Arblade-le-Bas est une commune française située dans l'ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, un territoire qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude entre Bigorre et Gers.
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Arblade-le-Bas | |
ARBLADE LE BAS (1) 01.jpg | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Mirande |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour |
Maire Mandat |
Stéphane Leblond 2020-2026 |
Code postal | 32720 |
Code commune | 32004 |
Démographie | |
Gentilé | Arbladais |
Population municipale |
136 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 42′ 30″ nord, 0° 10′ 33″ ouest |
Altitude | 151 m Min. 91 m Max. 187 m |
Superficie | 7,67 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aire-sur-l'Adour (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Adour-Gersoise |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Turré, le ruisseau le Catchébot et par deux autres cours d'eau.
Arblade-le-Bas est une commune rurale qui compte 136 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 350 habitants en 1800. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour. Ses habitants sont appelés les Arbladais ou Arbladaises.
La commune d'Arblade-le-Bas se situe au nord-est du canton de Riscle et de la communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour, dans l'arrondissement de Mirande, à 12 km de Riscle, 62 km de Mirande et 78 km d'Auch[1].
Vergoignan | Luppé-Violles | |
![]() |
Lelin-Lapujolle | |
Barcelonne-du-Gers |
Avec une superficie de 746 ha, l'altitude d'Arblade-le-Bas varie de 110 à 184 mètres. Les sols de la commune sont de type argile à galets sur les coteaux. On trouve des sables fauves et des molasses marneuses en bas des pentes. La plaine est constituée d'alluvions du Würmien[1].
Arblade-le-Bas se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le ruisseau de Turré et le ruisseau le catchébot et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le ruisseau de Turré, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Luppé-Violles et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau du Jarras à Barcelonne-du-Gers, après avoir traversé 4 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aire Mestade », sur la commune d'Aire-sur-l'Adour, mise en service en 1991[12] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 915,2 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 33 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,5 °C pour 1981-2010[17], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[18].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].
Arblade-le-Bas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 1],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,7 %), forêts (35,6 %), prairies (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune d'Arblade-le-Bas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 75 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 74 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Le nom de la commune en occitan gascon est Arblada lo Baish[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1867 | ? | Orens-Théophile Pédeluppé | Propriétaire | |
2001 | 2014 | Jean-Claude Leblond[30] | DVG | |
2014 | En cours | Stéphane Leblond | SE | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 136 habitants[Note 6], en diminution de 9,93 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
209 | 350 | 217 | 248 | 250 | 219 | 218 | 212 | 208 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 198 | 183 | 193 | 180 | 179 | 174 | 180 | 177 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
186 | 169 | 149 | 139 | 133 | 131 | 106 | 107 | 95 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
99 | 106 | 107 | 111 | 109 | 118 | 124 | 141 | 150 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
136 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Il n'y a pas d'école à Arblade-le-Bas.
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 3,7 % | 2,3 % | 8,1 % |
Département[I 5] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 90 personnes, parmi lesquelles on compte 71 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 29 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 12 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 7 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 57, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,9 %[I 8].
Sur ces 57 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 1,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
5 établissements[Note 8] sont implantés à Arblade-le-Bas au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 60 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 5 entreprises implantées à Arblade-le-Bas), contre 27,7 % au niveau départemental[I 12].
En 1741, la commune comptait deux moulins fonctionnant sur les étangs et appartenant au seigneur. Le blé était vendu au marché du Houga et les vins blancs étaient distillés et vendus « à Mont-de-Marsan ».
En 1830, la répartition agricole se chiffrait ainsi : 290 ha en terres, 39 ha en prés, 62 ha de vignes, 207 ha de bois et 120 ha de landes. En 2000, on comptait 44 1[Quoi ?] ha en terres, 0 ha en près, 7 ha de vignes, 260 de bois et 2 ha de landes.
En 1940, les 45 ha de vignes d'Arblade produisaient 609 hl de vins. En 1942, on cultivait 24 ha de blé et 32 ha de maïs (200 ha en 2000, semences comprises). On comptait 4 tracteurs en 1950, il y en avait 29 en 2000. On comptait 37 propriétaires en 1930, 11 en 1988 et 8 en 2000.
Les principales cultures sont aujourd'hui le blé, le maïs grains et semences, le maïs doux, le tournesol et le soja. Le cheptel bovin s'élève à une soixantaine de têtes.
En 2000, il restait sur la commune un artisan et deux entreprises.
Arblade-le-Bas est la commune du canton qui possède le moins de routes départementales. La D 169, reliant Saint-Germé à Le Houga, traverse la commune sur 345 m. La commune entretient 17,4 km de chemins communaux était impraticable[pas clair]. C'est grâce à une souscription volontaire des Arbladais que les choses rentrèrent dans l'ordre. Les habitants furent mis à contribution durant toute la première moitié du XXe siècle pour leur entretien. Chaque propriétaire possédant une paire de bœufs devait à la communauté 5 voyages annuels de gravier depuis les gravières de Barcelonne-du-Gers.
Viticulture : Côtes-de-saint-mont (AOVDQS).
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 11 | 8 | 6 | 5 |
SAU[Note 9] (ha) | 319 | 274 | 268 | 301 |
La commune est dans la Rivière Basse, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 301 ha[38],[Carte 6],[Carte 7].
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Blasonnement :
parti : au premier de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au second d'argent au lion de gueules[39]. |
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