipal élu),
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,36 % des électeurs se sont abstenus.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1904 | 1935 | Julien Boursier | Architecte-expert Conseiller Municipal de Villiers-le-Bel (1901) Suppléant de la Justice de Paix et Ministère Public Délégué cantonal (1919) | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1953 | 1959 | Aime Laugier | ||
1959 | 1988 | Louis Perrein[33] | PS | Sénateur du Val d'Oise (1977 → 1995) Conseiller général de Villiers-le-Bel (1976 → 1994) |
1988 | 1997 | Raymonde Le Texier | PS | Députée du Val-d'Oise (8e circ.) (1997 → 2001) Sénatrice du Val d'Oise (2004 → 2011) |
1997 | juin 2012[34] | Didier Vaillant[35],[36] | PS | Président de la CA Val de France (2007 → 2015) Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2016 → 2018) Démissionnaire |
29 juin 2012[37] | En cours (au 8 février 2022) |
Jean-Louis Marsac | PS[38] puis DVG[30] | Ancien ouvrier chez Alstom Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[39],[40],[32] |
En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@[41] » puis en 2008 « Ville Internet @@@@[42] » puis de 2011 à 2017 « Ville Internet @@@@@[42] »
Villiers-le-Bel est située dans l'académie de Versailles.
La ville administre onze écoles maternelles et écoles élémentaires communales[Quand ?].
Le département gère trois collèges[Quand ?] (Saint-Exupéry, Martin-Luther-King, Léon-Blum) et la région Île-de-France le lycée professionnel (Pierre Mendes-France (en)).
Villiers-le-Bel compte également deux établissements privés[Quand ?] : le collège Saint-Didier (1 rue Gambetta) et l'établissement secondaire ORT France (32 avenue de Choiseul), ainsi qu'un centre de formation des apprentis (CFA) de l'Institut des métiers de l'artisanat, d'une capacité de 1200 élèves, qui accueille des élèves âgés de 16 à 25 ans et forme aux métiers de l'automobile et de l'alimentation[43].
Le collège Saint-Exupéry est un collège sportif ayant participé à de nombreuses compétitions et championnats. Les sports enseignés sont le VTT, l'athlétisme, le football et la natation.
Villiers-le-Bel dispose d'un hôpital : l'Hôpital Adélaïde-Hautval (autrefois dénommé Charles Richet[Note 3]).
La ville dispose de cinq gymnases, deux complexes de tennis, cinq complexes de football et d'autres en gymnases (dont trois au parc des sports), une piscine municipale, deux complexes de basket et deux salles de musculation au gymnases Émile-Zola à la cité de la ZAC. En , l'Académie Christophe Tiozzo est créée dans l'un de ces gymnases.
Le bureau de police de Villiers-le-Bel a brûlé pendant les émeutes du 25 et . Un commissariat de police a ouvert ses portes en . Le chantier a été mis en place au 3e trimestre 2006.
Villiers-le-Bel fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en )[44], et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise. La commune accueille par ailleurs une maison de la justice et du droit (2, rue Ponpon)[45],[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 28 423 habitants[Note 5], en augmentation de 4,07 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 633 | 1 350 | 1 325 | 1 178 | 1 209 | 1 322 | 1 883 | 1 979 | 1 934 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 951 | 2 132 | 2 107 | 1 735 | 1 968 | 2 016 | 1 968 | 1 649 | 1 644 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 723 | 1 718 | 1 845 | 2 377 | 3 324 | 4 389 | 4 351 | 4 209 | 4 852 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
12 797 | 19 119 | 21 876 | 24 808 | 26 110 | 26 145 | 27 130 | 27 428 | 27 247 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
28 423 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 11 575 €, ce qui place Villiers-le-Bel au 30 064e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[49].
Depuis novembre 2021, la ville propose une bourse pour les étudiants en première année universitaire. Cette bourse est éligible pour tous après une analyse de dossier et un entretien, en contrepartie le jeune s'engage à effectuer 20h de bénévolat[50].
La commune est essentiellement résidentielle, seule une petite zone d'activité économique existe à la limite de Sarcelles. Aucune très grande surface commerciale n'est présente, on ne trouve que quelques supérettes, et dans le centre quelques commerces de détail. [Quand ?] sont présentes, ce qui traduit un important déficit pour une population supérieure à 25 000 habitants. Il faut toutefois noter que le quartier de la gare, à la limite d'Arnouville, comporte de nombreux commerces.
Villiers-le-Bel compte trois monuments historiques sur son territoire :
On peut également signaler :
Plusieurs peintres ont représenté des paysages de la commune.
Maurice Utrillo y a peint l'église St Didier dans sa période blanche en 1909. Il a donné à cette église d'un bourg rural à l'époque une dimension de cathédrale.
La quartier de la Cerisaie est chantée par les frères Gaëlino et Calboni M'Bani du groupe Ärsenik.
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Blason | Inconnu. |
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Détails | Cette configuration est relativement récente, le blason d'origine n'avait pas de château, mais uniquement un billette de gueules au centre des trois lys d'or (blason visible dans l'église actuellement en travaux). Ce blason a totalement été abandonné par l'administration communale qui l'a remplacé sur tous les documents et panneaux administratifs ainsi que sur les plaques de rues par un logo moderne. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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