Vesly (prononcé [vɛli] ou [veli][1]) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 737 habitants[Note 1].
Pour l’article homonyme, voir Vesly (Eure).
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Vesly
Le bourg de Vesly.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Coutances
Intercommunalité
Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche
Maire Mandat
Judith Pirou 2020-2026
Code postal
50430
Code commune
50629
Démographie
Gentilé
Veslionnais ou Veslissiens
Population municipale
737 hab. (2019 )
Densité
33 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 15′ 09″ nord, 1° 30′ 16″ ouest
Altitude
Min. 6 m Max. 123 m
Superficie
22,48 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Lessay (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Créances
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Vesly
Géolocalisation sur la carte: France
Vesly
Géolocalisation sur la carte: Manche
Vesly
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Vesly
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Les 90 habitants de la commune associée de Gerville-la-Forêt sont restés rattachés au canton de la Haye-du-Puits après sa fusion-association en 1972 avec Vesly, alors que le reste de la commune faisait partie de celui de Lessay. Depuis , l'ensemble fait partie du canton de Créances.
Géographie
La commune est au nord du Coutançais. Son bourg est à 5 km au nord-est de Lessay, à 6 km au sud-est de La Haye-du-Puits et à 11 km au nord-ouest de Périers[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Barneville Carteret», sur la commune de Barneville-Carteret, mise en service en 1986[10] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12°C et la hauteur de précipitations de 603,9 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 44 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[14] à 10,7°C pour 1981-2010[15], puis à 11,1°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Vesly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lessay, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: zones agricoles hétérogènes (36%), terres arables (27,3%), prairies (20,4%), forêts (12,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1%), zones urbanisées (1,2%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes: Verlei vers 1025; Verleium au XIIesiècle; de Velleio en 1213 et Veillie vers 1280[24].
Il s'agit d'un type toponymique gaulois ou gallo-romain en -(i)acum[24],[25],[1],[26], suffixe d'origine celtique marquant la localisation et la propriété. Il a régulièrement abouti à la terminaison -ei au Moyen Âge, puis -y à l'époque moderne.
Le premier élément Vesl- représente probablement un anthroponyme selon la plupart des auteurs, tel que Virilius[26],[25] ou Verliacus[1], ce dernier nom de personne supposerait une forme initiale *Verliacuacum, il s'agit vraisemblablement d'une erreur. François de Beaurepaire ne se prononce pas sur la nature exacte de ce toponyme, il se contente de le rapprocher de Vesly (Eure, VerliacumXIesiècle), de Villy-le-Bas (Seine-Maritime, VirtlaicumXIesiècle, Verleio 1059)[24].
La région est habitée au moins depuis l'époque gauloise par la tribu des Unelles, avec à leur tête le chef Viridorix. À la suite de la conquête romaine, les tribus germaniques et les Mérovingiens ont laissé leur trace notamment dans la religion avec sainte Walburge, dont une statue du XVIesiècle siège dans l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Des sarcophages mérovingiens ont été trouvés sous l'église.
Au XIIesiècle, la paroisse relevait de l'honneur de La Haye[28].
En 1944, du au , le général Leclerc, accompagné par la 2eDB, installe son poste de commandement dans la commune[29],[30].
En 1972, Vesly a fusionné avec Gerville-la-Forêt (anciennement Gerville jusqu'en 1939), qui a gardé le statut de commune associée et son appartenance au canton de La Haye-du-Puits jusqu'en 2015.
Un arrêté préfectoral du supprime le statut de commune associée à compter du [31].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[34]. L'un de ces conseillers est maire délégué de la commune associée de Gerville-la-Forêt.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 737 habitants[Note 9], en augmentation de 3,66% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 335
1 340
1 452
1 512
1 435
1 405
1 297
1 303
1 268
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 278
1 206
1 204
1 136
1 115
1 061
1 058
936
900
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
871
810
819
688
665
708
693
625
585
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
581
542
568
522
535
541
615
626
688
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
725
737
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Gerville-la-Forêt avant l'association
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
233
261
279
312
312
275
272
291
Évolution démographique de Gerville-la-Forêt avant l'association, suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
300
246
243
225
199
186
182
183
Évolution démographique de Gerville-la-Forêt avant l'association, suite (2)
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
203
185
195
180
144
125
108
128
Évolution démographique de Gerville-la-Forêt avant l'association, suite (3)
1936
1946
1954
1962
1968
-
-
-
145
102
115
112
104
-
-
-
Nombre retenu à partir de 1962: population sans doubles comptes. (Source: EHESS[39])
Économie
Selon l'annuaire de la mairie[40], le principal secteur d'activité de la commune est la production animale. Il existe notamment 33 entreprises dans ce secteur à Vesly dont 19 font l'élevage de vaches laitières et 6 autres qui font l'élevage d'autres bestiaux (bovins, buffles, ovins, caprins).
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre.L'église Saint-Pair.
Église Saint-Pierre de Vesly (XIIIesiècle) classée monument historique[41]. Elle abrite différentes œuvres classées à titre d'objets (tableau, plusieurs ex-voto ainsi que deux statues de sainte Walburge[29],et saint Sébastien, banquette des thuriféraires[42]).
Église Saint-Pair de Gerville-la-Forêt (XVIIe, XIXe – XXesiècle), abritant une Vierge à l'Enfant du XIVesiècle classée[43].
Manoir de Bricqueboscq (XVIesiècle), inscrit aux monuments historiques[44].
Les Moitiers (XVIesiècle), à Gerville-la-Forêt. Ancien fief du domaine royal que Saint Louis donna à Louis de Frü(s)camp, son bailli du Cotentin de 1230 à 1238, pour sa fidélité[45].
La Grand Maison et sa tour du XVIesiècle, à Gerville-la-Forêt. Ancienne possessions des Bricqueville, des Kadot puis des Du Hérissier à partir de 1737[45].
Chapelle Notre-Dame-de-Consolation. Elle est connue localement sous le nom de chapelle Notre-Dame-de-l'Étrier.
Le lavoir de Vesly. Il a été restauré avec une toiture en ardoise[29].
Activité et manifestations
Sports
L'Union sportive Vesly-Laulne fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[46].
Personnalités liées à la commune
Charles de Gerville (1769 à Gerville-la-Forêt - 1853), archéologue et historien.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253p. (ISBN2-7084-0299-4, OCLC15314425), p.232.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.1: Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p.594.
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.185.
Christine Levisse-Touzé, Arnaud Goumand et Yann Prouillet, La voie de la 2e DB, Michelin Travel partner, , 213p. (lire en ligne), p.40
«Vesly. Vibrant hommage au général Leclerc et à la 2e DB», Ouest France, (lire en ligne, consulté en ).
«Vesly», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
«Manoir de Bricqueboscq», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.218.
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