Villenoy est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Villenoy | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Maire Mandat |
Emmanuel Hude 2020-2026 |
Code postal | 77124 |
Code commune | 77513 |
Démographie | |
Gentilé | Villenoisiens ou Villenoyens |
Population municipale |
4 975 hab. (2019 ![]() |
Densité | 675 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 36″ nord, 2° 51′ 49″ est |
Altitude | Min. 42 m Max. 85 m |
Superficie | 7,37 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Meaux (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune d'un pôle secondaire) |
Élections | |
Départementales | Canton de Claye-Souilly |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | villenoy.fr |
modifier ![]() |
Villenoy est située à 3 km au sud-ouest de Meaux[Carte 1].
Chauconin-Neufmontiers | Meaux | |
Trilbardou | ![]() |
|
Vignely | Isles-lès-Villenoy | Mareuil-lès-Meaux |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
Le canal Cornillon[5], long de 570 mètres, coupe le méandre de la Marne entre Villenoy et Meaux[Note 1].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 7,98 km[6].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,2 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 39 km à vol d'oiseau[10], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[11] à 11,6 °C pour 1991-2020[12].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Villenoy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Meaux, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[19] et 79 636 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
La commune compte 81 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[24] dont Rutel, les Raguins (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,6 %), zones urbanisées (19,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7 %), forêts (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[25].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[28],[29].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 2 101 dont 47 % de maisons et 52,6 % d’appartements.
Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 57,3 % contre 41,7 % de locataires[30] -[Note 6], dont 16,9 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 1 % logés gratuitement.
La route nationale 3 passe au nord de la commune.
La commune est desservie par les lignes d’autocars D , E et N du réseau de cars Transdev[31].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes de Willenehi vers 1185 ; Vilenueil en 1265 ; Vile de Vinigli et Venellie au XIIIe siècle ; Villenoil en 1365 ; Viilenoy au XVIIe siècle[32].
L'origine de Villenoy semble être la création d’un domaine agricole dénommé Villa Nova durant la période gallo-romaine, comme en atteste la découverte d'un aqueduc datant de cette époque[33].
Au VIIe siècle, le nom de la commune apparaît pour la première fois dans le testament de Aldegonde de Maubeuge, Villenoy appartenant à cette époque à l'abbaye de Maubeuge. Au XIIe siècle, l’évêque de Meaux crée une cure et une première église est construite. Au XIIe siècle le village est nommé Willenehl. À cette période la commune se compose de quatre fiefs : un fief religieux dépendant de l’abbaye Saint-Faron de Meaux et trois fiefs laïcs (fief des Dormans, fief de Rutel, fief de la Cloche).
Au XIVe siècle, ces fiefs laïcs sont possédés par Jean de Rutel, Simon de Villenoy et Joan Hazard. Durant la guerre de Cent Ans le village est dévasté par les pillards anglais[33]. L'auteur de la monographie communale estime que Villenoy fut sans doute touchée par la Jacquerie et des répressions qui s'ensuivirent[34].
Le nombre de protestants étant important dans la région, le village souffrit des guerres de religion[33]. Il est probable que le massacre de la Saint-Barthélemy eut des échos, car on ne trouve plus de protestants après cette époque[34].
Au XVIIe siècle les seigneurs et élus de Meaux installent à Villenoy leurs résidences de campagne. En 1648 une nouvelle église, dédiée à sainte Aldegonde, est reconstruite sur les ruines de la précédente.
En 1770, Villenoy comporte quatre hameaux. Les fermes, qui sont installées sur les rives de la Marne et sur le plateau, appartiennent à l’évêché de Meaux, du seigneur de Rocmont et de Rutel alors que les vignerons occupent le hameau de la Cloche situé sur les coteaux.
Fin mars, lors de la campagne de France de 1814, quelques petits combats ont été livrés dans la commune, lorsque les Russes firent leur entrée à Meaux. Les combats les plus importants eurent lieu dans le faubourg Cornillon à Meaux[35],[36].
Le général Pelet, inventeur des cartes d'état-major, s'installe à Villenoy en 1823, dans une propriété de sept hectares.
La guerre de 1870 a fait peser sur la commune de lourdes en charges en particulier de fortes réquisitions.
Un développement industriel commence à partir du dernier quart du XIXe siècle favorisé par la proximité de la ville de Meaux et les possibilités de transport par voie fluviale et ferroviaire. Il va se poursuivre tout au long du XXe siècle (usine sucrière, multitude de commerces) et atténuer le caractère rural de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1792 à 1947
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octobre 1947 | mars 1977 | Jean Thernisien | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | mars 2001 | Bernard Jayot | PS | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | mars 2014 | Roger Paoletti | PS | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014 | mai 2020 | Michel Venries | DVG | Retraité de la fonction publique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Emmanuel Hude[38] | Divers |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [39],[40].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villenoy est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution[41],[42],[43].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[44]. Le CA du Pays de Meaux (CAPM)La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[41],[45].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [41],[46],[47].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[48].
Les habitants sont appelés les Villenoisiens ou Villenoyens[49].
En 1770, il y avait 85 foyers[33] correspondant à environ 425 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2019, la commune comptait 4 975 habitants[Note 8], en augmentation de 16,4 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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400 | 380 | 398 | 396 | 374 | 422 | 460 | 469 | 473 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
458 | 526 | 609 | 766 | 896 | 913 | 901 | 949 | 1 040 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 095 | 1 166 | 1 217 | 1 320 | 1 542 | 1 706 | 1 785 | 1 640 | 1 808 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 756 | 1 860 | 1 895 | 2 423 | 2 719 | 3 542 | 3 988 | 4 039 | 4 168 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 903 | 4 975 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 988 (dont 64 % imposés), représentant 4 805 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 530 euros[54].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 094, occupant 2 501 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,8 % contre un taux de chômage de 8,2 %. Les 19 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,1 % de retraités ou préretraités et 5,4 % pour les autres inactifs[55].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 292 dont 14 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 48 dans la construction, 103 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 11 dans l’Information et communication, 4 dans les activités financières et d'assurance, 11 dans les activités immobilières, 50 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 26 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 25 étaient relatifs aux autres activités de services[56].
En 2019, 56 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 40 individuelles.
Au 1er janvier 2020, la commune disposait de 41 chambres d’hôtels dans un établissement et ne possédait aucun terrain de camping[57].
Villenoy est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[58].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 122 ha en 1988 à 296 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villenoy, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[58],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 4 | 3 | 2 |
Travail (UTA) | 14 | 11 | 14 |
Surface agricole utilisée (ha) | 488 | 496 | 592 |
Cultures[60] | |||
Terres labourables (ha) | 486 | 490 | s |
Céréales (ha) | 307 | s | s |
dont blé tendre (ha) | 205 | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 96 | s | s |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 0 | s | |
Élevage[58] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 0 | 0 | 55 |