Vacquières (en occitan Vaquièiras) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie. L'économie de ce village est essentiellement dédiée à la viticulture. Ses habitants sont les Vacquiérois.
Vacquières | |
![]() L'église de Vacquières. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup |
Maire Mandat |
Jean-Baptiste Panchau 2020-2026 |
Code postal | 34270 |
Code commune | 34318 |
Démographie | |
Population municipale |
721 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 50′ 42″ nord, 3° 56′ 43″ est |
Altitude | Min. 85 m Max. 206 m |
Superficie | 14,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Claret |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Brestalou, le Brestalou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vacquières est une commune rurale qui compte 721 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Vacquiérois ou Vacquiéroises.
La commune de Vacquières se situe à l'est du département de l'Hérault, en bordure du département du Gard. Le territoire communal comprend une zone de garrigues. Le village est toutefois cerné de vignobles. L'écart de Babara et le camping Parc Le Duc sont en revanche situés en pleine garrigue.
La commune est traversée par le Brestalou, affluent du Vidourle.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valflaunes-Plaine », sur la commune de Valflaunès, mise en service en 1990[6] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 26 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[15].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[17], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[18].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[19] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[20].
Vacquières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,9 %), cultures permanentes (30,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Vacquières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Vacquières est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 475 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 456 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 2001, 2002, 2005 et 2021.
Attestée sous la forme versus Vaquerias en 1260[29].
Issue du mot latin vacca « vache » avec le suffixe –aria, vaccaria lieu d'élevage. Du pluriel de l'occitan vaquièro, vacherie, étable à vaches[29].
De nombreux silex taillés trouvés sur le territoire de la commune montrent une présence humaine au moins depuis l'âge de pierre. La période gallo-romaine voit l'introduction de la culture de la vigne et laisse des traces archéologiques : poteries et villa gallo-romaine notamment.
La première mention écrite de Vacquières remonte à 1151. Il s'agit d'un acte du vicomte de Nîmes mentionnant le castrum de Vacheriis et indiquant que le seigneur de ce territoire était Raymond de Vacheriis. En 1168, Jean de Montlaur crée l'hôpital de la Sylve Gautier situé près des quatre chemins du Patus. Il se composait d'une église, d'un hôpital et d'un cimetière. Transformé ensuite en bergerie, il n'en reste que quelques pans de murs aujourd'hui.
Toujours au XIIe siècle, une petite église est érigée sur le site de l'actuelle église communale. Longtemps surnommé le « pont romain », le pont Camaous sur le Brestalou est également construit au XIIe siècle.
Vacquières possède au moins deux verreries en 1572 : une à Fenouillet et l'autre au Patus. Elles fonctionnent jusqu'au milieu du XVIIe siècle.
Un second pont sur le Brestalou est construit en 1766, sur la route de Sommières tandis que l'église est agrandie en 1856. Elle ne conserve que quelques éléments de l'église d'origine qui avait connu nombre d'aménagements entre le XIIe et le XIXe siècle. La loi de séparation de l'église et de l'État de 1905 provoque des remous à Vacquières. Le curé se barricade dans l'église avec ses ouailles chantant des cantiques afin d'éviter l'inventaire des biens d'église. On fait alors appel à la force armée : la porte de l'église est détruite à la hache le pour déloger le curé.
