Vaudreuille est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Haute-Garonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Vaudreuil.
Vaudreuille | |
La mairie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes Lauragais Revel Sorezois |
Maire Mandat |
Jean Lagoutte 2020-2026 |
Code postal | 31250 |
Code commune | 31569 |
Démographie | |
Gentilé | Vaudreuillois |
Population municipale |
384 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 25′ 37″ nord, 1° 58′ 57″ est |
Altitude | Min. 223 m Max. 575 m |
Superficie | 11,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Revel (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Revel |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-vaudreuille.fr/fr/index.html |
modifier ![]() |
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Laudot et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vaudreuille est une commune rurale qui compte 384 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Revel. Ses habitants sont appelés les Vaudreuillois ou Vaudreuilloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Martin de Vaudreuille, inscrite en 1996, le barrage de Saint-Ferréol, inscrit en 1997, et la centre national de vol à voile de la Montagne Noire, inscrite en 2009.
La commune de Vaudreuille se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 48 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 4 km de Revel[2], bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Revel[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : La Pomarède (3,5 km), Revel (4,1 km), Labécède-Lauragais (4,3 km), Tréville (5,1 km), Les Brunels (6,0 km), Roumens (6,1 km), Issel (6,6 km), Puginier (6,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Vaudreuille fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4].
La commune est limitrophe des départements de l'Aude et du Tarn.
Revel | Sorèze (Tarn, par un quadripoint) | |
La Pomarède (Aude) |
![]() |
Les Brunels (Aude) |
Labécède-Lauragais (Aude) |
La commune est drainée par le Laudot, un bras du Laudot, le ruisseau de Bascaud, le ruisseau de Bascaud, le ruisseau de Bascaud, le ruisseau de Lasprades, le ruisseau de Las Taillados, le ruisseau de Poutou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[6],[Carte 1].
Le Laudot, d'une longueur totale de 22,9 km, prend sa source dans la commune des Les Cammazes (81) et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans le Sor à Garrevaques (81), après avoir traversé 10 communes[7].
Une partie du lac de Saint-Ferréol est situé sur la commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Revel », sur la commune de Revel, mise en service en 1928[13] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 845,4 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 38 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[19].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[20] : les « pelouses au sud de Revel » (415 ha), couvrant 3 communes dont deux dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[20] : la « montagne Noire (versant Nord) » (31 971 ha), couvrant 37 communes dont 14 dans l'Aude, deux dans la Haute-Garonne, trois dans l'Hérault et 18 dans le Tarn[22].
Vaudreuille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 2],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Revel, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,4 %), prairies (42 %), zones urbanisées (6,2 %), terres arables (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), eaux continentales[Note 9] (2,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Vaudreuille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Laudot. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1998, 1999, 2000 et 2009[28],[26].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Vaudreuille est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Montagne noire. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[29],[30]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 179 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 177 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vaudreuille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[33].
Historiquement le village était nommé Saint-Martin (nom du saint de la chapelle), et se trouvait sur la rive gauche du Laudot. Mais la construction par Pierre-Paul Riquet du barrage du lac de Saint-Ferréol a permis d'éviter les crues, et le village de s'étendre sur les deux rives de la rivière.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Patrick Lamothe | ||
2014 | 2020 | Voltaire Dhennin | SE | Agriculteur retraité |
mars 2020 | en cours | Jean Lagoutte |
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 384 habitants[Note 10], en augmentation de 6,08 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
279 | 260 | 307 | 298 | 310 | 314 | 315 | 316 | 304 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
292 | 299 | 280 | 267 | 238 | 250 | 235 | 224 | 216 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
221 | 212 | 205 | 183 | 168 | 150 | 128 | 144 | 157 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
152 | 139 | 118 | 170 | 246 | 261 | 320 | 332 | 346 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
367 | 384 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 153 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 382 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 810 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 3,9 % | 7,1 % | 7,3 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 258 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (66,8 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 25,9 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Revel, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 66 emplois en 2018, contre 77 en 2013 et 54 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 175, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,3 %[I 11].
Sur ces 175 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
35 établissements[Note 13] sont implantés à Vaudreuille au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 35 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 8,6 % | (5,7 %) |
Construction | 10 | 28,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 28,6 % | (25,9 %) |
Information et communication | 1 | 2,9 % | (4,1 %) |
Activités immobilières | 4 | 11,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 5,7 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 11,4 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 1 | 2,9 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 35 entreprises implantées à Vaudreuille), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 15 | 15 | 17 | 10 |
SAU[Note 16] (ha) | 396 | 360 | 339 | 235 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 15 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 15 en 2000 puis à 17 en 2010[40] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une augmentation de 33 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[41],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 396 ha en 1988 à 235 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 26 à 24 ha[40].
![]() |
Blason | D'argent au lion de gueules accompagné de huit écussons de gueules à la fasce d'argent ordonnés en orle. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :