Vergoignan (Vergonhan en gascon) est une commune française située dans l'ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, un territoire qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude entre Bigorre et Gers.
Vergoignan | |
VERGOIGNAN (2) 01.jpg | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Mirande |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour |
Maire Mandat |
Michel Marque 2020-2026 |
Code postal | 32720 |
Code commune | 32460 |
Démographie | |
Population municipale |
306 hab. (2019 ![]() |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 43′ 07″ nord, 0° 11′ 50″ ouest |
Altitude | Min. 91 m Max. 153 m |
Superficie | 10,44 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aire-sur-l'Adour (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Adour-Gersoise |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Turré, le ruisseau de Vergoignan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vergoignan est une commune rurale qui compte 306 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour. Ses habitants sont appelés les Vergoignanais ou Vergoignanaises.
La commune de Vergoignan est située à l'extrême ouest du département du Gers, à la limite avec le département des Landes[1].
Le Houga | Luppé-Violles | |
Aire-sur-l'Adour (Landes) |
![]() |
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Barcelonne-du-Gers | Arblade-le-Bas |
Vergoignan se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
La commune est traversée par la route départementale D931, depuis le sud-ouest en provenance de Barcelonne-du-Gers et vers le nord-est en direction de Luppé-Violles[1].
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le ruisseau de Turré et le ruisseau de Vergoignan, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le ruisseau de Turré, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Luppé-Violles et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau du Jarras à Barcelonne-du-Gers, après avoir traversé 4 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aire Mestade », sur la commune d'Aire-sur-l'Adour, mise en service en 1991[11] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 915,2 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 31 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[15], à 13,5 °C pour 1981-2010[16], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[18] : l'« étang et bois de Vergoignan » (180 ha), couvrant 2 communes dont une dans le Gers et une dans les Landes[19].
Vergoignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,5 %), terres arables (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), prairies (6 %), zones urbanisées (3,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Vergoignan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 70,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 155 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 64 sont en en aléa moyen ou fort, soit 41 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1993 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
En 1754 le seigneur de Vergoignan est Jean-Pierre Lafitte. Il emprunte 2000 livres au Sieur Bégué, officier aux Invalides, natif d'Auch, contre une rente de cent livres par an.
Jean-Pierre Lafitte était aussi seigneur de Laterrade-Saint Aubin (Le Houga). Il avait hérité ses titres des Dumas de Vergoignan, par sa grand-mère. Il avait épousé Dlle Jeanne-Mathive-Gabrielle Daignan, fille de Jean-Baptiste-Joseph Daignan (d'Empaillon), subdélégué de l'Intendant d'Armagnac, maire d'Auch en 1716.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Camille Boer | ||
mars 2008 | En cours | Michel Marque[27] | Chef d'entreprise | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 306 habitants[Note 7], en augmentation de 4,44 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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229 | 272 | 247 | 259 | 349 | 344 | 372 | 361 | 348 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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359 | 358 | 331 | 332 | 317 | 321 | 295 | 279 | 272 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
277 | 232 | 233 | 226 | 212 | 211 | 201 | 212 | 197 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
188 | 192 | 202 | 243 | 251 | 273 | 279 | 293 | 307 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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306 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Il n'y a plus d'école à Vergoignan.
personne âgée qui a fêté ses 100 ans
terrain de foot et de basket
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 131 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 299 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 370 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 6,8 % | 8,8 % | 8,6 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 197 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (68,5 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 61 emplois en 2018, contre 61 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 135, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,7 %[I 10].
Sur ces 135 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
14 établissements[Note 10] sont implantés à Vergoignan au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,7 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 14 entreprises implantées à Vergoignan), contre 14,6 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 22 | 17 | 13 | 9 |
SAU[Note 11] (ha) | 434 | 412 | 425 | 405 |
La commune est dans la Rivière Basse, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 405 ha[34],[Carte 6],[Carte 7].
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Blason | D'argent au lion de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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