Verneuil-sur-Seine est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, située en rive gauche de la Seine à 15 km environ au nord-ouest de Saint-Germain-en-Laye et à 40 km de Paris.
Pour les articles homonymes, voir Verneuil.
Verneuil-sur-Seine | |
![]() Mairie de Verneuil-sur-Seine. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye |
Intercommunalité | CU Grand Paris Seine et Oise |
Maire Mandat |
Fabien Aufrechter 2020-2026 |
Code postal | 78480 |
Code commune | 78642 |
Démographie | |
Gentilé | Vernoliens, Vernoliennes |
Population municipale |
15 980 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 695 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 50″ nord, 1° 58′ 29″ est |
Altitude | Min. 17 m Max. 69 m |
Superficie | 9,43 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Verneuil-sur-Seine (bureau centralisateur) |
Législatives | 7e circonscription des Yvelines |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.verneuil78.fr/ |
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Ses habitants sont appelés Vernoliens.
La commune de Verneuil-sur-Seine se trouve dans le nord des Yvelines en bord de Seine, dans la convexité d'un méandre, sur la rive gauche du fleuve. Le territoire se trouve dans la plaine alluviale de la Seine, entre 60 et 20 mètres d'altitude, en légère pente du sud vers le nord en direction de la Seine. Un vallon en son centre, orienté sud-nord, a été creusé par le ru de Bazincourt (qui disparaît au nord dans la zone urbanisée).
Les Mureaux | Seine | Vaux-sur-Seine, Seine |
Les Mureaux | ![]() |
Triel-sur-Seine, Seine |
Chapet | Chapet, Vernouillet | Vernouillet |
Verneuil-sur-Seine est localisée à 38 kilomètres à l'ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France, à 26 kilomètres au nord de Versailles, préfecture des Yvelines, à 14 kilomètres au nord-ouest de Saint-Germain-en-Laye la sous-préfecture et à 34 kilomètres au nord-ouest de la porte Maillot.
L'occupation des sols se caractérise par une forte urbanisation, concentrée dans le centre-sud du territoire. L'espace construit représente 33 % du territoire, soit 314 hectares (en 1999)[1]. L'espace rural, 55 % du territoire se partage, en parties sensiblement égales entre cultures, forêt (surtout dans l'ouest de la commune, avec la forêt régionale de Verneuil-sur-Seine (certifiée par le Forest Stewardship Council pour sa gestion durable en 2014[2]) au sud de la RD 154 et le bois de la Demi-Lune au nord) et les plans d'eau le long de la Seine de la Base de plein air et de loisirs de Val-de-Seine (étangs du Rouillard, de la Grosse-Pierre et du Gallardon). Il s'agit de plans d'eau artificiels résultant de l'exploitation passée de sablières et gravières.
L'habitat s'est étendu le long de la RD 154 en continuité avec la ville voisine de Vernouillet, formant une agglomération continue. Il est constitué principalement d'habitations individuelles récentes (39,5 % de l'espace urbain, soit 170 hectares) et d'un grand nombre de logements en immeubles collectifs occupant 5 % de cet espace soit 20 hectares. Les zones d'activités, environ 14 hectares, se situent principalement au nord des voies ferrées.
Le climat de Verneuil-sur-Seine est de type océanique dégradé. La station de référence pour Verneuil est celle de Saint-Germain-en-Laye[3]. Le climat est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 650 mm par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4,7 °C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20 °C.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 21 | 24 | 24 | 21 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : Climatologie mensuelle - Saint-Germain-en-Laye, France[4] |
Verneuil-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
Les communications routières sont assurées principalement par la route départementale 154 qui relie Orgeval aux Mureaux, traversant la commune dans le sens sud-est - nord-ouest.
La commune est située à 5 kilomètres à l'est de la sortie 8 de l'autoroute A13 (Les Mureaux-Meulan, Bouafle, Ecquevilly), ainsi qu'à 9 kilomètres au nord de la jonction entre les autoroutes A13 et A14, située à Orgeval (sortie 7).
Dans l'ouest de la commune se trouve une partie des pistes de l'aérodrome des Mureaux.
La ville de Verneuil sur Seine dispose de deux gares situées sur la ligne
.