La commune entreprend de conduire l'eau au village en 1897. Un puits municipal alimenté par une éolienne est creusé en 1899. Cette éolienne, toujours debout aujourd'hui, est l'un des symboles de la commune. La construction d'un réservoir municipal est votée en 1904, mais ce projet est retardé en raison de l'opposition du curé qui n'admettait pas l'amputation de son jardin, lieu choisi par le conseil municipal pour édifier ce réservoir. Les travaux s'engagent finalement après l'incident du et la construction est achevée en 1907. Une fontaine sur la place est également érigée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1943 | 1965 | Joseph Vezinet | ||
1965 | juin 1995 | Georges Duverdier | ||
juin 1995 | 2006[30] | André Panchau | ||
octobre 2006 | 2014 | Denise Gomez | ||
mars 2014 | En cours | Jean-Baptiste Panchau | SE | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 721 habitants[Note 9], en augmentation de 53,73 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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182 | 160 | 202 | 204 | 248 | 257 | 291 | 318 | 284 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
308 | 289 | 282 | 292 | 286 | 244 | 294 | 276 | 282 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
260 | 261 | 250 | 241 | 236 | 242 | 217 | 242 | 211 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
187 | 181 | 174 | 191 | 231 | 293 | 390 | 418 | 469 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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710 | 721 | - | - | - | - | - | - | - |
Depuis au moins 1690, le village est doté d'une école. À défaut, entre 1793 et 1842, c'est le presbytère de l'église qui fait office d'école. Concernant l'école des filles, on sait qu'elle fut assurée entre 1841 et 1849 par une habitante de la commune qui reçoit l'accord officiel du recteur de l'académie pour tenir ses cours. Les filles sont dotées d'une école flambant neuve en 1874 tandis que les garçons disposent de la leur depuis mars 1849. L'école des filles devient mixte en 1924, puis ferme ses portes en 1926. Garçons et filles se retrouveront à l'ancienne école de garçons, mixte elle aussi depuis 1924. Les cours dispensés dans ces écoles sont d'un niveau élémentaire.
Une nouvelle école est inaugurée le . Cette école accueille les enfants de Vacquières et de la commune voisine de Sauteyrargues.
En 2018, la commune compte 264 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 668 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 850 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6 % | 8,8 % | 7,3 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 465 personnes, parmi lesquelles on compte 80,9 % d'actifs (73,5 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 19,1 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 102 emplois en 2018, contre 90 en 2013 et 102 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 343, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,4 %[I 10].
Sur ces 343 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 56 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
81 établissements[Note 12] sont implantés à Vacquières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 81 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 4,9 % | (6,7 %) |
Construction | 19 | 23,5 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 21 | 25,9 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 2,5 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,2 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 8 | 9,9 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 14,8 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 9 | 11,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 5 | 6,2 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,9 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 81 entreprises implantées à Vacquières), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :
La viticulture tient une place essentielle dans le paysage et l'économie de la commune. Citons ici Châteaux-Lascaux et le Domaine de l'Abbaye de Fenouillet, mais précisons que de nombreux vignerons vacquiérois sont membres de la coopérative située à Corconne, commune limitrophe située dans le département du Gard. Cette coopérative fut créée en 1939.
La vigne est détruite au début du XVIIIe siècle par le gel provoquant une grave crise de subsistance dans la commune dont la population atteint alors seulement 80 habitants. En 1907, le phylloxera détruit à nouveau les vignes provoquant de nombreux départs de viticulteurs et ouvriers agricoles vers la ville. Nouvelle destruction des vignes en 1956 par le gel. Placée en zone inondable, la plaine de Vacquières connaît également de nombreuses inondations, la dernière en 2003.
Trois verriers[36] perpétuent aujourd'hui la tradition du travail du verre à Vacquières, chacun dans un domaine différent.
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 23 | 20 | 19 | 19 |
SAU[Note 15] (ha) | 382 | 488 | 476 | 458 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 20 en 2000 puis à 19 en 2010[39] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 17 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[40],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 382 ha en 1988 à 458 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 24 ha[39].
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Blason | De gueules à une vache d'argent cornée, onglée, colletée et clarinée d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Ville étape du « Chemin des verriers », la commune comprend sur son territoire un parc résidentiel de loisir « Parc le Duc ». Ce terrain essentiellement fréquenté par des Néerlandais, compte 185 bungalows, chalets et mobil-homes.
Outre l'église communale, il convient de signaler ici le « pont romain », à l'écart du village, datant en fait du XIIe siècle.
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