Vauconcourt-Nervezain, est une commune du département de la Haute-Saône, dans la région Bourgogne-Franche-Comté, en France.
Vauconcourt-Nervezain | |
![]() Mairie de Vauconcourt-Nervezain | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Vesoul |
Intercommunalité | Communauté de communes des Quatre Rivières |
Maire Mandat |
Dimitri Doussot 2020-2026 |
Code postal | 70120 |
Code commune | 70525 |
Démographie | |
Population municipale |
211 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 39′ 34″ nord, 5° 49′ 38″ est |
Superficie | 18,53 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dampierre-sur-Salon |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont dénommés les Vauconcourtois[1].
Le village de Vauconcourt-Nervezain est situé dans le département de la Haute-Saône. Positionnée à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de l'agglomération de Vesoul, le bourg principal (Vauconcourt) est traversé par la route départementale 70. La commune est également traversé par la rivière Gourgeonne, un petit affluent de la Saône, en rive droite.
Il s'agit d'une commune à l'aspect rural, entouré de terres agricoles et de zones forestières dont le bois de Vauconcourt.
![]() |
La Roche-Morey | Cornot | ![]() | |
Fleurey-lès-Lavoncourt | N | Confracourt Vy-lès-Rupt | ||
O Vauconcourt-Nervezain E | ||||
S | ||||
Mont-Saint-Léger | Theuley | Grandecourt |
Le territoire communal héberge une carrière de calcaire, prouvant ainsi la présence dominante du calcaire jurassique, associé à d’épaisses couches de marnes.
La Gourgeonne, une petite rivière 27 km de longueur[2] traverse le territoire communal et les deux principaux bourgs. Cette rivière rejoint ensuite la Saône.
Le bourg communal se situe à la jonction de plusieurs routes départementales :
Vauconcourt-Nervezain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,7 %), forêts (33,1 %), prairies (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones urbanisées (1,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La commune résulte de la fusion en 1970 des communes de Vauconcourt et de Nervezain[10].
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Dampierre-sur-Salon[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de ce canton s'est accru, passant de 29 à 50 communes.
La commune fait partie de la communauté de communes des quatre rivières, intercommunalité créée en 1996.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Gustave Munier[11] | ||
2014[12] | En cours (au 2 décembre 2020) |
Dimitri Doussot[13],[14] | LR | Juriste, attaché parlementaire d'Alain Joyandet Directeur de l’association départementale des maires de France (en 2014) Président de l’association Anim’loisirs (en 2014) Président de la CC des Quatre-Rivières (2020 → ) Conseiller départemental depuis 2021 Réélu pour le mandat 2020-2026[15] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 211 habitants[Note 3], en diminution de 7,05 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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532 | 538 | 651 | 598 | 675 | 700 | 709 | 715 | 697 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
596 | 615 | 601 | 565 | 525 | 509 | 501 | 461 | 439 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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448 | 412 | 384 | 338 | 308 | 309 | 296 | 302 | 284 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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244 | 214 | 194 | 212 | 225 | 212 | 219 | 231 | 218 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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211 | - | - | - | - | - | - | - | - |
C'est dans cette commune que naquit en 1580 le chanoine Claude Ménestrier. Il appartenait à une famille ancienne originaire de la Comté[20]. Comme nombre de ses compatriotes comtois, il décide d'effectuer le voyage en Italie, alors centre de la culture européenne, où Rome développe un grand mécénat grâce à l'influence de l'Église. Il entre au service du cardinal Barberini, neveu du pape Urbain VIII. Prêtre, docteur en droit, doté d'un esprit vif, il se passionne pour les antiquités, la peinture, la sculpture. Numismate éclairé s'intéressant à tout, il fut en contact avec les plus beaux esprits de son temps, parmi lesquels il faut citer Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Gabriel Naudé, et bien d'autres. Il voyagea à travers l'Europe d'où il ramena de nombreuses œuvres d'art, pour le compte des Barberini. En 1632, le pape le nomme chanoine du chapitre de Besançon.
C'est au cours d'un voyage de retour en France, que la galère le ramenant et contenant ses effets fit naufrage au large de Marseille, au cours d'une tempête. Seule une peinture à laquelle il tenait beaucoup fut repêchée intacte. Il s'agissait d'une Vierge à l'enfant peint par le florentin Domenico Cresti. Voyant là un signe du destin, le chanoine Claude Ménestrier fit envoyer cette toile aux Jacobins de Besançon. Il mourut à Rome en 1639, avant d'avoir pu assister à la réception officielle de son tableau. Depuis cette date, Notre-Dame des Jacobins fut toujours adorée des Bisontins. Le tableau est aujourd'hui visible à la cathédrale Saint-Jean de Besançon.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : mi-parti : d’or à la bande de gueules chargée de trois fleurs de lys d’argent, au 2) de sable à la croix engrêlée d’argent.
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