La ligne J du Transilien effectue les liaisons entre les gares de Paris-Saint-Lazare, de Vernon - Giverny, des Mureaux et de Mantes-la-Jolie. Les deux gares de Verneuil-sur-Seine sont situées sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre. D'importants faisceaux de voies situés au nord des voies principales, entre celles-ci et les étangs, témoignent d'une ancienne activité de triage. Ils sont aujourd'hui utilisés comme voies de garage temporaires. Des voies d'embranchement desservent des installations industrielles au nord de la ligne.
La gare des Clairières de Verneuil est moins desservie que la première puisque seuls les trains à destination et au départ des Mureaux s'y arrêtent en heures de pointe. En heures creuses, les trains de la ligne J sont omnibus et desservent donc toutes les gares de la ligne.
Les deux gares font partie du projet de prolongement du RER E. À terme, le RER E remplacera la ligne J dans les gares de Vernouillet-Verneuil et des Clairières de Verneuil.
La ville de Verneuil est desservie par de nombreuses lignes de bus[13].
La ville a acquis depuis les années 1990 une gare routière en face de la gare de Vernouillet - Verneuil, ce qui facilite les échanges entre les différentes connexions de bus. Elle est desservie également par une ligne de car qui se rend vers La Défense via l'autoroute A 14. Les transports en commun urbains sont assurés principalement par le réseau de bus de Poissy - Les Mureaux, via 18 lignes. Ces lignes desservent les divers quartiers de la commune ainsi que les liaisons aux pôles de Cergy-Préfecture, Saint-Germain-en-Laye, La Défense.
La commune est donc desservie par les lignes du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux 3 (de Meulan à Poissy), 12 (de Verneuil à Cergy), 13 (de Verneuil à la gare de Conflans-Fin-d'Oise), 26 (des Mureaux à Poissy), 30 (circulaire Verneuil via Jean Zay), 31 (circulaire Verneuil via Les Hauts de Verneuil), 32 (circulaire Verneuil via Marsinval), 33 (de Verneuil à Morainvilliers), 35 (circulaire Verneuil via La Garenne et la gare des Clairières de Verneuil), 37 (circulaire Verneuil via collège Emile-Zola) et 39 (circulaire Verneuil via Chapet).
Verneuil-sur-Seine est également desservie par la ligne 34 du réseau de bus du Mantois (vers Bouafle, Ecquevilly et Nézel), par la ligne 30-27 du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux (vers Vaux-sur-Seine, Vauréal et Jouy-le-Moutier) et par la ligne 9 du réseau de bus du Mantois (de Mantes-la-Jolie à Verneuil via Limay).
La nuit, le Noctilien dessert Verneuil avec la ligne N151. Cette ligne nocturne relie Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie.
Enfin, la commune est desservie par la ligne Express A14 Verneuil-Orgeval-La Défense du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux.
Le nom de cette localité est attesté sous les formes De Vernoilo en 1150[14], Vernagilum, Vernugilum, Vernalium[15], Verneuil en 1793[16].
Verneuil se compose de deux éléments gaulois (celtique) : du terme *uerno (marécage, aulne), resté dans les termes dialectaux verne et vergne (sortes d'aulnes)[17]. Le second élément est un appellatif toponymique également d'origine celtique *ialon, latinisé en -ialum, et qui signifie initialement « espace découvert par un défrichement », « essart », puis par extension « village » [18].
La Seine est le seul cours d'eau traversant Verneuil-sur-Seine.
La découverte de sarcophages laisse présumer que le territoire de Verneuil-sur-Seine était habité à l’époque mérovingienne et plusieurs chartes attestent que l’existence du village remonte à une époque reculée du Moyen Âge. L'histoire de la ville fut intimement liée à celle de Vernouillet : les deux paroisses eurent les mêmes seigneurs et pendant un temps elles ne constituèrent, avec Chapet, qu’une seule seigneurie érigée en marquisat par Louis XV, sous le nom de « marquisat de Romé de Vernouillet ».
Au XIIe siècle, la terre de Verneuil figurait sur la liste des possessions de la maison de Montmorency. Elle passa ensuite dans la famille de Narbonne, puis au XVe siècle, à Mary Bureau qui vendit les fiefs, les terres et les seigneuries de Verneuil et de Vernouillet avec leurs appartenances et leurs dépendances, à Estienne Alleaume, écuyer et seigneur de la Motte, le , pour la somme de 5 200 livres. Le nouveau seigneur des lieux mourut en 1555 en son château.
Sous le Premier Empire, le comte Hervé de Tocqueville vécut au château de Verneuil en grand seigneur, entouré d’une famille nombreuse et recevant une foule d’invités, parmi lesquels Chateaubriand. Malgré son opposition à l'Empire, il fut maire de la commune de 1804 à 1814.
Au début du XXe siècle, le partage des terres effectué à la mort de la princesse de Ligne apporta une profonde modification à la commune, transformant les champs labourables et une partie des bois en terrains à bâtir, à seulement 35 kilomètres de Paris et desservis chaque jour par 32 trains.
L'église date des XIIe et XIIIe siècles et fut plusieurs fois reconstruite. Le sous-sol de l’église conserve une histoire bien plus ancienne que ne laissent penser ses murs ; la fondation de l’édifice remonte en réalité au premier Moyen Âge, à l’époque carolingienne (IXe – Xe siècles). En effet, un bâtiment rectangulaire, doté d’une abside à angles arrondis et d’un chevet plat, a pu être identifié sous le chœur de l’église actuelle [19].
L'église Saint-Martin mêle l'art roman du XIIe siècle (arcs-doubleaux en plein cintre, chapiteaux à crochets et à large tailloir, fenêtres géminées à la base du clocher) à l'art gothique du XIIe siècle (voûtes d'ogives de la nef et des bas-côtés).
Aucun acte n'indique la date précise de la fondation de l'église Saint-Martin de Verneuil, mais à partir de 1790, la paroisse est rattachée au diocèse de Versailles (Seine-et-Oise) et refuse de se fondre avec la paroisse de Vernouillet. En 1794, l'église devient temple de la déesse Raison. Le , la cloche de l'église prend pour marraine la comtesse de Tocqueville et pour parrain, Hervé de Tocqueville, le maire.
En 1930, l'église est classée monument historique. Construite à une époque de transition, l'église porte les caractéristiques de 2 périodes distinctes : romane et gothique.
Retirées pour restauration en 1982 et 1984, 3 des 5 statues ont retrouvé leur place. Citons la représentation de saint Martin, patron de l'église : la charité de saint Martin, statue polychrome du XVIe siècle, comme le prouve l’écusson peint entre les pattes du cheval qui est celui des Aleaume. Cette statue a été classée monument historique en 1960 pour sa valeur artistique. L'église de Verneuil a bénéficié de grands travaux de restauration intérieure et extérieure en 2013, travaux qui ont été précédés par un diagnostic archéologique mené par le Service archéologique départemental des Yvelines. Le diagnostic a mis en lumière une existence bien plus ancienne de l'église, qui remonterait au bas-Empire (Antiquité tardive).
Un guide édité en 2014 retrace les grandes étapes de la construction de l'église Saint-Martin, à la lumière des découvertes réalisées par les archéologues.
Bâti au XIIe siècle par les Montmorency et modifié depuis, le château conserve d'avant le XVIe siècle, ses caves, son colombier et ses communs voûtés. En 1773, la gentilhommière de style renaissance fut baillée de façades à la mode du temps (fausses fenêtres, frontons, guirlandes). Plusieurs de ses châtelains ont mérité de figurer dans l'histoire : Louis Aleaume (avocat qui versifiait en latin et fréquentait les poètes de la Pléiade), Jean-Jacques Olier (qui créa les premiers séminaires et fonda les Sulpiciens), Mme de Senozan (sœur de Malesherbes), M. de Tocqueville, père d'Alexis (qui recevait Chateaubriand), Mme de Mortefontaine (que la Convention adopta pour fille), enfin, Mélanie, Princesse de Ligne, qui lotit son vaste domaine en 1925 et donna ainsi le coup d'envoi au développement accéléré de Verneuil.
Au XVIIIe siècle, le château subit de profondes modifications. Les murs des deux façades furent réhaussés d’un étage, faisant disparaître les mansardes et masquant le toit autrefois très apparent. La salle où, avant la Révolution, se rendait la justice, fut transformée en un petit théâtre qui subsista jusqu’en 1848.
L’exécution de la comtesse de Senozan, propriétaire des terres et de la seigneurie depuis 1780 et sœur de Malesherbes, le , donna lieu à la confiscation de ses biens qui restèrent sous séquestre jusqu’en 1802, puis échurent, en 1807, à Louise Magdeleine Le Peletier-Rosanbo, épouse du comte Hervé de Tocqueville.
Le château est inhabité depuis 15 ans lorsqu'il est racheté à l'été 1929 par des religieuses de la congrégation Notre Dame, qui y fondent l'école Notre Dame des Oiseaux.
