Valleroy-aux-Saules est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
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Valleroy-aux-Saules | |
![]() L'église Saint-Brice. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes de Mirecourt Dompaire |
Maire Mandat |
Gérard Grépinet 2020-2026 |
Code postal | 88270 |
Code commune | 88489 |
Démographie | |
Gentilé | Valliriennes Valliriens |
Population municipale |
253 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 55″ nord, 6° 08′ 37″ est |
Altitude | 293 m Min. 274 m Max. 373 m |
Superficie | 5,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mirecourt (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mirecourt |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Contrairement à son homonyme Valleroy-le-Sec située à 12 km au sud-ouest, Valleroy-aux-Saules s'est bâtie sur les rives d'un cours d'eau, le Madon.
Bazoilles-et-Ménil | Hymont | Velotte-et-Tatignecourt |
Madecourt | ![]() |
Maroncourt |
Rancourt | Hagécourt |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Madon, le ruisseau la Grace et le ruisseau l'Imbarupt[1],[Carte 1].
Le Madon, d'une longueur totale de 96,9 km, prend sa source dans la commune de Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé 47 communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Valleroy-aux-Saules est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,5 %), terres arables (28,2 %), prairies (26,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones urbanisées (5,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le toponyme Walefridocurt serait attesté au Xe siècle dans les textes.
La seigneurie de Valleroy fut donnée le , avec celle de Madecourt, par le duc de Lorraine, à Jean des Porcellets de Maillane. La commune faisait partie de la mairie de Velotte. Elle relevait du bailliage de Darney.
Une famille noble, les « de Baillivy » a longtemps été propriétaire de la seigneurie de Valleroy, de Madecourt, d'Hagécourt et de Maroncourt. Ce n'est qu'en 1670, qu'Henri de Baillivy, devient seigneur des quatre villages de par son mariage avec Elisabeth de Voillot, dame de Valleroy, Madecourt, Maroncourt et Hagécourt. Jean-Baptiste de Baillivy, petit-fils d'Henri de Baillivy, fils de Charles-Henri de Baillivy et de Marie-Anne de Vincey, il va se faire connaître par son implication importante dans l'apparition de la Franc-maçonnerie à Mirecourt. Il était chevalier, né à Valleroy le . On sait qu'il a été vénérable de la première loge maçonnique de Mirecourt fondée vers 1750 portant le titre distinctif « Saint-Jean le Parfait Désintéressement » laquelle loge périclita sans que l'on sache pourquoi.Mais elle fut remise en fonction en 1768 et les refondateurs durent demander à Jean-Baptiste de Baillivy, qui entre-temps était devenu vénérable d'une loge maçonnique inconnue à Charmes, qu'il leur fournisse les rituels et objets symboliques perdus[11].
De 1790 au 19 vendémiaire an X, Valleroy-aux-Saules a fait partie du canton de Mirecourt, puis du canton de Vittel après l’an X. Une ordonnance du rattache la commune à son chef-lieu de canton primitif.
La mairie et l’école ont été construites en 1855.
Au spirituel, Valleroy-aux-Saules était annexe d’Hagécourt, où le droit de patronage appartenait au chapitre de Remiremont. L’église tombant en ruine au début du XVIIe siècle, les seigneurs firent bâtir une chapelle dans le village et l’évêque de Toul donna, en 1628, l’autorisation d’y célébrer le service paroissial. Maroncourt, où il y avait un oratoire dédié à saint Éloi, dépendait de Valleroy-aux-Saules[12].
L'école communale a fermé ses portes en .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1894 | Dyonise Mathis | Conservateur | ||
1894 | 1917 | Marc Mathis | GR | Avocat, propriétaire agricole Conseiller général du canton de Vittel Député des Vosges (1906-1917) |
1969 | mars 1977 | Paul Babelot (1923-2015) | Plombier | |
mars 1977 | mars 2018 | Jean-Michel Gand (1945-2018) | RPR-UMP | Agriculteur, décédé lors de son 7e mandat. |
juin 2018 | En cours (au 29 novembre 2018) |
Gérard Grépinet | Retraité, ancien responsable commercial |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 253 habitants[Note 4], en diminution de 8,33 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
196 | 208 | 228 | 218 | 240 | 256 | 266 | 263 | 240 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
250 | 251 | 267 | 252 | 249 | 231 | 220 | 232 | 229 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
226 | 175 | 179 | 175 | 166 | 154 | 144 | 134 | 134 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
134 | 209 | 266 | 253 | 235 | 221 | 268 | 270 | 253 |
![]() |
Blason | Écartelé : au 1er d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au 2e d'azur à deux fasces ondées d'argent, au 3e d'azur à une volute de crosse d'argent, au 4e d'or à un saule arraché au naturel[17]. |
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Détails | Le premier est aux armes de la Lorraine, les fasces sont pour le Madon qui arrose la commune, saint Brice, patron de la paroisse locale, qui fut évêque de Tours est évoqué par la crosse et le nom de la commune par le saule. Adopté le . |
Chollet Jack, La Franc-maçonnerie à Mirecourt du XVIIIe siècle à nos jours. Ed.Gérard Louis, Haroué, 2013
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