Antérieurement à la loi du [20], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1964 du canton de Poissy de Seine-et-Oise, année où la commune rejoint le canton de Conflans-Sainte-Honorine. Lors de la mise en place des Yvelines, la commune est intégrée au canton de Triel-sur-Seine[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Verneuil-sur-Seine au Tribunal judiciaire de Versailles et au tribunal administratif de Versailles, tous rattachés à la Cour d'appel de Versailles[21].
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du nouveau canton de Verneuil-sur-Seine
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription des Yvelines.
La ville était membre de la communauté d'agglomération des Deux Rives de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2005.
Dans le cadre des prescriptions de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) impose la création de territoires en grande couronne d'au moins 200 000 habitants[22]. D'après une déclaration de Philippe Tautou rapportée dans Le Parisien[22] afin de pouvoir dialoguer avec la Métropole du Grand Paris créée par cette même loi, la communauté d'agglomération des Deux Rives de Seine fusionne avec ses voisines pour former, le , la Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise dont est désormais membre la ville.
Au second tour des élections municipales de 2020, le maire sortant Philippe Tautou — élu depuis 2001 —, voit la liste qu'il soutenait menée par Patrice Jégouic (DVD) être battue dans le cadre d'une quadrangulaire par celle menée par Fabien Aufrechter (LREM), par 35,50 % des suffrages exprimés contre 36,30 %, soit 32 voix d'écart.
Il s'agissait d'une quadrangulaire où les listes menées par Fabienne Huard (SE) et Fabien Lemoine (PS) ont obtenu respectivement avec 20,33 % et 7,84 % des voix[23]
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Verneuil-sur-Seine sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Tendance politique | Début de mandat | Fin de mandat | |
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Municipales 2020 | Commune de Verneuil-sur-Seine | Maire de Verneuil-sur-Seine | Fabien Aufrechter | LREM-MoDem | |||
Départementales 2021 | Canton de Verneuil-sur-Seine | Conseillers départementaux | Jean-François Raynal | LR | |||
Fabienne Devèze | MoDem | ||||||
Législatives 2022 | 7e circonscription des Yvelines | Députée | Nadia Hai | LREM |
Résultats des deuxièmes tours :
Résultats des deuxièmes tours :
Résultats des deux meilleurs scores :
Résultats des deuxièmes tours :
Résultats des deuxièmes :
Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1792 | Jean-Baptiste La Ferté | agent municipal | |
1792 | 1795 | Jérôme Martin | ||
1795 | 1797 | Jean-Baptiste La Ferté | ||
1797 | 1797 | Pierre Adrien Varillon | agent municipal | |
1797 | 1799 | François Dufour | agent municipal | |
1799 | 1804 | Louis Yves Jourdain | agent municipal | |
1804 | 1814 | Hervé Clérel, comte de Tocqueville | ||
1814 | 1830 | Hervouët de la Chardonnière | ||
1830 | 1834 | François Dufour | ||
1834 | 1843 | Jean-Baptiste Jacques Perrel | ||
1843 | 1845 | Comte Ernest de Talleyrand-Périgord | ||
1845 | 1867 | Jean-Baptiste Jacques Perrel | ||
1867 | 1878 | François-Jean Condrot | ||
1878 | 1881 | François-Eugène Denyze | (intérim) | |
1881 | 1892 | Achille Boyriven | ||
1892 | 1893 | Émile Bouland | ||
1893 | 1896 | Achille Boyriven | ||
1896 | 1902 | Alphonse Laprêté | ||
1902 | 1904 | Louis-Alexandre Jourdain | ||
1904 | 1906 | Alphonse Bergaud | ||
1906 | 1910 | Émile Perrel | ||
1910 | 1911 | Henri Robinet | ||
1911 | 1912 | Émile Perrel | ||
1912 | 1912 | Auguste Pérelle | (intérim) | |
1912 | 1915 | René Larüe | ||
1915 | 1919 | Auguste Pérelle | (intérim) | |
1919 | 1925 | Auguste, dit Ferdinand Perrot | Marchand boucher, père de Maurice F. Perrot | |
1925 | 1927 | François Gamard | ||
1927 | 1935 | Alfred Auger | ||
1935 | 1936 | Auguste Lebrun | ||
1936 | 1944 | Alfred Auger | ||
1944 | 1967 | François Pons | SFIO | |
1967 | 1971 | Alexandre Pauwels | UNR | |
1971 | 1977 | Léon Robert | UDR | Conseiller général de Triel-sur-Seine (1967 → 1976) |
1977 | mars 1983 | Jean-Pierre Cœuillet | PS | |
mars 1983 | mars 1989 | Jean-Dominique Poisson | RPR | |
mars 1989 | mars 2001[36],[37] | Jacques Massacré | RPR | Danseur, chorégraphe, maître de ballet et homme politique Conseiller général de Triel-sur-Seine (1982 → 2001) |
mars 2001 | juillet 2020[38] | Philippe Tautou | UMP → LR | Ancien cadre dans l'immobilier Conseiller général de Triel-sur-Seine (2008 → 2015) Président de la CA2RS ( 2012[39] → 2015) Président de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (2016 → 2020) Président du pôle métropolitain Grand Paris Seine Aval (2015 → 2015) |
juillet 2020[40] | En cours (au 5 juillet 2020) |
Fabien Aufrechter | LREM MoDem |
En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[41], renouvelé en 2006[42].
En 2015, elle reçoit a reçu le prix de l’Excellence des Jardinier[43].
En 2015 et en 2017, elle obtient le Trophée yvelinois de « l’eau dans les espaces verts »; pour les aménagements réalisés au Parc des Jardins familiaux. Sans compter le prix spécial du jury du « fleurissement durable », pour l’ensemble des actions contribuant à la constitution d’une trame verte qui organise l’espace bâti et les circulations, accompagne l’aménagement du territoire[43],[44].
En 2021, la commune obtient le label « Ville prudente ».
Ville | Pays | ||
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Aguilar de la Frontera | ![]() | Espagne | |
![]() | Weiterstadt | ![]() | Allemagne |
La ville entretient des partenariats de jumelage avec Weiterstadt (Hesse) depuis 1986 et Aguilar de la Frontera (Andalousie) depuis 1998.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 3].
En 2019, la commune comptait 15 980 habitants[Note 4], en augmentation de 6,18 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
617 | 611 | 650 | 583 | 577 | 545 | 528 | 571 | 583 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
596 | 631 | 626 | 600 | 612 | 619 | 658 | 684 | 661 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
646 | 695 | 714 | 776 | 890 | 1 341 | 1 563 | 1 620 | 2 118 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 573 | 7 405 | 9 988 | 11 303 | 12 499 | 14 538 | 15 408 | 15 466 | 15 475 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
15 980 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,7 %) est en effet inférieur au taux national (16,2 %) et au taux départemental (13,9 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2017, la suivante : 0 à 14 ans = 20,7 % 15 à 29 ans = 16,9 % 30 à 44 ans = 19,4 % 45 à 59 ans = 22,1 % 60 à 74 ans = 13,7 % plus de 75 ans = 7,1 %
La ville compte de nombreux équipements scolaires[47] :
Notre-Dame « Les Oiseaux » (Privé) ; La Garenne ; Jean Jaurès ; Jacques Prévert ; Chemin vert ; Joseph Kosma ; Françoise Dolto
Notre-Dame « Les Oiseaux » (Privé) ; La Source ; La Garenne ; Jean Jaurès
Selon les statistiques de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le nombre de crimes et délits commis à Verneuil-sur-Seine et ses environs en 2014 était de 34,72 pour 1 000 habitants, un nombre dans la moyenne départementale (34,59) mais considérablement inférieur aux moyennes régionale (54,45) et nationale (44,27)[48].
La ville dispose d'une police municipale, qui comptait 5 policiers et 3 ASVP en 2019. Depuis 2001, les forces de police municipale de Verneuil-sur-Seine sont associées à celles de Triel-sur-Seine (5 policiers et 2 ASVP en 2019) et de Vernouillet (3 policiers en 2019) dans le cadre du syndicat intercommunal à vocation unique pour le commissariat de police du canton de Triel-sur-Seine (SIVUCOP) qui gère à la fois le commissariat de Vernouillet (devenu Centre Opérationnel de Police en 2021) et le système de vidéosurveillance commun aux trois communes[49]. Depuis , le SIVUCOP est présidé par Michel Debjay, adjoint au maire délégué à la sécurité publique de Verneuil-sur-Seine[50].
![]() |
Les armes de Verneuil-sur-Seine se blasonnent ainsi : Ces armes reprennent celles de la famille Olier, seigneurs locaux au XVIIe siècle[54], époque où la vigne était abondamment cultivée. |
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